"Ne pas mettre la charia avant l'hébreu"...
Ce jeu de mot est fondé sur une quasi homophonie avec le proverbe français "ne pas mettre la charrue avant les boeufs". Il est évidemment à prendre au second degré (quoique).
Il s'affiche en ce moment sur les murs de mon laboratoire GSRL dans un dessin de Miège, au côté d'une caricature de Chedly Belkhamsa (fort réussie aussi), illustrant la chaleureuse main tendue des islamistes ("allez, tope-là, on n'est pas des monstres")... et les réactions de prudence que cette main suscite.
Qui a dit que les sciences sociales, c'était rébarbatif?
Ces deux caricatures, dont on appréciera la finesse (autrement plus réussie que les caricatures du désormais célébrissime "Charia Hebdo", courageuses sur le principe, mais majoritairement minables, dégradantes et ratées) ont été punaisées par deux collègues. On peut encore les voir ces jours-ci dans les charmants couloirs du GSRL (où vous êtes les bienvenus!).
L'un a été placé par Martine Cohen, l'autre par Pierre-Jean Luizard.
Ils nous rappellent qu'on sait AUSSI rigoler au GSRL, et dans nombre de laboratoires par ailleurs penchés très sérieusement sur le "bruit et la fureur" de notre monde.