Depuis quelques années, Maïte Maskens, anthropologue rattachée à l'Université Libre de Bruxelles (ULB), s'est imposée comme une des meilleures spécialistes des Eglises d'immigration africaines en Europe, particulièrement en Belgique.
On peut la découvrir en interview ici (lien).
Aussi suis-je (presque) impardonnable de ne pas avoir signalé plus tôt son excellent Cheminer avec Dieu, pentecôtismes et migrations à Bruxelles (ed ULB, 2013), appelé à devenir un classique des sciences sociales sur les terrains croisés de la religion, de la ville et de la migration. A rebours de certains clichés, on découvre notamment, à la lire, que la religion (ici le pentecôtisme) peut constituer un vecteur d'intégration puissant, repoussant l'infériorisation souvent liée au statut du migrant au nom d'un plan divin généreux qui motive l'action et nourrit la confiance.