Il y a deux ans, les Angels Music Awards ont ouvert une nouvelle page des croisements contemporains entre musique et christianisme en France. Oecuméniques, ouverts à tous les styles de musique, ils ont notamment primé les talentueuses artistes Gospel francophones Mélina Ondjani et Jessica Dorsey (ci-contre).
Rebelote en cette année 2017, avec une quinzaine d'artistes nominés, et la liste définitive de celles et ceux qui se produiront en "live" à l'Olympia, ce 4 juillet 2017 (lien): on compte le Collectif Believe, la chanteuse pop Victoria Picone, le groupe de pop louange Uni’T, Sœur Agathe, le groupe de Folk Yatal, le pasteur de louange Dan Luiten, le groupe de rock Le Fraternel, celui de hip-hop Leader Vocal, ou encore de gospel urbain New Gospel family. Le concert se veut « représentatif de différents styles et milieux ».
Joni Sledge s'en est allée le mois dernier dans sa maison à Phoenix (Arizona). Elle était l'une des quatre interprètes du groupe américain Disco Sister Sledge, à qui l'on doit notamment le "hit" WE ARE FAMILY (1979).








Marguerite Yourcenar (1903-1987) est la première femme à être entrée à l’Académie Française, élue par un parterre 100% masculin. C’était en 1980. Elle reste aujourd’hui une des plus célèbres écrivaines de la francophonie. Sa plume d’une exquise élégance, son intelligence acérée, sa finesse psychologique, sa puissance narrative et sa capacité d’empathie littéraire ont produit une oeuvre immense, indémodable.



Alors que la société française sombre dans une sinistrose, une impuissance gouvernementale et une peur de la réforme qui augurent mal des élections de 2017, ouvrons les fenêtres, changeons d'air et proposons à la réflexion, comme source visuelle et sonore, ce magnifique clip vidéo 


En ouvrant sa première édition par l’interprétation d’un groupe non hexagonal, venu du Québec (Canada), le premier opus des Angels Music Awards a lancé un signal fort: point de repli hexagonal, cap sur l’ouverture francophone. Mais pourquoi, et au service de quelle vision?



Expression particulièrement vivace d'une culture protestante francophone créolisée, la musique Gospel est à la mode. Le "milieu social" qui la porte n'en est pas moins confronté à plusieurs défis et enjeux.
Nourrie par le terreau protestant tout en s'ouvrant sur de très larges publics, la musique Gospel francophone a ses interprètes, s'appuie sur un marché repérable et se déploie sur un réseau scénique religieux (églises) et profane (du Palais omnisport de Bercy aux salles municipales).

A l'entrée des années 2000, alors que le nouveau succès public du "Gospel français" ou francophone ne se dément pas, de nombreux groupes continuent à voir le jour et les publics s'élargissent, conduisant à investir les plus grandes salles de spectacle disponibles. Ces ensembles ne sont pas l'apanage de chantres d'origine africaine ou caribéenne : de plus en plus de métropolitains s'approprient activement cette musique en s'insérant dans des chorales Gospel, voire en en créant de toute pièce.