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égalité

  • Dénoncer le "décolonialisme" (sic)? Recadrage par Ludivine Bantigny

    16695088.jpgUne éclairante controverse traverse actuellement le champ des sciences sociales (et de l'intelligentsia) en France. Tout est parti d'une charge violente et argumentée, au ton alarmiste, contre le "décolonialisme" (sic). Elle a été signée par 80 intellectuels, et non des moindres (lien). L'idée vise à alerter sur la nocivité supposée des rhétoriques post- ou décoloniales, dont on estime que les stratégies "attaquent frontalement l'universalisme républicain" (sic).

    La mouvance ainsi attaquée n'a pas répondu sur le même mode.

    Mais une historienne, Ludivine Bantigny, a apporté une réponse vigoureuse, argumentée (elle aussi).... et nettement plus convaincante à mes yeux (lien). En-dehors de quelques nuances, je souscris au texte de Ludivine et je la remercie.

    A partir de mon long parcours intellectuel d'historien du contemporain, mais aussi éclairé par mon itinéraire personnel, je suis profondément convaincu, comme cette collègue, qu'on ne pourra mieux réaliser les promesses de la République, si souvent trahies, qu'en passant par le décentrage décolonial et postcolonial. Et il y a encore du boulot!

    Cet exercice provoque certes des dérives, parfois graves, dont il convient de combattre le sectarisme. Mais le décentrage lui-même est salutaire, nécessaire, et porteur d'espoir.

    A suivre...

  • EGAUX plus qu'EGO: la victoire du collectif

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    L'équipe, plus que l'égo !

    Bravo à l'équipe de France championne du monde 2018 de football! 

    Et rendez-vous dans un mois le 15 août après un mois de blog-pause.

  • "Noire n'est pas mon métier" (ed. du Seuil)

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    Au détour de Gospel et francophonie (lien), on peut lire, page 194, que "les Noirs restent très largement sous-représentés sur les écrans du cinéma français dans les deux premières décennies des années 2000".

    Un talentueux collectif de seize actrices vient de signer un livre salutaire (aux éditions du Seuil) pour bousculer les stéréotypes et favoriser une plus grande diversité dans le cinéma français. Un milieu du 7e art qui s'auto-congratule pour son ouverture supposée, mais qui se révèle souvent bien plus conservateur que les milieux universitaires ou médiatiques, par exemple... Ces derniers ont pourtant aussi des progrès à faire en matière de mixité et d'émancipation postcoloniale des consciences et des pratiques.

    Total soutien à Aïssa Maïga et ses consoeurs.... et n'oublions pas les hommes noirs, qui sont AUSSI concernés par une mise à l'écart trop fréquente des bons rôles dans le cinéma français.

    Lien.

  • Vers la fin de la discrimination concordataire: le débat continue

    christian albecker, réforme, protestantisme, alsace, moselle, concordat, discrimination, laïcité, égalité, guyane, guyane et laïcité, mgr lafontSuite à une chronique publiée dans Réforme au sujet de la discrimination concordataire encore en vigueur en Alsace-Moselle, Christian Albecker, président de l'UEPAL, m'a répondu sur le site de Réforme (lien).

    Voici (ci-dessous) ma réaction à son texte, pour nourrir un débat constructif dans la direction d'une meilleure égalité des droits.

    Je remercie Christian Albecker pour ces remarques. Je voudrais préciser un point: le titre choisi par Réforme pour ma chronique n'est pas le titre d'origine. Il peut laisser croire, si l'on ne lit pas le texte, que l'objectif serait d'élargir le financement public à tous les cultes. Il n'en est rien!

    Le cap est au contraire de supprimer ce financement discriminatoire, ce qui permettra aussi des économies que l'Etat emploierait mieux ailleurs, par exemple dans la promotion de la laïcité. Musulmans, bouddhistes et évangéliques refusent le financement public? Christian Albecker ne me l'apprend pas. Leur attitude est logique. Ils sont cohérents avec un principe de séparation qu'il est urgent d'étendre à tous les cultes, afin de les remettre sur un pied d'égalité laïque. Les cultes sont appelés à se financer eux-mêmes. L'impôt a d'autres fins.

    Pour le reste, je comprends que la mise en application de l'égalité républicaine au sujet des cultes d'Alsace et Moselle soit douloureuse pour ceux qui bénéficient des privilèges.

    C'est le cas aussi en Guyane. Dans ce département d'outre mer, Monseigneur Lafont, évêque catholique de Cayenne, déclarait pourtant, au sujet de l'abus de position dominante dont bénéficie son église en Guyane :

    "Cette situation est le fruit de l’histoire mais elle ne correspond plus à la société multiculturelle et multireligieuse dans laquelle nous vivons. (..) Il serait bon que l'Église renonce d'elle-même à un privilège plutôt que d'attendre qu'il lui soit enlevé"

    (La Croix, 7 octobre 2014).

    Souhaitons qu'un jour, les responsables religieux d'Alsace et Moselle qui sont nourris par les impôts des citoyens aient le courage de faire cette même observation.

  • Risque de banalisation de l'antisémitisme à l'université

     8ac0ce3_14427-7tro75.0e8mf.jpgAlors qu'un ex satrape socialiste français s'est distingué dernièrement en retweetant une caricature odieusement antisémite pour dénoncer le président français Emmanuel Macron, la banalisation de l'antisémitisme, y compris dans certains milieux universitaires, est une réalité dont on ne peut s'accommoder. 

    Aussi j'apporte mon entier soutien à l'excellente tribune publiée il y a quelques jours dans le quotidien Le monde, publiée à l'initiative d'Alain Policar et Emmanuel Debono, et consignée par mes collègues Joëlle Allouche, Paul Zawadski, Myriam Revault d’Allonnes.

    Lien. 

  • Il s'appelle Emmanuel...

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    ... Mais il ne se prend pas pour le messie.

    L'élection hier soir à la Présidence de la République d'Emmanuel Macron tourne la page d'un long chapitre marqué par la tentation française des "politiques du salut séculier".

    La France s'est longtemps distinguée par un messianisme politique qui fait de l'Etat une quasi Eglise de substitution. François Hollande, avant son élection en 2012, avait une nouvelle fois réactivé cette "politique enchantée" dans son fameux discours du Bourget (le "rêve français" etc). Mais les flots de promesses intenables se sont heurtés à une réalité massivement constatée par les citoyennes et citoyens; au lieu de "changer la vie", les politiques ont navigué à vue, et se sont parfois servis dans la caisse. Ils ont fait la démonstration, mandat après mandat, de l'imposture du messianisme politique.

    En se réclamant souvent de la "bienveillance", de l'"humilité", du refus du sectarisme (il est le seul à toujours avoir refusé de faire siffler ses adversaires), Emmanuel Macron désenchante la politique. Moins de grandes promesses, plus de pragmatisme. Moins de prêchi-prêcha, plus d'écoute des compétences de la société civile.

    A l'hebdomadaire protestant Réforme qui l'interrogeait, il y a quelques semaines, Emmanuel Macron affirmait: «Je ne promets ni le bonheur, ni la transcendance. Je laisse cela aux religions. Autrement, ce seraient des projets totalitaires.» (lien)

    Face à une Marine Le Pen qui s'inscrivait dans la continuité du messianisme politique français (avec une inflexion frontiste orientée vers une quasi religion nationaliste), Emmanuel Macron marque une rupture choisie par presque deux électeurs sur trois. En marche.

  • "Burkini" sur les plages publiques en France: pour clarifier le débat

    france,burkini,laïcité,islam,islamophobie,liberté,égalité,fraternité,république,arabie saoudite,droits des femmes,religion et laïcité,femmes et religion,plages publiquesLa cacophonie ambiante autour du 'burkini' s'est maintenant portée, en France, sur l'enjeu des plages publiques, ce qui est un cas différent de la 'journée Burkini' organisée, puis annulée sur pression, dans un espace privé (lien). Revenons brièvement (et une dernière fois) sur ce sujet, révélateur des tensions autour de laïcité et liberté en France, pour rappeler ceci:

    Au-delà des réductions démagogiques parfois alarmantes (lien), le vrai débat se pose entre sociétés pluralistes qui laissent les femmes s'habiller librement sur les plages, et sociétés punitives qui leur dictent ce qu'elles doivent porter (que ce soit, en Arabie Saoudite, pour interdire le bikini, ou pour interdire ailleurs le 'burkini').

    En ce sens, interdire le 'burkini' reviendrait en réalité à 'saoudiser' (sic) la France. A l'envers, certes, mais saoudiser quand même (société punitive), en interdisant autoritairement aux femmes de porter (ou ne pas porter) ce qu'elles veulent. Alors que ce qu'il faut plutôt souhaiter, c'est une extension des valeurs de liberté des femmes et de laïcité en Arabie Saoudite et au Qatar, dont les pétrodollars n'ont hélas pas l'air de beaucoup déranger certains dirigeants français, de droite comme de gauche, quand il s'agit de signer des contrats d'armement ou faire des conférences.

    Dernier rappel: le 'burkini' est une adaptation commerciale d'une très ancienne pratique 'blédarde' qui voit les femmes se baigner habillées, du Maroc à l'Egypte. Ce n'est, en rien, un uniforme salafiste. Le salafisme strict prohibe au contraire cette tenue qui pousse des femmes, qui auparavant n'allaient pas nager, à se baigner en public.

  • Réfugiés: les protestants français se mobilisent

    CM Capture 1.jpgMême le quotidien Libération, relayé par Le Monde, l'a relevé, quelques jours après l'attentat de Nice (lien).

    Si le gouvernement français actuel est bon en habillage "com", les actes, eux, sont moins reluisants. C'est vrai dans la sécurité (Nice), c'est aussi vrai le cas en matière d'accueil des réfugiés, où sur le terrain, les autorités françaises n'ont pas vraiment pas de quoi être fières.

    On relèvera que les protestants de France, sur ce terrain, ne se sont pas laissés berner par les satisfecits officiels, et ont montré ces derniers mois une cohérence d'action significative.

    Côté protestant évangélique, cela s'est traduit par la plate-forme évangélique d'aide aux migrants de Calais, impulsée sur le terrain par CNEF Solidarité (lien). Côté protestant luthéro-réformé, cela s'est manifesté par le collectif "Exilés: l'accueil d'abord!" (lien), appuyé par le portail internet "Accueillons les exilés" (lien).

    Cette campagne a été impulsée par l'EPUdF, et a été rejointe par la CIMADE, COEXISTER, la Fédération de l'Entraide Protestante (qui compte une composante évangélique), les Scouts Eclaireurs et Unionistes de France, RegardsProtestants, Réforme, entre autres (lien).

  • Alsace-Moselle: vers l'abrogation du délit de blasphème

    maxnewsworldtwo336678.jpgEn France, le délit de blasphème, ou assimilé, a souvent été utilisé pour restreindre les libertés (cf. le très bon livre de Jean Boulègue, Le blasphème en procès). Dans bien des pays, il est toujours utilisé comme arme contre les minoritaires, notamment au Pakistan, où il est responsable de l'incarcération de nombreux chrétiens, notamment Asia Bibi, toujours emprisonnée (lien).

    C'est pourquoi, au nom de la laïcité, un amendement (833) a été déposé puis adopté, à l'Assemblée Nationale, pour supprimer le délit de blasphème toujours en vigueur dans le droit local d'Alsace-Moselle.

    Mais la Navette parlementaire (AN/Sénat) doit encore faire son travail avant une adoption définitive, ouvrant vers l'étape (logique) suivante: mettre enfin un terme au financement discriminatoire par l'argent public de certains clergés, en Alsace-Moselle. Pour faire mieux coïncider principe et réalité de la laïcité.

  • Réactions à Orlando: ne pas entrer dans le piège de Daech

    9782707186102.JPGL'effroyable tuerie d'Orlando hier (50 morts dans un Night Club LGBTQ+) impose, plus que jamais, un devoir de clarté. Directe et pédagogique. Parce qu'elles analysent, décortiquent et font comprendre, les sciences humaines disposent d'atouts immenses pour cela. Encore faut-il qu'elles parviennent à sortir de leur tour d'ivoire, afin de faire barrage aussi bien à ceux qui "noient le poisson" (confusion) qu'à ceux qui "jettent de l'huile sur le feu" (surenchère).

    Aujourd'hui, l'impératif, pour les sociétés pluralistes qui défendent les valeurs de liberté et de responsabilité, est celui-ci: refuser à la fois l'angélisme (il faut nommer, et combattre les liberticides) et le piège mortel de la réponse par l'exclusion, qui fait le jeu des ennemis de la liberté. Se battre pour les libertés et les droits de tous ne devrait pas être négociable, ou à géométrie variable.

    Longtemps, l'angélisme s'est avéré une menace aussi grande que la surenchère. Aujourd'hui, ce n'est plus le cas. Beaucoup sont sortis de l'angélisme, et ont rejoint les rangs de la surenchère... Attention danger.

    Quand Trump veut interdire aux musulmans l'accès au sol américain, et que Sarkozy exalte en France les "moeurs chrétiennes" (sic), ils entrent tous deux dans un piège, font exactement ce que Daech veut qu'ils fassent. Ils font des distinctions selon les citoyens en fonction de leur passé ou de leur religion (d'autres le font sur l'orientation sexuelle), encouragent la catégorisation et la relégation des minoritaires. Ils nourrissent, sans même s'en rendre compte (?), le jeu des ennemis de la liberté, entrent dans le "piège Daech" (Luizard) et alimentent des ferments de guerre civile.

    No Pasaran.

  • France et accueil des étrangers: peut mieux faire

    Défenseur_des_droits_-_logo.jpgEn sciences sociales des religions, l'interaction des acteurs étudiés avec la société globale est au moins aussi importante à prendre en compte que leur mode d'action, d'engagement et de relation dans le milieu religieux. De ce point de vue, en France, il est très important, pour comprendre l'essor des Eglises issues de l'immigration, mais aussi l'essor de la recomposition multiculturelle des autres Eglises, d'évaluer le contexte global de l'accueil des étrangers. Et si l'attractivité considérable des Eglises évangéliques s'expliquait en partie par le fait que beaucoup de migrants s'y sentent mieux accueillis que dans le reste de la société française?

    A l'appui de cette hypothèse, il faut lire le dernier rapport de Jacques Toubon, défenseur des droits. Il s'intitule « Les droits fondamentaux des étrangers en France » (305p), et pointe une banalisation et une aggravation des discriminations contre les étrangers en France. Il observe notamment que « L’idée de traiter différemment les personnes n’ayant pas la nationalité française, de leur accorder moins de droits qu’aux nationaux est si usuelle et convenue qu’elle laisserait croire que la question de la légitimité d’une telle distinction est dépourvue de toute utilité et de tout intérêt ». Lien.

  • Religion et homosexualité, même degré de protection, ou pas ?

    648x415_tract-distribue-certaines-boites-lettres-jarnac.jpgEn France, la jurisprudence permet de dénoncer publiquement la religion, moquer ses fondateurs, ou de témoigner d'avoir été délivré de la religion (cf. Charlie Hebdo etc.), mais interdit (en principe) d'insulter des religieux. L'idée peut être attaquée, pas la personne (lien).

    En est-il de même pour l'homosexualité? Ou l'homosexualité est-elle en passe, en France, d'être davantage protégée, dans les prétoires, que la religion, écornant au passage le principe républicain d'égalité? C'est tout l'enjeu des délibérés attendus d'un procès en appel, après un premier jugement à Angoulême le 2 novembre dernier (lien). Le CNEF (Conseil National des Evangéliques de France) a réagi le 7 avril par un communiqué (lien). A suivre...

    Du point de vue de l'histoire des libertés et des valeurs républicaines, la décision du 25 mai fera date. 

    Lien.

  • Manuel Valls, pompier pyromane de la laïcité ?

    Valls.jpgOn est en plein paradoxe. Le premier Ministre français Manuel Valls, qu'on a connu beaucoup mieux inspiré, a quelque peu égratigné l'exigence laïque en volant au secours, devant les amis du CRIF, d'une intellectuelle retraitée de plus en plus citée par le Front National, dont de récents propos sur Europe 1 contribuent à banaliser l'islamophobie.

     

    Et pourtant, le Premier ministre actuel de la République française s'est cru compétent, tel un pompier pyromane, pour donner des leçons de laïcité à l'excellent travail d'équipe conduit par Nicolas Cadène (rapporteur) et Jean-Louis Bianco (président) à la tête de l'Observatoire de la Laïcité, une structure publique qui s'évertue à défendre et sauver le socle laïque dont la France se réclame

    La quotidien Le Monde résume certains aspects de ce rififi (lien) et Jean-Louis Bianco s'est exprimé (lien).

  • "On ne doit pas interdire tout ce qui ne plaît pas à certains" (N.Cadène)

    observatoire-laicite.jpgL'intégrisme religieux et l'intégrisme séculariste contraignent les consciences, sont tentés par la censure des différences déplaisantes, et poussent à l'intolérance.

    Le premier, en France, est bien ciblé, et il y a du boulot! Le second, beaucoup moins, au point qu'il voudrait se grimer en pseudo-laïcité, alors qu'il en est la négation hideuse.

    Ces deux intégrismes menacent, en France, le pacte laïque et les valeurs de la République. Nicolas Cadène, dans une réflexion pondérée, trace un an après les attentats contre Charlie Hebdo, le chemin d'une laïcité forte et pacifiée, au travers d'un bilan et d'une analyse à lire absolument.

    C'est dans L'Express.

    Lien.

  • France: refuser la logique du bouc émissaire

    CM Capture 4.jpgIl faut le rappeler: en France, face à Daech, la seule responsabilité collective qui vaille, c'est celle de la République dans toutes ses composantes. Au sein de la nation plurielle, les citoyennes et citoyens musulmans de France sont et restent, plus que jamais, une richesse très précieuse pour le pays, et construisent, avec beaucoup d'autres, son avenir. En parallèle à la lutte internationale contre le nouveau califat wahhabite fanatisé qui, de facto, s'est constitué au Moyen-Orient, il est capital, en France, de refuser la logique du bouc émissaire.

    S'en prendre aux terroristes et leurs réseaux, oui bien-sûr, mais sans jeter l'opprobre sur six millions de concitoyens sous prétexte qu'ils sont soupçonnés de partager la même religion.

    Favoriser les rencontres, les débats et la fraternité, sur la base des mêmes droits pour tous, est un devoir national.

    A cet égard, il n'est pas inutile de jeter régulièrement un oeil sur le portail francophone musulman pluraliste Oumma.com, d'une très grande popularité, et aux contenus formidablement variés.

    On y lira notamment qu'à l'inverse de certains pseudo-spécialistes, on y appelle un chat un chat, et l'Arabie Saoudite est clairement pointée comme finançant le djihadisme.... Une Arabie saoudite richissime courtisée par de nombreux politiques français de toutes tendances.

    Lien.