Comment ont voté les protestants au premier tour des élections Présidentielles 2017?
Un sondage IFOP exclusif pour Pèlerin Magazine permet d'en avoir une idée (lien).
Décryptage.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Comment ont voté les protestants au premier tour des élections Présidentielles 2017?
Un sondage IFOP exclusif pour Pèlerin Magazine permet d'en avoir une idée (lien).
Décryptage.
Comment les Français perçoivent-ils la laïcité en cette fin d'année 2015 bien troublée?
D'utiles éléments de réponse sont à puiser dans le sondage IFOP rendu public il y a quelques jours, sur la base d'un échantillon représentatif de 1004 personnes.
Il s'intitule "Les français et la laïcité", et peut être téléchargé ici.
Dans le magazine Elle du 5 avril 2013, la star de la pop Rihanna affirme qu'elle poste sur Instagram "toute ma vie, que je sois en train de fumer de l'herbe, de lire un verset de la Bible ou avec mon meilleur ami" (p.124). Elle commente: "je sais c'est dingue".
Pas tant que ça. L'enquête américaine State of the Bible 2013 nous rappelle en effet que 60% de Américains lisent la Bible entre une ou deux fois par an et une fois par jour.
A titre de comparaison, un sondage IPSOS 2010 donne la statistique de 16% de Français qui lisent la Bible au moins quelques fois par an (3% la lisent tous les jours, contre 13% des Américains).
Et pour les protestants français spécifiquement, l'IFOP, en 2010, fournit ces chiffres: 46% de lecteurs mensuels de la Bible (17% des luthéro-réformés et 74% des évangéliques la lisent au moins une fois par semaine).
Suite à la grande enquête IFOP 2010 sur les protestants français, détaillée et analysée dans La Nouvelle France protestante (ouvrage collectif publié en 2011), réjouissons-nous de l'initiative des Associations Famiales protestantes (AFP), qui ont commandé une nouvelle enquête sur "les protestants de France" (2012) dont les résultats complets ont été mis en ligne depuis peu sur le site des AFP (lien).
Comme le souligne Jean-Paul Willaime (GSRL) dans l'hebdomadaire Réforme, "La recomposition est confirmée", notamment autour d'un protestantisme évangélique qui, d'après ce sondage, pèse les 3/4 des pratiquants réguliers au sein du protestantisme français de 2012.
Avec une vraie générosité, l'IFOP a remis en circulation, gratuitement, un sondage réalisé au moment de Vatican II (concile ouvert par Jean XXIII, ci-contre), qui dresse un riche état des lieux de l’image de la religion catholique en France au début des années 60 à travers la présence et le rôle de l’Eglise dans la société et la vie politique et morale.
La question de la place des prêtres et leur situation sociale, des vocations, ou encore des évolutions liturgiques sont ainsi abordées par les Français, pratiquants ou non. Téléchargement gratuit ici.
Aujourd'hui, 80% des Françaises et des Français sont baptisés dans l'Eglise catholique. C'est considérable. Mais ils étaient 92% en 1961, au moment du Concile Vatican II. Surtout, en 1961, plus d'un tiers des Français allait à la messe tous les dimanches (35%).
Seulement 6% font de même aujourd'hui (baisse de 29 points en 50 ans). C'est à un véritable effondrement de la pratique catholique qu'on assiste. Un sondage IFOP, rendu public le 9 octobre 2012, nous dit tout. Il est consultable gratuitement (lien), et commenté par le quotidien La Croix (lien).
Il y a quelques semaines, l'hebdomadaire Réforme (n° 3458 du 29 mars 2012) a proposé une intéressante enquête sur le vote protestant, basée sur un sondage IFOP réalisé du 9 janvier au 23 mars 2012, sur un petit échantillon de 410 protestants. Cette enquête a déjà été commentée dans ce blog (note du 30 mars 2012).
Cette enquête montrait que les protestants seraient aujourd'hui plus à droite que la moyenne des Français, ce qui confirme des données précédentes. La raison? Jean-Paul Willaime, qui analyse très finement les données, en proposait deux.
Un sondage IFOP, dépouillé et commenté cette semaine par l'hebdomadaire protestant français Réforme, nous l'apprend: les protestants français se révèleraient aujourd'hui nettement plus à droite que la moyenne de la population française.
Ainsi, au second tour des élections présidentielles, 53,5 % des protestants interrogés par l'IFOP (mars 2012) disent soutenir Nicolas Sarkozy, contre 46% pour l’ensemble des Français!
Il n'est pas trop tard pour le signaler, d'autant que ces résultats ont un lien avec les questions socioreligieuses que nous étudions: un sondage IFOP rendu public à la fin du mois dernier, pour le quotidien La Croix, confirme le pessimisme record des Français.
Russes, Allemands, Américains, Allemands, Chinois, tous voient l'avenir en couleurs plus roses. Parce qu'ils ont moins à perdre? Pas toujours.
Sans doute aussi parce que le rapport au réel y est plus sain qu'en France (oui, oui, même en Russie et en Chine!). Dans l'hexagone, pays pourtant si attachant, on continue à vendre du "rêve" et de l'"idéologiquement correct", alors que c'est le réel (en France et en Europe) qu'il faudrait mieux connaître et façonner, troquant la démagogie des grands mots creux pour une pédagogie de l'avenir. Sondage téléchargeable ici.
Journaliste chevronné et pertinent, Henrik Lindell a signé, il y a quelques jours, un article dans l’hebdomadaire La Vie au sujet d’une enquête quantitative conduite aux Etats-Unis par un institut de recherche lié à la Convention baptiste du Sud.
L’objet portait sur le créationnisme. Où l’on découvre notamment que 82% des pasteurs protestants américains interrogés estiment qu’Adam et Eve ont été des personnes réellement existantes. Je vous invite à lire cet article éclairant, en cliquant ici.
Mais il y a plus.
Avec les catholiques, les juifs et les musulmans, les protestants comptent parmi les principales familles spirituelles de France. Mais les connaît-on? C'est pour y voir plus clair que sous le patronage de la Fédération Protestante de France (FPF), portée en particulier par l'impulsion de Claude Baty et l'efficacité de Muriel Ménanteau, un grand colloque organisé par le laboratoire GSRL s'était déroulé entre les 18 et 20 novembre 2010 à Paris.
Il avait réuni de nombreux chercheurs, dont, ci-contre, Denis Pelletier (président de séance), Christopher Sinclair et Jean-Yves Carluer (intervenants).
Bonne nouvelle: le fruit de ce travail universitaire va être publié très bientôt.
Bonne nouvelle: le projet de publication du colloque "Les protestants en France, une famille recomposée" avance bien! Bientôt plus d'infos sur ce blog.
En attendant, l'effet à longue portée du grand sondage IFOP sur les protestants de France continue à se faire sentir, avec notamment cette semaine un excellent dossier, dans l'hebdomadaire Réforme, au sujet des convertis qui intègrent l'Eglise Réformée de France.
On ne saurait trop le rappeler: non, non, non, les évangéliques n'ont pas le monopole des convertis ou des néophytes.
13% des réformés ne viennent pas du protestantisme (IFOP 2010). Pour en savoir plus, tout est dans le n°3403 de Réforme (semaine du 10 février 2011)
Avec le brio qu'on lui connaît, Jean-Paul Willaime (ci-contre) a apporté hier les conclusions du colloque sur la "famille recomposée" du protestantisme français aujourd'hui.
Nous reviendrons ici plus en détail sur cette grande manifestation scientifique, mais pour l'heure, je signale l'immense intérêt des données complètes des deux sondages IFOP 2010 sur les protestants, rendues publiques le 18 novembre au soir.
Bingo, on peut notamment les télécharger sur le site du journal Réforme!