Conduite par Françoise Caron, la Fédération Nationale des Associations Familiales Protestantes est à l'image des évolutions du protestantisme français: les évangéliques y sont devenus largement majoritaire.
Cela ne signifie pas pour autant que tous ses membres sont évangéliques. Les luthéro-réformés, autrefois majoritaires, en font toujours partie.
Et ils sont d'ailleurs intégrés (cf. astérisque sur la diapo 1 ci-contre) dans la passionnante enquête quantitative sur les familles protestantes/évangéliques qui vient d'être réalisée, et mise à disposition gracieusement.On y retrouve un certain nombre de traits caractéristiques, dont un conservatisme éthique et un fort taux d'engagement dans des oeuvres bénévoles.
Intitulée "Qui sont les familles protestantes évangéliques", basée sur un échantillon de 636 réponses, elle est téléchargeable ici (lien).



Cela fait belle lurette que les évangéliques ont quitté le strapontin qu'on leur réservait dans le protestantisme français. Leur centralité s'affirme désormais non plus seulement en termes statistiques (ils rassemblent la majorité des pratiquants et des lieux de culte protestant), mais aussi en termes institutionnels. Après la FPF, conduite par l'évangélique Claude Baty entre 2007 et 2013, voici venu le tour des 

