En France, la jurisprudence permet de dénoncer publiquement la religion, moquer ses fondateurs, ou de témoigner d'avoir été délivré de la religion (cf. Charlie Hebdo etc.), mais interdit (en principe) d'insulter des religieux. L'idée peut être attaquée, pas la personne (lien).
En est-il de même pour l'homosexualité? Ou l'homosexualité est-elle en passe, en France, d'être davantage protégée, dans les prétoires, que la religion, écornant au passage le principe républicain d'égalité? C'est tout l'enjeu des délibérés attendus d'un procès en appel, après un premier jugement à Angoulême le 2 novembre dernier (lien). Le CNEF (Conseil National des Evangéliques de France) a réagi le 7 avril par un communiqué (lien). A suivre...
Du point de vue de l'histoire des libertés et des valeurs républicaines, la décision du 25 mai fera date.