Sur l'impact des pétrodollars wahhabites de l'Arabie Saoudite et du Qatar, j'assume une position de chercheur et citoyen publiquement engagé: on ne peut pas tenir de discours sérieux sur la lutte contre le terrorisme djihadiste, et fermer les yeux sur les tapis rouges qu'on déroule, en Europe et particulièrement en France, devant des pays féodaux (et quasi esclavagistes) qui alimentent, via réseaux et familles, la radicalisation islamiste.
D'où ce billet pugnace (le titre n'est pas de moi) publié il y a deux mois dans le magazine Christianisme Aujourd'hui, sous le libellé "A contre courant: évangéliques et boycott", avec une mise en perspective historique des traditions de boycott qui ont marqué, chez les protestants évangéliques que j'étudie, certaines luttes du passé.


Continuatrice du Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français (BSHPF), la 






Après le culte spécial du 










Force est de constater que le Jubilé des 500 ans de la Réforme s'avère, pour le moment, fortement eurocentré. Au mieux, on remarquera qu'il est marqué par le poids dominant d'un Occident transatlantique tout de même un peu envahissant (cf. le petit essai de Régis Debray sur "le nouveau pouvoir", qui fait passer les protestantismes des Suds pour des figurants ou de simples relais d'un modèle (néo)protestant transatlantique).



