Il n'est pas du tout dans mes habitudes d'appeler un(e) ministre à la démission. Mais le scandale Laurence Rossignol est si lamentable qu'en tant que chercheur et citoyen, je me sentirais sali et lâche si je restais silencieux.
Sali, et complice d'un des dérapages ministériels les plus honteux des 30 dernières années. Mélange de bonne conscience, de révisionnisme, de vocabulaire raciste et de pseudo-féminisme néocolonial, l'interview de Laurence Rossignol, le 30 mars dernier, aurait dû entraîner sa démission, surtout au vu des excuses dilatoires présentées après coup par l'intéressée.