Le procès de Fariba Adelkhah et de Roland Marchal s’ouvrira le 3 mars 2020 à Téhéran, a déclaré mardi leur avocat, Me Saïd Dehqan à l’Agence France-Presse.
Soutien total à ces chercheurs incarcérés arbitrairement en Iran.
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Le procès de Fariba Adelkhah et de Roland Marchal s’ouvrira le 3 mars 2020 à Téhéran, a déclaré mardi leur avocat, Me Saïd Dehqan à l’Agence France-Presse.
Soutien total à ces chercheurs incarcérés arbitrairement en Iran.
Mardi 24 décembre, après sept mois de détention à Téhéran, la chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah, qui est accusée d’espionnage par la justice de la République islamique, a entamé une grève de la faim avec une de ses codétenues, l’universitaire australienne Kylie Moore-Gilbert.
Dans une lettre que les deux femmes ont pu faire parvenir de manière clandestine à l’extérieur de la prison où elles sont détenues et qui a été relayée par l’organisation Center for Human Rights In Iran ainsi que par des soutiens de Fariba Adelkhah à Paris, elles annoncent avoir cessé de s’alimenter « au nom de tous les universitaires et les chercheurs en Iran et au Moyen-Orient que l’on emprisonne injustement (…) pour avoir fait leur travail ».
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Colloque annuel dans le cadre de la troisième année de l'Observatoire international du religieux du CERI et du Groupe Sociétés, Religions, Laïcités (GSRL) du CNRS et de l’École pratique des hautes études (EPHE), avec le soutien de la Direction générale des relations internationales et de la stratégie (DGRIS).
Une guerre civile déchire le Soudan du Sud depuis décembre 2013. Elle a généré, avec le conflit yéménite et le conflit syrien, une des plus graves crises humanitaires du début du XXIe siècle. Le conflit inter-sud-soudanais aurait provoqué 382 000 victimes à compter de 2018, et plus de 4 millions de personnes déplacées (dans le pays ou à l'extérieur), sur une population totale estimée à 12,5 millions d'habitants. Ce n'est pas un conflit religieux. Les acteurs confessionnels exercent, dans ce contexte, un rôle de médiateur.
Lire la suite de cette note sur le site de l'Observatoire International du Religieux (CERI/GSRL).
Mon laboratoire, le GSRL, l'a fait via Twitter, ainsi que d'autres institutions: solidaire dès le départ de ma collègue franco-iranienne Fariba Adelkhah, emprisonnée en Iran depuis le 5 juin 2019, je tiens à réaffirmer via cette blognote mon soutien total à ma collègue.
Il faut libérer au plus vite Fariba, emprisonnée sans jugement, et sous des accusations insensées, depuis plus de 3 mois et demi à la prison d'Evin, à Téhéran.
Anthropologue de renom, chercheuse intègre et féconde, directrice de recherches au CERI, notamment auteure de Les paradoxes de l'Iran (Cavalier Bleu), Fariba Adelkhah ne doit pas servir de monnaie d'échange dans un marchandage sordide. Le régime iranien gagnerait à servir son peuple et oeuvrer pour la liberté, plutôt que de surenchérir dans la terreur et l'arbitraire.
Liberté pour Fariba!
A noter ce magnifique colloque organisé par des doctorants du GSRL, du CERI et de l'EHESS. Il porte sur les religions et les relations internationales. Il est prévu le 3 et 4 décembre 2018 à Paris.
Il comporte quatre panels qui traiteront notamment du sionisme chrétien, de la relation entre Eglises chrétiennes et diplomatie, de l'islam comme acteur transnational, et d'une approche comparée de la diplomatie au regard du rôle de la religion.
Ce programme alléchant est consultable ici (PDF).
Il y a indéniablement, dans nos démocraties, un tournant populiste qui a permis, dans de nombreux pays, l’arrivée au pouvoir de forces se réclamant du «vrai peuple» opposé à des élites expertes, corrompues, illégitimes.
Ces courants populistes sollicitent diverses ressources politiques et symboliques, dont le religieux. L’objet de ce colloque organisé à Sciences Po par le CERI et le GSRL est, précisément, d’aborder l’articulation entre populisme et religion selon trois axes, à travers trois tables-rondes.
Programme ici (PDF).
Le rôle des acteurs religieux dans l’espace international n’est pas aisé à définir. D’un coté, on ne peut qu’observer la part croissante prise par ces acteurs dans les enjeux internationaux qu’ils soient diplomatiques, militaires, économiques, sociaux ou culturels;
D’un autre coté, les théories des relations internationales, sur le plan analytique, n’accordent pas toujours à ces acteurs une attention suffisante, les acteurs religieux étant considérés comme des «seconds rôles» sur la scène mondiale, comparativement aux Etats, aux organisations internationales, voire aux groupes armés non étatiques.
Pour nourrir la réflexion et éclairer les enjeux, un appel à communications est lancé pour un colloque CERI/GSRL/IRSEM/CESPRA.
Date limite des propositions, le 15 septembre 2018.
A noter aujourd'hui à Paris une journée de colloque dans le cadre de l'Observatoire International du Religieux, porté depuis l'an dernier par les laboratoires CERI et GSRL et soutenu par le Ministère de la Défense dans une optique de meilleure connaissance de la géopolitique des religions aujourd'hui.
Une première séance a lieu le matin (à laquelle participe votre serviteur). Une seconde séance, publique celle-là, se déroule l'après-midi au CERI, avec le programme ici (lien).
Une présentation de l'Observatoire est par ailleurs consultable sur cette page (lien).
L'enjeu mondial from CERI SciencesPo CNRS on Vimeo.
Fruit d'une collaboration étroite entre le laboratoire CERI (Sciences Po) et le laboratoire GSRL (CNRS/EPHE), l'ouvrage collectif L'Enjeu mondial, Religion et politique, a été publié en ce mois de septembre aux Presses de Sciences Po.
A la publication de cet ouvrage s'ajoute la mise en ligne d'un "site compagnon" sur lequel on trouvera, outre le sommaire, les résumés des chapitres et des illustrations réalisées par l'Atelier de cartographie, plusieurs entretiens vidéo et audio avec les auteurs. Ce site sera enrichi tout au long de l'année.
Fruit d'une collaboration étroite entre le laboratoire CERI (Sciences Po) et le laboratoire GSRL (CNRS/EPHE), l'ouvrage collectif L'Enjeu mondial, Religion et politique, a été publié en ce mois de septembre aux Presses de Sciences Po.
A la publication de cet ouvrage s'ajoute la mise en ligne d'un "site compagnon" sur lequel on trouvera, outre le sommaire, les résumés des chapitres et des illustrations réalisées par l'Atelier de cartographie, plusieurs entretiens vidéo et audio avec les auteurs. Ce site sera enrichi tout au long de l'année.
Dieu n'est pas mort. Il fait de la politique. Partout dans le monde, le religieux est de retour. Son ascendant se ressent à l'intérieur des États comme sur la scène internationale et ce, jusqu’en Occident, où il semblait promis à une irrémédiable occultation. Le constat, enthousiasmant pour les uns, dérangeant pour les autres, est sans appel : la modernité n’a pas induit la disparition sociale, ni surtout politique, du religieux. Trois phénomènes majeurs le traduisent : la polarisation des sociétés partagées entre effacement et réaffirmation des croyances, la politisation renouvelée des religions, la spiritualisation des politiques. Pour autant, il ne s’agit en aucun cas d’un retour aux temps anciens, quand toute vie sociale était configurée par le religieux.
Fruit d’une coopération entre le Centre de recherches internationales de Sciences Po et le Groupe sociétés, religions, laïcités de l’École pratique des hautes études, cet ouvrage révèle toute la complexité d’un espace contemporain en tension perpétuelle entre sécularisation et réenchantement du monde.
En ces temps de montée des populismes et du rejet de l'autre, il faut lire et relire la lumineuse synthèse proposée sur la tolérance par le politologue Denis Lacorne (CERI/ScPo).
Finie, l'époque où l'on en était venu à considérer la religion comme une variable accessoire de la géopolitique! Pour une mise à jour sur ces questions, ne pas manquer le superbe Colloque international organisé par le Centre d’Etudes et de Recherches Internationales de Sciences Po (CERI), en collaboration avec l’IESR-EPHE, le Centre d’Analyse, de Prévision et de Stratégie du Ministère des Affaires étrangères (CAPS) et le Conseiller pour les affaires religieuses du Ministère des Affaires étrangères.
Tenu les 5 et 6 novembre 2013 à Paris, ses responsables scientifiques sont: Denis Lacorne (CERI-Sciences Po), Justin Vaïsse (CAPS), Jean-Paul Willaime (EPHE-IESR). Programme complet ici (PDF).
Actuellement au Brésil (JMJ), terre où l'explosion évangélique a bouleversé les équilibres confessionnels (+16 millions de protestants évangéliques entre 2000 et 2010 selon le recensement), n'oublions pas que le pape François est... argentin.
Or, l'Argentine a longtemps été peu, très peu marquée par l'évangélisme, au contraire de son grand voisin brésilien. Mais est-ce toujours vrai?
Histoire de varier un peu les angles, et de sortir du énième reportage sur le Brésil, voici rien que pour vous un petit survol de l'évangélisme... en Argentine, terre du pape François.
Tout juste paru le 4 octobre 2012, saluons la nouvelle édition mise à jour du désormais classique De la religion en Amérique (déjà évoqué dans ce blog) de l'excellent spécialiste qu'est Denis Lacorne (CERI, Sciences Po).
En 464 pages proposées en format de poche par les éditions Folio Essais, on dispose ici d'un outil irremplaçable, étoffé de précieuses annexes (voir notamment, p.349, la courbe des "sans religion" qui augmente, et la courbe "protestantisme" qui décline).