Bonne nouvelle ! Bon dimanche !
boko haram
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Nigéria: 82 lycéennes libérées de Boko Haram
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Conférence-débat "Face à BOKO HARAM"
Boko Haram, rebaptisé Islamic State’s West Africa (ISWA) depuis son allégeance à Daech, est sorti de son cadre local initial nigérian et projette une violence armée régionale, du Nigeria au Niger, du Tchad au Cameroun.
La percée de ce groupe radical met au défi la communauté internationale. Elle remet en cause les approches de ce phénomène armé.Pour mieux comprendre de quoi il s'agit, rendez-vous cet après-midi (mercredi 22 juin 2016) à l'auditorium du Mistral, Paris 12, pour une conférence-débat animée par Serge Michel, journaliste au Monde Afrique, avec plusieurs spécialistes du sujet.
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DAECH, et la résurgence de l'esclavage à motif religieux
L'info, tombée cette semaine, vient nous rappeler que l'histoire tortueuse des relations entre esclavage et religion n'est pas terminée.
Une liste détaillée de prix d'esclaves femmes (& filles et jeunes garçons) édictée par DAECH (Etat Islamique) a en effet été authentifiée (lien) et dénoncée par Zeinab Bangura, ONU (ci-contre), tandis qu'en Afrique de l'Ouest, on sait déjà que les collégiennes et lycéennes enlevées l'an dernier par Boko Haram se vendaient aux environ de 10 dollars sur de discrets marchés aux esclaves locaux (lien).
Pour contextualiser cette sinistre pratique déshumanisante, lire Catherine Coquery-Vidrovitch et Eric Mesnard, Etre esclave, Paris, La Découverte, 2013 (lien).
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"Je suis Nigériane"
Le slogan "Je suis Charlie" est scandé un peu partout, en soutien au journal frappé au coeur, mercredi dernier à Paris. L’actrice française d’origine sénégalaise, Aïssa Maïga, a quant à elle voulu crier "Je suis Nigériane" (cf. cet article du site AFRIK).
Et pourquoi pas? La même semaine où la France était frappée par la violence jihadiste, le Nigeria connaissait sa pire semaine de violence, Boko Haram massacrant et brûlant vif des centaines de civils, anéantissant des bourgades entières. -
Boko Haram le "monstre utile" dopé aux pétrodollars wahhabites
Alain Chouet, ancien chef du service de renseignement et de sécurité à la DGSE (service de renseignement extérieur de la France), a livré une première partie d'analyse proposée par le site Afrik.com (voir blognote du 15 juin 2014). En voici la seconde partie, éditée par le même site au lien suivant (lien). Alain Chouet y détaille le rôle financier considérable des pétromonarchies, dont le Qatar et l'Arabie Saoudite.
Un autre site, Mondafrique.com, propose un entretien similaire, du même auteur, intitulé "Boko Haram, le monstre utile" (lien). A archiver pour comprendre, au-delà de la surface, les logiques profondes d'une géopolitique de la terreur où la religion se trouve largement instrumentalisée.
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Boko Haram analysé par un expert du renseignement
"Boko Haram est comparable aux «grandes compagnies» de mercenaires qui écumaient l’Europe à la fin du Moyen Age. Ce ne sont pas des armées ordonnées et disciplinées. Le chef définit des grands axes stratégiques et tactiques que les sous groupes doivent en gros respecter. S’ils ne le font pas, la brutalité du chef s’abat sur eux. S’ils le font, le chef leur donne licence de se « payer sur la bête » par le pillage, la mise à sac et le viol, et partage les bénéfices avec eux"....
Ces propos sont signés Alain Chouet, ancien chef du service de renseignement et de sécurité à la DGSE (service de renseignement extérieur de la France).
Le reste de cette analyse est à lire sur le site d'Afrik.com (lien).
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Vendues comme esclave par Boko Haram : éléments de contexte
Il y a quelques jours, surprise avec ce titre d’un journal français:
restaurent l'esclavage au Nigeria."
Ah bon, vraiment ?
Parce que l’esclavage avait disparu avant Boko Haram?
Il est grand temps de secouer les écailles qui obturent la vue des bons esprits qui, depuis leurs certitudes d’occidentaux shootés au «progrès» bisounours, regardent de loin, très très loin, les réalités brutales d’un monde contemporain confronté massivement au trafic d’êtres humains.
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Boko Haram, l'épouvantail islamiste du Nord Nigéria
Alors que le ministre français des Affaires Etrangères, Alain Juppé, entame une visite en Afrique du Sud et au Nigéria, qui connait, dans le monde francophone, Boko Haram?
Non, ce n'est pas une marque de bonbons à la coco, ou le dernier groupe de world music à la mode. Il s'agit d'un mouvement islamiste nigérian particulièrement meurtrier, qui sévit dans l'indifférence de la plupart des médias francophones.