En France, il y a quelques années, Mickael Jackson a pu louer, pour lui tout seul, Eurodisney. Un prince saoudien a fait de même plus récemment, pour 15 millions d'Euros (lien).
L'an dernier, le préfet (donc l'Etat) a fait murer l'accès d'une plage publique des Alpes Maritimes pour satisfaire au bon plaisir du roi saoudien en vacances sur la côte d'Azur (lien). Pas question que la République permette qu'il croise une femme en bikini! Royalement gâtée par les gourmands acheteurs d'armes de la monarchie wahhabite, la République, dans ce cas, a le doigt sur la couture du pantalon.
Mais en France, quand une association privée veut donner la possibilité à des femmes très préoccupées par leur pudeur, habituellement confinées chez-elles, de profiter d'un espace aquatique privé en leur permettant de porter la tenue que leurs règles religieuses leur permettent ('burkini'), c'est la curée médiatique. Jusqu'à l'annulation de la journée prévue (lien).
C'est le même type de débat surréaliste que pour le Quick hallal: on mélange tout, on confond espace public et espace privé, et on piétine les principes républicains en obligeant des partenaires privés à renoncer à un événement qui permettait à des femmes ultra-religieuses de faire (parfois pour la première fois), du sport aquatique, selon un deal privé qui ne dérangeait absolument personne.
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Catégories : Religions à la loupe, République, Laïcité, communautés
Tags : république, laïcité, france, discriminations, islamophobie, démagogie, burkini, femmes et religion, islam, islamisme, islam et laïcité, arabie saoudite, wahhabisme, halal
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