Après avoir durant plus d’un millénaire construit leurs représentations du christianisme en relation avec les velléités de conquête des puissances européennes du Nord, les populations musulmanes du Maghreb sont désormais exposées à un christianisme africain venu du Sud, dégagé de toute culture de domination et porteur de connivences culturelles et religieuse inédites.
Ce christianisme, autonome ou appuyé principalement par des églises mères du continent africain, se déploie par le bas, dans les marges de ces sociétés, en périphérie des villes, dans les quartiers où séjournent les migrants. — Bernard Coyault (EHESS - IMAF)
Il faut courir au Campus CONDORCET, découvrir la magnifique exposition "Dieu va ouvrir la mer", fruit d’un compagnonnage et de terrains partagés entre un photographe et deux chercheurs anthropologues, Malik Nejmi , Sophie Bava (Institut de recherche pour le développement) & Bernard Coyault (EHESS - Institut des mondes africains).
Du 19 au 23 avril 2022, les locaux de l'EHESS sur le Campus Condorcet (Aubervilliers) ont été l'objet d'une occupation accompagnée de nombreuses dégradations. Ce qui a entraîné, en cascade, la fermeture de tout le campus, dont de nombreux bâtiments de recherche qui n'étaient pas a priori affectés par cette occupation.
A l'heure où se pose la question du positionnement des religions face aux mutations du système-monde sous l'effet de la Pandémie Covid19, les débats sur les "théologies de la prospérité" sont remis à l'honneur.

En Haïti, l’État est faible, instable. Les Organisations Non Gouvernementales internationales, riches et puissantes, donnent l’impression de gouverner à sa place au mépris des initiatives locales. Les désastres naturels, parce qu’ils nécessitent dans l’urgence l’intervention de l’aide extérieure, amplifient encore cette situation. Après le passage de l’ouragan Matthew qui a ravagé le sud du pays en 2016, la colère des Haïtiens contre la toute-puissance des ONG est montée d’un cran. Ils veulent être considérés comme des acteurs de leur société et non pas comme des victimes. (...)
Connaissez-vous l'
La décolonisation des esprits prend plus de temps que la décolonisation politique.



On réduit trop souvent encore l'islam au sunnisme. Or, le chiisme en constitue une composante majeure. Présents en France, les chiites sont pour l'heure fort peu étudiés dans l'hexagone. BOnne nouvelle, la prochaine rencontre du programme GSRL "Dieu change à Paris" que je coordonne avec Martine Cohen portera sur "Les communautés chiites en Ile de France. Implantations et circulations".














