En France, face au conservatisme d'un gouvernement Hollande/Valls à la dérive, qui a échoué à relancer l'activité, reserré le garot des prélèvements obligatoires, restreint les libertés, banalisé le mensonge politique, accentué la casse de l'école républicaine, générant plus d'un million de chômeurs supplémentaires depuis 2012, deux options principales se présentent.
D'une part, des offres démagogiques, soit nobles et généreuses (Mélenchon), soit haineuses et dangereuses (Le Pen)... qui n'offrent pas de solutions.
D'autre part, un réformisme drastique mais salvateur, qui désenfle l'Etat-obèse (vice record mondial OCDE des prélèvements obligatoires) sans tomber dans le néo-libéralisme débridé. Ce réformisme républicain est le seul à même de donner un bel avenir au kaléidoscope des enfants de France, au lieu de continuer à sacrifier ces derniers à la préservation des avantages acquis.
Ian Paisley, leader religieux et politique nord-irlandais décédé hier, n'était pas seulement un géant par la taille. Fondateur d'une Eglise presbytérienne libre (fondamentaliste) et leader politique de tout premier plan, il a marqué de sa haute taille l'horizon britannique durant plus d'un demi-siècle.