Les effroyables attentats qui viennent de frapper aujourd'hui Bruxelles suscitent, naturellement, notre compassion pour les victimes, et notre soutien au peuple belge. Au-delà, ils invitent à quatre choix.
1. D'une part, résister à la peur. L'objectif des terroristes est de... terroriser. Ne leur faisons pas le cadeau de trembler et de nous terrer, et restons ouvert à l'autre, au prochain, au différent.
2. D'autre part, se préparer au long terme. Ces attentats vont se reproduire, tant que les racines qui les rendent possibles ne seront pas traitées. Cela prendra du temps. Sans doute une génération.
3. Et puis, il nous faut nous informer et agir avec justice. Les autorités de nos contrées ont parfois négligé de s'informer suffisamment sur le pays réel (et ses poches communautaristes, ses concessions clientélistes, à Mollenbeck et ailleurs). Certains politiques devraient être jugés pour leur courte vue criminelle, ou leur cupidité (que ne ferait-on pas pour des votes ou des pétrodollars qataris ou saoudiens)...
4. Enfin, nous sommes invités à l'espérance. Même quand sa propre maison explosa, Martin Luther King raconte, dans La force d'aimer, qu'il a été rendu capable de recevoir "calmement cette nouvelle". Car l'espérance restaure ce que la terreur veut détruire: la promesse du jour après la nuit.
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