Disparue trop tôt cette semaine en République Centrafricaine, la photo-journaliste indépendante Camille Lepage, 26 ans, laisse derrière elle une oeuvre déjà considérable, publiée dans les plus grands journaux.
De très nombreux hommages lui ont fait honneur (l'un des meilleurs est celui, en anglais, de Nicholas Kulish, ici).
Une relecture de son impressionnant apport documentaire, d'une étonnante maturité, est une manière de continuer à faire vivre ce regard précieux, engagé, proche des gens, sur des terrains trop oubliés comme la RCA (Centrafrique) ou le Soudan du Sud (où elle a vécu deux ans dans la capitale, Juba).














Aujourd'hui est le "Jour J" du départ pour le Soudan du Sud, via l'Ethiopie avec mes tablettes de Malarone dans les poches (médicament anti-palu)... Les jours prochains, je ferai en sorte de pré-programmer quelques notes sur le terrain de Juba où je vais enquêter, sans aucune garantie de pouvoir les compléter sur place en raison d'un accès sans doute délicat à internet.


Dans l'histoire politique contemporaine, ce 9 juillet 2011 restera marqué d'une pierre blanche.