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Alsace-Moselle: vers l'abrogation du délit de blasphème

maxnewsworldtwo336678.jpgEn France, le délit de blasphème, ou assimilé, a souvent été utilisé pour restreindre les libertés (cf. le très bon livre de Jean Boulègue, Le blasphème en procès). Dans bien des pays, il est toujours utilisé comme arme contre les minoritaires, notamment au Pakistan, où il est responsable de l'incarcération de nombreux chrétiens, notamment Asia Bibi, toujours emprisonnée (lien).

C'est pourquoi, au nom de la laïcité, un amendement (833) a été déposé puis adopté, à l'Assemblée Nationale, pour supprimer le délit de blasphème toujours en vigueur dans le droit local d'Alsace-Moselle.

Mais la Navette parlementaire (AN/Sénat) doit encore faire son travail avant une adoption définitive, ouvrant vers l'étape (logique) suivante: mettre enfin un terme au financement discriminatoire par l'argent public de certains clergés, en Alsace-Moselle. Pour faire mieux coïncider principe et réalité de la laïcité.

Commentaires

  • Bonjour Sébastien,
    Avant toute chose, je précise que je ne suis pas membre d'une Eglise "concordataire" ou d'un "culte reconnu".
    Toutefois je tiens à préciser ceci : le statut de "cultes concordataires" datant de Napoléon 1er subsiste en Alsace-Moselle (anciennement Elsass-Lothringen) parce que cette région était annexée à l'Allemagne en 1905, date à laquelle a été mise en place en France la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat.
    Ce sont des fautes du gouvernement de l'époque qui ont provoqué la guerre de 1870 et l'annexion de la région à l'Allemagne, sans quoi l'Alsace-Moselle serait restée française et la question ne se poserait pas.
    Le retour de la région dans le giron français s'est fait avec le deal suivant : le concordat et le droit local, plus avantageux à bien des égards que le droit français, seraient maintenus.
    Or plusieurs tentatives, toujours de gauche ont tenté d'y mettre fin, à commencer par 1924 où seule une protestation vigoureuse de la population avec menaces d'autonomisme a mis fin aux velléités de "normalisation". D'autres tentatives ont eu lieu depuis, toujours sous des gouvernements de gauche.
    Les coups de boutoirs actuels de la part du gouvernement (qui par ailleurs n'a rien produit de positif depuis l'élection de Hollande et qui finira par nous faire aller dans le mur) n'ont rien de surprenant. En cela il est aidé par des lobbies gauchistes qui ne cherchent qu'à nuire aux chrétiens, mais qui restent étrangement silencieux sur la construction de "centres culturels" musulmans largement stipendiés par les deniers publics. En Alsace notamment les constructions de mosquées sont largement subventionnées avec l'argent public, alors que l'islam ne fait nullement partie des "cultes reconnus".
    Je crains que les cours de religion vont disparaître, alors qu'ils contribuent largement au "vivre ensemble" clamé par ce gouvernement qui en réalité, n'arrête pas de diviser la population depuis le machin pour tous et les tentatives de subversion de la société en cours ou en projets.
    Qu'ils fichent la paix aux Alsaciens-Mosellans qui n'ont rien demandé et qu'ils s'occupent des vrais problèmes : le chômage, le déclin économique, la faillite de l'école publique, l'islamisation des banlieues, la menace terroriste, les frontières-passoires etc. Il y a de quoi faire, mais il faudrait alors des gens capables...
    - Frankreich ?
    - Nein, Frank arm !

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