En France, dans un palais parisien et devant les caméras, des responsables religieux, dont le Grand Rabbin de France, le président de la Fédération Protestante de France, et deux archevêques catholiques, ont cru bon de participer, le 17 septembre 2019, à une sinistre mascarade en compagnie du bourreau de Raif Badawi, blogueur martyr.
Ils ont involontairement légitimé, par leur présence, le sectarisme le plus meurtrier, incarné par le dignitaire wahhabite Mohammed Ben Abdul Karim Al-Issa, dont le palmarès ferait passer Poutine pour un saint.
Organisée par Ghaleb Bencheikh, président de la Fondation de l'Islam de France, la Conférence en question (quels financements?) a déroulé un festival d'hypocrisie, et affiche, évidemment, tous les poncifs d'une bonne volonté interreligieuse vidée ici de toute substance.
Paix ! Amour ! Fraternité !
Pendant que le bloggeur saoudien Raif Badawi, condamné à 1000 coups de fouets, continue depuis 7 ans de croupir dans sa geôle, la Ligue Islamique Mondiale, organisation wahhabite saoudienne, fait sa publicité en plein Paris, avec la participation de certains responsables religieux français.
Last but not least, la France continue à vendre des armes à un régime assassin et misogyne qui a fait découper vivant en morceaux, il y a quelques mois, en Turquie, un journaliste trop curieux.
Soutien à #EnsafHAIDAR


Sur l'impact des pétrodollars wahhabites de l'Arabie Saoudite et du Qatar, j'assume une position de chercheur et citoyen publiquement engagé: on ne peut pas tenir de discours sérieux sur la lutte contre le terrorisme djihadiste, et fermer les yeux sur les tapis rouges qu'on déroule, en Europe et particulièrement en France, devant des pays féodaux (et quasi esclavagistes) qui alimentent, via réseaux et familles, la radicalisation islamiste.

Le lundi 12 janvier 2015, Leila Bassem était 









Hillary CLINTON l'a déclaré le 19 juin 2012 dernier, à partir d'un