Les migrants et réfugiés ont des besoins peu éloignés des Français: ils aimeraient tant que l'Etat les "aide" moins, mais qu'à la place du très coûteux paternalisme étatique, parfois hypocrite et peu efficace, ils puissent davantage se prendre en charge sans se faire dépouiller. Qu'on leur lâche un peu la grappe, en quelque sorte.
Exemple très récent à Calais: 72 échoppes de la "jungle de Calais, témoignages admirables de débrouillardise, de désir de s'en sortir, de créativité solidaire et de sens du travail, étaient menacés de démolition imminente par les représentants de l'Etat Obèse français, mécontents du manque de paperasse remplie, et furieux, surtout, de n'avoir pas pu se sucrer suffisamment sur les migrants.
Mais les choses changent: la justice administrative vient de débouter la préfecture (représentante de la République). Les bulldozers de l'Etat attendront. Car la justice estime que ces lieux, malgré leurs carences, remplissent des fonctions essentielles. Procurent du travail. Et tissent du lien.

Face aux politiques du bulldozer ou du cordon sanitaire développées par beaucoup de pays européens, les Eglises évangéliques fonctionnent souvent comme des "Eglises providence" pour les migrants, y compris les sans-papiers, dénués de tout, en quête désespérée de refuge et surtout de chaleur humaine.



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