Parmi les peuples européens, les Français sont les plus frileux devant la globalisation.
On a un peu l’impression que globalisation rime pour eux avec paupérisation, uniformisation et marginalisation des campagnes: bref, un monde globalisé équivaudrait à la capitulation de nos chers terroirs.
Il est heureusement des lieux et des initiatives qui viennent contrecarrer cette sinistrose. Je reviens tout juste d’un week-end à Villefavard, petit village perdu au cœur du Limousin, après y avoir été amicalement invité par mon illustre collègue Jean Baubérot (voir photo ci-dessous) dont la chaleureuse hospitalité familiale m’est allée droit au coeur.
Jean Baubérot sur ses terres, devant la ferme de Villefavard
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