Le lundi 12 janvier 2015, Leila Bassem était décapitée en pleine rue, au sabre, à La Mecque (Arabie Saoudite), non sans avoir crié jusqu'au bout son innocence.
Le samedi 24 janvier 2015, moins de deux semaines après l'exécution de cette femme, François Hollande s'empressait de transmettre ses condoléances, sa "confiance" et son "amitié" aux autorités saoudiennes après la mort de l'autocrate Abdallah, remplacé par un autre autocrate, le roi Salmane.
Sans un mot pour la malheureuse exécutée, dont le sang séché s'était à peine incrusté dans le bitume.
Le président français était accompagné pour l'occasion de Jean-Yves Le Drian, ministre de la défense et signataire de juteux contrats avec l'Arabie Saoudite, amatrice d'armes françaises. Actuellement, ce même pays, allié de la France, entend décapiter puis crucifier Ali Mohammed Al-Nimr, un opposant chiite de 21 ans, son corps étant ensuite exposé publiquement jusqu'au pourrissement de ses chairs (lien).