mahalia jackson
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L'expo 500 ans de protestantisme à l'affiche à la FLTE Vaux-sur-Seine
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Dixieland Gospel (7), South USA: We shall overcome
Ce chant imprégné d'un référentiel biblique implicite (Evangile de Jean, 8:32 notamment) a marqué l'histoire contemporaine du Sud des Etats-Unis.
Il appartient au registre de la "Protest Song", c'est-à-dire qu'il s'agit d'une chanson militante, destinée à mobiliser au nom d'une cause.
Composé à l'origine en 1947 (dans une version un peu différente de la version actuelle), à partir d'inspirations plus anciennes, il s'agit d'un Gospel au rythme simple et efficace, très entraînant, optimiste, tourné vers la perspective de la victoire (spirituelle et socio-politique).
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Dixieland Gospel (4), South USA: Go Tell it on the Mountain
Le chant Go Tell it on the Moutain fait partie des plus célèbres du registre Gospel.
Il était chanté par les esclaves dans les plantations du Sud des Etats-Unis, puis a été repris et réadapté de génération en génération, sans jamais perdre de sa popularité.
Comme tous les grands classiques, il en existe plusieurs versions. Celle de Mahalia Jackson (1911-1972), la "reine du Gospel", est une des plus célèbres.
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Marva Wright (1948-2010)
C'est une figure importante de la scène Gospel and Blues qui a tiré sa référence, le 23 mars dernier. Surnommée "la reine du Blues de la Nouvelle Orléans", Marva Wright laisse une oeuvre vocale marquée par les standards du Jazz, du Gospel, mais surtout par une interprétation poussée et personnelle du Blues.
Fille de pasteur baptiste, baptiste elle-même, elle avait connu très tôt (à 9 ans) la diva du Gospel Mahalia Jackson, amie proche de sa mère (lien). Figure majeure de la scène du Blues, elle était bien connue du public français, devant lequelle elle s'est produite. Elle avait perdu sa maison et ses biens à cause de l'ouragan Katrina qui dévasta la Nouvelle Orléans en 2005. Mais elle a chanté jusqu'à l'AVC qui l'a emportée.