On ne saura finalement pas si la dénonciation de l'homosexualité est devenue ou non, en France, un nouveau sacrilège, plaçant la protection de l'homosexualité au-dessus de la protection de la religion. En effet, la Cour d'Appel de Bordeaux, le 25 mai 2016, a relaxé, mais pour vice de forme, les deux protestants évangéliques de Cognac condamnés pour homophobie en novembre dernier (lien).
Certains évangéliques ont réagi en présentant cette relaxe comme une victoire de la liberté d'expression.
La réalité est différente. Du point de vue des relaxés, c'est certainement une bonne nouvelle (et une mauvaise nouvelle pour les plaignants). Du point de vue des droits à la liberté d'expression, cela reste en revanche ambigu, car le tribunal n'a pas tranché sur le fond.
Le CNEF, qui a suivi cette affaire depuis le début, a publié un communiqué (lien).