Le 14 février dernier, le laboratoire GSRL s'est réuni en séminaire interne avec Nicolas Meylan (médiéviste, Université de Lausanne), autour du thème: «Classifier les religions, classifier le monde. Le cas du Game of Throne de George Martin». Son exposé a été suivi par celui de Renaud Rochette (responsable formation/recherche, EPHE-IESR), sur le thème: «Étudier le religieux fictif : approches et problèmes».
Nicolas Meylan a ouvert le ban en rappelant l’impact social colossal de la série Game of Throne (60 millions de volumes vendus pour le moment). S’appuyant surtout sur les livres parus, il a pointé les références historiques de l’auteur, George Martin, et a souligné l’ampleur des interprétations possibles. Il a notamment mentionné l’ouvrage Le trône de fer ou le pouvoir de sang de Stéphane Rolet (Presses Universitaires François Rabelais, 2014).
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Savoir s’exprimer de manière claire et convaincante a toujours constitué une qualité humaine essentielle. 
Avec quel pays la France partage-t-elle sa plus longue frontière terrestre?
En matière d'abus sexuel ou de harcèlement, le tremblement de terre salutaire encouragé par le mouvement #Metoo n'en a pas fini de secouer les institutions d'encadrement collectif.
Le protestantisme est généralement réputé étranger à la Lorraine. Pourtant, la diversité géopolitique de l'espace lorrain à l'époque moderne, puis sa partition tragique à l'époque contemporaine, font de ce territoire un lieu de diffusion contrastée des réformes protestantes, dans leur diversité. 




Le passage du religieux au spirituel est-il la marque de ce XXIe siècle? La religion, avec ses corpus dogmatiques et ses clergés, céderait du terrain devant des pratiques spirituelles moins régulées, réputées plus “libres”. L’anthropologie religieuse de l’Europe semble attester d’une soif de spiritualité “hors pistes” (cf. Yves Lambert). Mais on manque de postes d’observation pour évaluer ces dynamiques.