C'est un des trois meilleurs numéros ASSR des trente dernières années.
La dernière livraison des Archives de Sciences Sociales des Religions (n°195) est un bijou. Intitulé "Usages religieux de la quantification", il propose des matériaux empiriques remarquables, couplés à des analyses croisées impeccables, combinant apport théorique et outils méthodologiques, le tout sur une grande diversité de terrains de recherche (dont le protestantisme, brillamment traité par Jean-Paul Willlaime).
Ce numéro dirigé par Béatrice de Gasquet est ce qui se fait de mieux en sciences sociales des religions aujourd'hui.
A lire et savourer !

A noter ce passionnant dossier thématique sur la religion en Iran, de la revue des Archives de Sciences Sociales des Religions, coordonné par Sabrina Mervin et Sepideh Parsapajouh, avec notamment un article de Stéphane Dudoignon, chercheur statutaire au laboratoire GSRL , sur "L'orthodoxie comme contreculture".
Ce numéro hors-série des ASSR retrace les itinéraires intellectuels des cinq « pionniers » à l’origine de la revue Archives de sociologie des religions, née en 1956 et devenue en 1973 Archives de sciences sociales des religions. Deux d’entre eux, Henri Desroche (1914-1994) et Émile Poulat (1920-2014), sont d’anciens prêtres en rupture d’Église ; deux autres, François-André Isambert (1924-2017) et Jacques Maître (1925-2013), participèrent à la Résistance avant de militer un temps aux côtés du progressisme chrétien. Enfin, Jean Séguy (1925-2007), qui les rejoignit en 1960, avait dû renoncer à une formation dans la Compagnie de Jésus. Tous ont embrassé la science pour faire comprendre et expliquer un objet qui a marqué leur vie.
A consulter absolument, la dernière livraison des
Entre mise en scène et performance, le dossier « Des techniques pour croire » explore le postulat selon lequel croire et faire croire sont d’abord des opérations matérielles, physiques, indissociables de dispositifs techniques dont l'efficacité n'est pas donnée a priori mais dépend du contexte de leur interprétation, de leurs usages et de leurs éventuelles réappropriations. Ces dispositifs sont ici analysés à la rencontre entre l’anthropologie, les Science and Technology Studies et l’histoire religieuse.
La question des conversions religieuses est depuis longtemps l’objet d’un investissement particulier en sciences sociales des religions. Parce qu’elle est généralement vécue par les acteurs comme une expérience logée au cœur de l’intimité, on a cherché à en montrer les déterminants collectifs, à en repérer les régularités formelles, à mettre en séries ses mises en récit. Issu d’un colloque organisé à Sciences Po Paris en février 2016, ce dossier porte sur les conversions à l’islam un regard attentif au terrain, des Pays-Bas à l’Australie en passant par le Royaume-Uni et la France.
Les relations entre les religions et l’économie, que celle-ci soit considérée comme un champ de l’activité sociale ou comme une discipline scientifique, constituent depuis longtemps un domaine de recherche interdisciplinaire doté d’une importante bibliographie (...)
La parution du dernier Bulletin Bibliographique de la revue des 









Je reviens du séminaire interne de mon laboratoire, le 


