Qui peut se targuer, pour un ouvrage, de 11 éditions successives?
Félicitations à Jean Baubérot, dont le "Que-Sais-Je" sur l'histoire du protestantisme en est à sa 11e édition (sortie le 1er novembre 2023).
Un classique à lire et relire.
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Qui peut se targuer, pour un ouvrage, de 11 éditions successives?
Félicitations à Jean Baubérot, dont le "Que-Sais-Je" sur l'histoire du protestantisme en est à sa 11e édition (sortie le 1er novembre 2023).
Un classique à lire et relire.
Lien vers la page de "La sécularisation en question" (Classiques Garnier, 2019, 746 pages)
Depuis 1995, le laboratoire Groupe Sociétés Religions Laïcités (CNRS / EPHE-PSL) n'a cessé d'étudier les religions et les laïcités, contribuant au fil des années à enrichir nos connaissances grâce à l'aide des sciences sociales.
A l'occasion de ses 20 ans, un grand colloque international avait permis de faire le point sur ces questions.
Sous la direction de Jean Baubérot, Jean-Paul Willaime et Philippe Portier, anciens directeurs du GSRL, un ouvrage somptueux publié en décembre 2019 aux éditions Classiques Garnier nous restitue aujourd'hui le fruit de ces réflexions.
En 746 pages, 47 contributions et 54 auteurs nous font découvrir un panorama exceptionnel, croisant disciplines, terrains, méthodologies, aires culturelles au service d'une seule exigence: analyser et faire comprendre les "religions et laïcités au prisme des sciences sociales".
Un "must"!
Pour celles et ceux qui peuvent s'y rendre, il n'y a pas à hésiter !
Une table ronde exceptionnelle nous attend le 23 janvier 2020 à 15H au Campus Condorcet, à l'invitation du GSRL (cliquer ci-dessous), autour d'un volume somptueux réalisé à l'occasion des 20 ans du laboratoire, sous la direction de Jean Baubérot, Jean-Paul Willaime et Philippe Portier.
La loi du 9 décembre 1905, séparant les Eglises et l'Etat, constitue le cœur de la laïcité en France. Pourtant relativement peu d'ouvrages ont été consacrés à cet événement historique.
Dans ce premier tome L'impossible loi de liberté (1902-1905), Jean Baubérot (avec la collaboration de Dorra Mameri-Chaambi) démontre qu’un conflit interne à la gauche républicaine elle-même s’est avéré décisif et que, fait non pris en compte jusqu’à présent, la libre-pensée elle-même a désavoué le projet de loi déposé par Combes, contribuant ainsi à sa chute. Il montre également le rôle joué dans les débats par nombre de personnalités de cette époque, dont Marcel Proust. Enfin, dans la lignée du grand ouvrage collectif L’histoire mondiale de la France paru en 2017 (sous la direction de Patrick Boucheron), l’auteur prouve qu’une vision franco-française de la loi de 1905 ne peut l’expliquer : des modèles étrangers (Mexique, Etats-Unis, Canada, Suisse,…) ont inspiré les auteurs de la loi et la situation internationale, fortement marquée par la guerre russo-japonaise et la crainte de son expansion , a joué un rôle. Lire la suite ici (lien)
Le laboratoire GSRL (CNRS/EPHE/PSL) aura le plaisir d'accueil à Paris ce jeudi 11 octore 2018, pour son séminaire interne, Murat Akan, qui présentera The Politics of Secularism: Religion, Diversity, and Institutional Change in France and Turkey (New York: Columbia University Press, 2017).
Discutant: Jean Baubérot.
Les historiens le savent: rien de tel que les archives et les vieux journaux pour tomber, sans s'y attendre, sur des perles incroyables!
Jean Baubérot vient très amicalement de m'en signaler une, que je ne résiste pas au plaisir de vous partager: en première page du journal L'Aurore de Clémenceau du dimanche 4 décembre 1904, le Réveil du Pays de Galles est décrit comme une "épidémie d'exaltation religieuse" comparée au "culte de Bacchus", animé par les "danseurs de Pentecôte", qui part du Pays de Galles, où les autorités doivent "interner un certain nombre d'agités", pour se répandre jusqu'à Londres.
Merci au merveilleux site Gallica de la BNF de nous permettre de découvrir ces trésors.
Les Eglises locales francophones de la CEAF ont un passé, des archives, une mémoire, des figures fondatrices, qui s'inscrivent pleinement dans le grand récit protestant français.
L'occasion de se pencher sur les recherches et la thèse de Majagira Bulangalire.
Une thèse de doctorat pionnière, auscultée sur le Fil-info Francophonie de RegardsProtestants.com (lien).
Continuatrice du Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français (BSHPF), la Revue d'Histoire du Protestantisme, dirigée de main de maître par Hubert Bost, perpétue et modernise une belle tradition: ausculter mémoire et histoire des protestantismes au service d'une connaissance partagée.
A noter sa livraison 2017/3, avec beaucoup de pétites, dont des textes d e Jean Baubérot, Patrick Cabanel, et une jolie plongée dans un micro terroir protestant de Picardie, à Nauroy (Aisne).
Beaucoup de livres à découvrir en cette année Luther... Ici l'ouvrage de Claude Martinaud avec en Incipit, des mots de Jean Baubérot, Henri Blocher, Etienne Lhermenault...
En cette année 2017 où les protestants célèbrent les 500 ans de la Réforme, Jean Baubérot et Marianne Carbonnier-Burkard se sont partagé la tâche pour raconter l’histoire des protestants français depuis le début du XVIe siècle jusqu’à aujourd’hui : elle avant la Révolution et lui après. Le 31 octobre 1517 Luther publie « 95 thèses sur les indulgences », point de départ de son procès en hérésie, considéré comme la naissance du protestantisme. La propagation en France de la « nouvelle religion » se heurte dès le début à de nombreuses résistances...
Lire la suite de cette présentation d'ouvrage, et l'interview des deux auteurs, sur le site de l'hebdomadaire Réforme (lien)
À l’occasion du vingtième anniversaire du Groupe Sociologie, Religions, Laïcités, que Jean BAUBEROT a fondé et dont le rayonnement est à l’image de celui de son œuvre, une trentaine de spécialistes des protestantismes et des laïcités, historiens, sociologues, philosophes, politistes…, français et étrangers, se sont réunis pour rendre à Jean Baubérot le seul hommage qui ait un sens: prolonger le travail et la discussion autour des thèmes qui lui sont chers et qui continuent à passionner la communauté des chercheurs mais aussi et surtout l’ensemble de la société française, et ailleurs dans le monde.
Lire la suite ici (lien).
(La remise de ces Mélanges offerts à Jean Baubérot a lieu cet après-midi).
A l'aube d'une année 2017 qui sera marquée par de nombreuses manifestations scientifiques autour de la Réforme protestante, il n'est pas trop tard pour signaler le grand intérêt de ce bel ouvrage collectif sous la dir. de Philip Benedict, Hugues Daussy, Pierre-Olivier Léchot, L’identité huguenote. Faire mémoire et écrire l’histoire (XVIe-XXIe siècle), Genève, Droz, 2014, 660 p.
Ce copieux volume pluridisciplinaire, doté d'une postface de Jean Baubérot, est issu d’un colloque international tenu à Ascona (en juin 2010), centré sur l’identité huguenote et son rapport à l’histoire.
Il y a quatre ans, Patrick Cabanel nous a prodigué une somme phénoménale sur l'histoire du protestantisme français des origines à nos jours (lien). Le très beau livre qu'ont corédigé Jean Baubérot et Marianne Carbonnier-Burkard vient aujourd'hui compléter ce qui apparaît comme le duo de tête des lectures de 2017 sur le protestantisme français, à l'occasion des 500 ans de la Réforme.
En 2017, la Réforme protestante célébrera son 500e anniversaire. Coauteure, avec Jean Baubérot, de Histoire des protestants. Une minorité en France, XVIe-XXIe siècle (Ellipses, 576 p., 26 euros), Marianne Carbonnier-Burkard, maître de conférences honoraire à lʼInstitut protestant de théologie de Paris, explique les spécificités dʼun protestantisme minoritaire, présent dans la société française depuis cinq siècles.
Lien (site Le Monde).
Depuis quelques années, les laboratoires GSRL et CESOR se sont lancés dans l’histoire du Groupe de sociologie des religions (GSR) dont le rôle a été central dans l’émergence du domaine actuel des sciences sociales du religieux en France.
Le CESOR rappelle que les fondateurs du GSR se sont notamment distingués par la transformation de la «sociologie religieuse», alors marquée par la sociographie pastorale d’expression catholique, en «sociologie des religions» à part entière, toutes traditions et cultures confondues. À cette fin, certains d’entre eux comme Henri Desroche et Jean Séguy, intellectuels en rupture avec la hiérarchie catholique, ont délibérément pris le terrain des messianismes et revivalismes protestants comme opérateurs de conversion épistémologique.
Une passionnante après-midi "séminaire Histoire des Sciences Sociales du Religieux" sera consacrée à cet itinéraire de recherche sur les protestantismes le 4 janvier 2017 au CESOR (Paris, EHESS), avec Jean Baubérot, Patrick Cabanel, et Jean-Paul Willaime en invités (lien).
Jean Baubérot (GSRL), qualifié à juste titre par L'Obs de "fondateur de la sociologie de la laïcité", qui vient de publier un Petit Manuel pour une laïcité apaisée, s'est trouvé violemment pris à partie par Caroline Fourest dans son dernier livre. Il lui répond et met utilement les points sur les "i".
"Sa manière de disqualifier, c’est du Trump qui se veut de gauche", affirme-t-il notamment.
Toute la différence entre une polémiste opportuniste et médiatique, qui entretient un rapport élastique avec la vérité, et un très grand chercheur, rigoureux dans sa réflexion.
Étonnant paradoxe: alors que les médias en parlent constamment, la laïcité est encore très mal connue!
Sujette à des interprétations divergentes, parfois instrumentalisée ou consciemment falsifiée, elle apparaît par moments comme un principe nébuleux, ce qui place les enseignant(e)s, les élèves et leurs parents dans une situation difficile.
Cherchant à clarifier le débat, un collectif d’enseignant(e)s s’est réuni autour de Jean Baubérot, historien et sociologue spécialiste de la laïcité, pour répondre aux questions concrètes du personnel éducatif et des usagers de l’Éducation nationale. Le fruit de ces réflexions nous donne un livre à mettre entre toutes les mains.
Pour le philosophe Henri Pena-Ruiz, qui connaît (assez) bien son affaire, "la laïcité est unique, la spiritualité multiple" (lien).
Une autre manière de traduire sa pensée serait de dire que pour lui, la laïcité est universelle, alors que les spiritualités seraient plus particularistes.
Mais ce n'est pas aussi simple, et surtout, ce n'est pas très bien de caricaturer les camarades, tout aussi (sinon plus) compétents que lui, qui développent, sur le sujet, une pensée plus complexe.
D'où la réaction justifiée, et éclairante, de Philippe Portier et Jean Baubérot (du GSRL), qui répondent au philosophe en rétorquant: "Non, M.Pena-Ruiz, la laïcité n'est pas unique".
PDF de leur réponse.
Voici une très stimulante collaboration entre une auteure et militante française de la mixité sociale et culturelle, Rokhaya Diallo (fondatrice des Indivisibles) et un historien et sociologue émérite de la laïcité, toujours sur la brèche, Jean Baubérot (ancien président du GSRL, entre autres casquettes).
La clarté, la fraicheur et la complémentarité de leurs regards croisés fait de ce livre, destiné aux enfants, un très joli cadeau pour construire la France laïque et apaisée que nos enfants méritent.
C'est un hommage ô combien mérité: Jean Baubérot, double spécialiste de la laïcité et du protestantisme, retrace dans l'hebdomadaire Réforme 40 ans de carrière du sociologue Jean-Paul Willaime, directeur d'études émérite à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes (section des sciences religieuses), qui a fait valoir ses droits à la retraite.
Un hommage qui n'a rien d'un embaumement, tant Jean-Paul Willaime, sur les protestantismes, le pluralisme religieux, l'éducation du fait religieux à l'école ou la laïcité, a encore beaucoup à nous apporter car "Dieu merci", l'oeuvre va plus loin, et se poursuit plus longtemps, qu'une carrière administrative.
En cette période de rentrée, signalons la reprise des séminaires internes du laboratoire GSRL (Groupe Sociétés Religions Laïcités) à Paris, avec une très belle séance programmée pour le 24 septembre 2015.
Au menu, des interventions de Jean Baubérot (sur son livre consacré aux sept laïcités), Philippe Portier et Céline Béraud sur les métamorphoses du catholicisme français au miroir du débat de société sur le "mariage pour tous", à partir de leur ouvrage (couverture ci-contre).
Respect Mag n'est pas une revue de sciences sociales.
En témoignent par exemple les deux erreurs dans la présentation de Jean Baubérot, interviewé ce mois-ci (il n'est pas directeur actuel du GSRL, et le GSRL ne s'appelle plus Groupe de Sociologie des Religions et de Laïcité).
Mais c'est une fort belle revue, utile, engagée et dynamique, qui nourrit et éclaire le débat sur le "vivre ensemble" en France, comme dans ce superbe dossier interactif en cinq volets sur la LAICITE, proposé gratuitement sur le site du magazine. Un "must".
A noter le superbe numéro spécial du magazine SCIENCES HUMAINES (n° 270S) de mai 2015, consacré en particulier à la philosophie aujourd'hui, "penseurs et débats".
Mais surprise du chef, on trouvera aussi un sous-dossier fort bien troussé sur la laïcité, "le conflit des modèles" (p.24 à 31). Outre une présentation du dernier ouvrage de Jean Baubérot sur les sept familles de la laïcité, on trouvera des propositions pour "refonder la laïcité", avec notamment une contribution (que j'ai particulièrement appréciée) de Laurence Loeffel (ci-contre), qui plaide pour "importer la culture du débat à l'école", car "la prise en compte des désaccords est nécessaire à la vitalité démocratique" (p.31).
En ce samedi 4 octobre 2014, le Yom Kippour (Grand Pardon) et l'Aid el Adha (fête du sacrifice) sont célébrés en même temps par les Juifs et les musulmans du monde entier, notamment en France.
Cela fait 33 ans que cette concomitance ne s'était pas produite.
L'occasion de rappeler qu'en-dehors des commémorations liées aux guerres ou à la Révolution, la France n'a pour l'instant que des fêtes catholiques à son calendrier de jours fériés...
Alors que la Commission Stasi sur la laïcité (et Jean Baubérot en particulier), relayée plus tard par des personnalités comme Eva Joly ou Dounia Bouzar, ont prôné à juste titre d'élargir le calendrier.
Dans l'histoire de la laïcité, Jean Jaurès (1859-1914) n'est pas une figure anecdotique.
Après avoir soutenu la ligne dure d'Emile Combes, Jaurès s'était rallié à la démarche souple et pragmatique d'Aristide Briand, privilégiant la méthode plutôt que le dogme, comme le souligne Jean Baubérot dans le n°3572 que Réforme a consacré au sujet (p.5).
C'était par ailleurs un "mystique pas comme les autres", fasciné par la spiritualité et puissamment charismatique, comme l'expliquent Eric Vinson et Sophie Viguier-Vinson dans Jaurès le prophète (Albin Michel, 2014).
Lien.
Voici 100 ans disparaissaient deux grandes figures de la République française, Jean Jaurès et Francis de Pressensé (ci-contre), lequel était fils du pasteur et sénateur protestant libriste Edmond de Pressens.
L'occasion d'une très belle journée d'étude organisée le samedi 10 mai 2014 par un groupe de travail de la Ligue des Droits de l'Homme (LDH), la Société d'études jaurésiennes et la Société de l'Histoire du Protestantisme Français (SHPF). On y écoutera notamment avec plaisir quelques excellents spécialistes du protestantisme, tels André Encrevé, Jean Baubérot et Rémi Fabre.
Programme téléchargeable ici (PDF)
Ce beau titre trouvé par le journal Réforme, cette semaine, illustre bien la tension qui travaille l'itinéraire du chercheur, universitaire et prolifique auteur Jean Baubérot (GSRL), très grande figure de la scène intellectuelle française depuis 40 ans autour des questions de laïcité, interculturalité, citoyenneté, protestantisme.
On la retrouve dans Une si vive révolte, autobiographie très attendue, préfacée par Edwy Plénel, qui sort en librairie après-demain (15 février) aux éditions de l'Atelier. Un must! A ne pas manquer pour les parisiens, une table-ronde, ce soir, avec Antoine Nouis (directeur de Réforme) et Laurent Schlumberger (président de l'EPUF) organisée à la Maison du protestantisme, 47, rue de Clichy (Paris 9e).
"Puritain anglais venu en Amérique en 1630 pour fuir la persécution royale, Roger Williams (environ 1603- 1683) est considéré comme le père de la liberté religieuse aux Etats-Unis et l'un des premiers à avoir pensé la neutralité de l'Etat en matière religieuse".
Ce rappel de Marc-Olivier Bherer, auteur d'un bel article du quotidien Le Monde sur Roger Williams, donne la mesure de l'immense intérêt du numéro spécial Hors Série que la revue ETR (Etudes théologiques et religieuses) a consacré à Roger Williams, dont une statue orne le mur des Réformateurs (mur mémorial visité en 2008 par votre serviteur, preuve ci-contre).
Parmi les nombreuses réactions à la décision du pape des catholiques, Benoît XVI, de démissionner de sa charge, celle de mon collègue Jean Baubérot (EPHE) vaut le détour. Loin des commentaires convenus, il propose que la démission annoncée se double d'une réflexion sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat au Vatican. Fait oublié, le Vatican est en effet, au plan politique, la dernière dictature d'Europe de l'Ouest, dans l'indifférence de médias anesthésiés par l'habitude d'y voir surtout le pôle exécutif de l'Eglise catholique. Or, si ce pôle est légitime (l'Eglise catholique a le droit de choisir un fonctionnement autocratique "top-down"), l'institution politique et étatique du Vatican l'est beaucoup moins à l'âge démocratique.
Pourquoi pas séparer les deux, en effet? Une papauté qui dirigerait exclusivement l'Eglise catholique, et des institutions politiques séparées, démocratisées, qui prendraient en charge l'Etat du Vatican. Lien ici (Médiapart).
L'excellent site de débat communautaire qu'est Oumma.com a commencé hier à évoquer le sujet, ainsi que d'autres journaux, mais nul doute qu'il va s'amplifier dans les prochains jours: une jeune-fille, Khadija, a été priée de retourner chez-elle et de se changer avant de pouvoir entrer dans son lycée, l'établissement Edmond Rostand de St-Ouen l'Aumone (dpt 95, France).
Motif: sa jupe gitane, jugée trop longue, apparaît comme un signe religieux. Vade retro!