Les études en sciences sociales des religions ont encore beaucoup à découvrir sur l’engagement concret des femmes dans les sphères religieuses et plus encore sur les divers féminismes religieux. Il a fallu l’impulsion des mouvements des femmes des années 1970 puis le développement des études sur les femmes et le genre pour que l’on s’empare de ces sujets d’une façon plus analytique. Il s’agissait d’expliquer leur place ou leur rôle, non plus par leur « nature », mais par des rapports sociaux passés et présents.
Un précieux ouvrage collectif dirigé par Blandine Chélini-Pont et Florence Rochefort, du GSRL, dont la suite de la présentation peut être lue ici (lien).
La France est aujourd’hui plurielle par ses populations et leurs croyances. Gérer les sociétés plurielles, c’est être capable de valoriser nos différences tout en étant liés par la cohésion sociale, ce ciment obtenu par l’adhésion éminente aux valeurs communes en dépit de tous éléments de différenciation. Cela est plus compliqué que la cohésion en société moniste, mais ces nécessaires solutions complexes sont celles de sociétés riches de leur diversité. C’est ce à quoi contribue la laïcité en tension permanente entre ces deux logiques : intégratrice et différentialiste.




