Nathalie Luca, anthropologue et directrice du laboratoire CESOR, revendique la construction d’une anthropologie de l’espérance, de l’optimisme, du “Croire en acte”, sur la base d’études de terrain attentives aux “situations de mise en espérance”. En Corée, la mobilisation après la Seconde Guerre Mondiale et la guerre fratricide entre le Sud et le Nord a ouvert les conditions d’un “alignement des désirs”, pour faire sortir la société sud-coréenne du sous-développement au prix d’une mobilisation de toutes et tous. Cette dynamique s’est poursuivie jusqu’à la fin des années 1990, avant que la cohésion collective ne s’effrite sous l’effet de dynamiques internes et de la Crise asiatique. L’approche du terrain haïtien révèle d’autres situations de mise en espérance, dans un contexte très contrasté.
Son exposé, présenté au séminaire interne d'octobre 2019 au GSRL, nous permet d'en savoir plus.