L'actualité française fait de plus en plus sourire (il vaut mieux en rire), avec un chômage au niveau stratosphérique, des échecs législatifs en cascade (réforme de la constitution, loi travail etc), d'improbables formations anti-radicalisation sur fond de dérives racistes du discours (Cf. l'affaire Rossignol), et un premier ministre cherchant désespérément le "sursaut 2016" (lien).
Certains ferment les yeux. D'autres se précipitent pour se servir des beaux restes laissés sur le buffet rose pâle, avant la débâcle annoncée pour 2017. Beaucoup se désespèrent...
Reste le recul lucide de l'Histoire. Dans ce contexte délétère, ce recul est plus que jamais nécessaire pour résister aux écrans de fumée et se donner de l'air, voire un horizon.
Vue sous cet angle, la géopolitique française, obstinément pro-wahhabite (alliances avec les pétromonarchies, juteux contrats de ventes d'armes, liens personnels avec le Qatar, etc.), affiche ses limites face aux enjeux sécuritaires actuels. Alors que la position russe, entre autres, paraît bien plus respectueuse des faits.