Conduit avec compétence et efficacité par Jean-Louis Bianco et Nicolas Cadène, l’Observatoire de la laïcité a remis, mardi 15 mai 2018, son cinquième rapport annuel au président français Emmanuel Macron.
On peut en consulter la teneur ici (lien).
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Conduit avec compétence et efficacité par Jean-Louis Bianco et Nicolas Cadène, l’Observatoire de la laïcité a remis, mardi 15 mai 2018, son cinquième rapport annuel au président français Emmanuel Macron.
On peut en consulter la teneur ici (lien).
Epilogue de la très large mobilisation universitaire en faveur de la poursuite du travail efficace et serein de l'Observatoire de la laïcité autour de Jean-Louis Bianco, on a appris cette semaine qu'à la suite d'une entrevue d'une heure entre ce dernier et le Premier Ministre français Manuel Valls, Jean-Louis Bianco s'est trouvé conforté.
Le voilà, avec son équipe, en mesure de poursuivre et développer le très bon travail engagé.
Comme on le faisait observer tantôt au GSRL, cet arbitrage n'est nullement la victoire d'une laïcité contre une autre, contrairement à ce que certains voudraient faire croire. C'est la victoire de la laïcité contre les instrumentalisations partisanes, idéologisées et dénuées d'expertise empirique ou juridique.
Dans une missive au président de la République, 150 universitaires et chercheurs (dont votre serviteur) rappellent le «travail salutaire» à la tête de l’Observatoire de la laïcité de Jean-Louis Bianco et Nicolas Cadène alors qu’ils sont contestés par le Premier ministre.
On est en plein paradoxe. Le premier Ministre français Manuel Valls, qu'on a connu beaucoup mieux inspiré, a quelque peu égratigné l'exigence laïque en volant au secours, devant les amis du CRIF, d'une intellectuelle retraitée de plus en plus citée par le Front National, dont de récents propos sur Europe 1 contribuent à banaliser l'islamophobie.
Et pourtant, le Premier ministre actuel de la République française s'est cru compétent, tel un pompier pyromane, pour donner des leçons de laïcité à l'excellent travail d'équipe conduit par Nicolas Cadène (rapporteur) et Jean-Louis Bianco (président) à la tête de l'Observatoire de la Laïcité, une structure publique qui s'évertue à défendre et sauver le socle laïque dont la France se réclame.
La quotidien Le Monde résume certains aspects de ce rififi (lien) et Jean-Louis Bianco s'est exprimé (lien).
L'intégrisme religieux et l'intégrisme séculariste contraignent les consciences, sont tentés par la censure des différences déplaisantes, et poussent à l'intolérance.
Le premier, en France, est bien ciblé, et il y a du boulot! Le second, beaucoup moins, au point qu'il voudrait se grimer en pseudo-laïcité, alors qu'il en est la négation hideuse.
Ces deux intégrismes menacent, en France, le pacte laïque et les valeurs de la République. Nicolas Cadène, dans une réflexion pondérée, trace un an après les attentats contre Charlie Hebdo, le chemin d'une laïcité forte et pacifiée, au travers d'un bilan et d'une analyse à lire absolument.
C'est dans L'Express.
Lien.
Dans le numéro du magazine Marianne du 13 au 19 février 2015, à noter, à la page 51, une très éclairante (et salubre!) tribune de Jean-Louis Bianco et Nicolas Cadène (Observatoire de la laïcité).
A rebours des effets de manche et des incantations démagogiques, ils rappellent notamment que "la laïcité, c'est d'abord une liberté. Celle de croire ou de ne pas croire, et de l'exprimer dans les limites de la liberté d'autrui. La laïcité n'est pas une conviction mais le cadre qui les autorise toutes".
L'article n'est pas en accès libre sur le site de Marianne, mais peut se retrouver notamment sur le Fil Twitter de Nicolas Cadène (lien).