Solidarité et compassion avec les victimes et leurs familles!
En-dehors de cette réaction immédiate, les deux effroyables attentats racistes et islamophobes qui ont endeuillé, hier, la Nouvelle Zélande,inspirent quatre réflexions.
-1/ D'abord, le culte mortifère des "racines" est un terreau de violence à ne pas sous-estimer. Il oppose en permanence les installés aux "envahisseurs" (invaders, cf. terminologie du tueur)
Or, en France, n'a-t-on pas trop tendance à folkloriser ce culte des racines, quand on ne l'encourage pas sous des alibis divers? Glorification parfois orientée du patrimoine, discriminations concordataires maintenues au nom des traditions (sic), etc.
-2/ Ensuite, la France semble nourrir l'inspiration raciste meurtrière à un degré qu'on ne soupçonnait pas tout à fait. Le tueur, Brenton Tarrant, raconte en détail son voyage en France (remplie d'après lui d'"envahisseurs"), et emprunte même à Renaud Camus le concept délirant de Grand Remplacement).






Alors qu'avec la toute récente arrestation de Salah Abdeslam à Bruxelles, le terrorisme revient plus que jamais en tête de liste des passions et des peurs médiatiques, il est bon de refroidir le débat avec le recul de l'histoire. Pour cela, l'hebdomadaire 



"Boko Haram est comparable aux «grandes compagnies» de mercenaires qui écumaient l’Europe à la fin du Moyen Age. Ce ne sont pas des armées ordonnées et disciplinées. Le chef définit des grands axes stratégiques et tactiques que les sous groupes doivent en gros respecter. S’ils ne le font pas, la brutalité du chef s’abat sur eux. S’ils le font, le chef leur donne licence de se « payer sur la bête » par le pillage, la mise à sac et le viol, et partage les bénéfices avec eux"....

Lundi dernier en soirée, en quête de soldes pour un manteau (eh oui vous savez tout), je suis passé, dans le quartier des Halles à Paris, devant un meeting de militants pro-Gaza (en tout cas, c’est comme ça qu’ils s’affichent).
Toutes proportions gardées, l’assassinat de Benazir Bhutto en ce 27 décembre est le Tsunami de cette fin d'année 2007.
Je connais bien le Sinaï. Pour avoir vécu deux ans en Egypte (entre 1993 et 1995), j’ai eu l’occasion de m’y rendre à une douzaine de reprises. A chaque fois qu’un long week-end nous en donnait la possibilité, nous y allions, mon épouse et moi-même, à partir d’un bus cairote, qui reliait la capitale égyptienne et le Monastère Sainte-Catherine (au pied du Djebel Moussa, le Mont Moïse) en 6H chrono. Mais c’est trois ans auparavant, en 1990, que je m’y suis rendu pour la première fois, lors de mon premier voyage en Egypte dans le cadre d’un séjour organisé par la