En Afrique contemporaine, une des nombreuses logiques sociales à l'oeuvre aujourd'hui dans la version postcoloniale de ce qu'il est convenu d'appeler "l'Evangile de la prospérité" (combinant offre de salut évangélique et appel à la prospérité physique et matérielle), c'est de faire oublier un stigmate.
Celui du temps des missions européennes où les bons sentiments (et les nobles intentions) cohabitaient avec le stéréotype du "pauvre Africain", dont les tirelires missionnaires étudiées par la chercheuse Anne Ruolt (GSRL) fournissent un exemple saisissant. Elle a présenté le fruit de ses recherches à la journée AFHRC du 30 septembre dernier.