Dessiner le Paris des religions du Moyen Âge à nos jours est un programme ambitieux auquel le comité scientifique de ce colloque s’est attelé depuis 2015. Pour aborder la force de l’inscription des religions dans l’espace parisien, leurs relations avec une capitale politique et intellectuelle, l’évolution des pratiques, les liens entre les différents cultes et avec la laïcité, est apparu pertinent de s’intéresser aux Parisiens et à la manière dont s’articulent, à Paris, la politique des cultes définie par l’État et la religion telle qu’elle est vécue par les communautés et par les citadins.
En décembre 2017, le Comité d’histoire de la Ville de Paris proposait le premier volet de ce colloque trisannuel consacré aux espaces d’expression du religieux dans Paris. Cette année seront étudiées, au cours de ces deux journées, les pratiques religieuses et leurs acteurs : institutions culturelles et médiatiques, courants intellectuels, enseignement, assistance, rites, fêtes. Lien.
comité d'histoire de la ville de paris
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"Les religions des Parisiens" : les pratiques
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Religions des Parisiens, des dynamiques pérennes de recherche
Ma collègue Martine Cohen et moi-même avons dirigé pendant plus de huit ans le programme de recherche GSRL "Dieu change à Paris, les mutations religieuses et laïques en île-de-France". C'est avec une satisfaction particulière que nous participons hier et aujourd'hui au colloque "Les religions des parisiens", organisé dans le superbe cadre du Petit Palais, à Paris.
Programmé sur trois années (2017, 2018, 2019), ce cycle pérennise et amplifie des dynamiques de recherche auxquelles nous sommes attachés, Martine et moi-même. Alors que notre programme GSRL Dieu Change à Paris touche désormais à sa fin (pour laisser de l'espace à d'autres recherches), l'élan, lui, continue!
Lien vers le programme "Les religions des parisiens".
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Paris et la France font mémoire de la Saint Barthélémy
Vigilance. En France, un pouvoir aux abois multiplie les "opérations séduction" à caractère clientèliste. Plus que jamais, un tri est à faire entre ce qui relève de dialogues et de relations fortes, et ce qui relève de l'instrumentalisation pure et simple. Cette semaine, l'inauguration mardi dernier d'une plaque commémorative de la Saint Barthélémy, à Paris, relève de la première catégorie.
Dans la mémoire parisienne et la mémoire nationale, cet acte posé, par les hautes autorités de l'Etat et de la Mairie de Paris, devant de nombreux représentants religieux, marque une reconnaissance nationale de la tragédie qui marqua ce "jour qui rougit de sa honte" (nuit du 24 août 1572, dixit Agrippa d'Aubigné).
Mieux vaut tard que jamais... Lien.