Le monde protestant évangélique a perdu une de ses figures phares, avec la disparition du prédicateur latino Luis Palau, qui a tiré sa révérence le 11 mars à l'âge de 86 ans.
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Le monde protestant évangélique a perdu une de ses figures phares, avec la disparition du prédicateur latino Luis Palau, qui a tiré sa révérence le 11 mars à l'âge de 86 ans.
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L'évangélique et évangéliste américain Billy Graham (1918-2018) est la figure religieuse de loin la plus populaire du XXe siècle aux Etats-Unis.
"Pasteur de l'Amérique", "grand prêtre de la religion civile américaine", il a puissamment impacté l'histoire états-unienne tout en conduisant, sur plus de 60 ans, un immense ministère d'évangélisation transnational sur tous les continents. Aussi faut-il saluer le très beau travail pédagogique accompli par Audrey Lasbleiz (sur une idée de Christophe Zimmerlin) au travers d'un documentaire France 2 en deux épisodes:
-Billy Graham, le pasteur de l'Amérique (1/2) : Rendez-vous à la Maison Blanche (diffusé le 8 novembre 2020)
-Billy Graham, le pasteur de l'Amérique : missionnaire sans frontière (2/2), diffusé le 15 novembre et visionnable en replay jusqu'au 22 novembre 2020 au lien suivant :
L'alliance tactique (deal) entre Trump et les 3/4 des évangéliques blancs a-t-elle pris fin avec la défaite de Trump face au ticket démocrate Biden-Harris ?
Il est trop tôt pour le dire.
Au crédit de Donald Trump, on retiendra que lors des élections 2020, le président Trump a largement réussi à rassembler son camp, mobilisant plus d'électeurs qu'en 2016.
La fin de la neutralité du Net, aux Etats-Unis, n'en finit pas de dérouler ses conséquences inquiétantes pour la démocratie. En un mot: les internautes américains restent désormais dans leur "bulle de confort".
En Europe, un internaute musulman et un internaute catholique qui effectuent la même recherche Google trouveront (en gros) les même résultats. Aux Etats-Unis, la liste donnée par Google sera différente.
Aux Etats-Unis, Internet fournit désormais aux consommateurs ce qu'ils aiment (ou ce qui rentre dans le périmètre de leur abonnement). Et élimine les voix différentes, discordantes, critiques. D'où cette polarisation qui marque la société états-unienne, dont on n'a pas fini de mesurer les conséquences.
Il y a deux formes d'islamophobie.
L'une, directe et franche, qui discrimine les musulmans et insulte leur religion.
L'autre, indirecte et paradoxale, qui réagit comme si l'islamisme radical et sa rhétorique représenterait en réalité tous les musulmans.
Un exemple récent de cette seconde islamophobie s'est exprimé dans une tribune de Médiapart, signée par quelques chercheurs.
Habités de bonnes intentions, mais portés par une rhétorique de dénonciation peu scientifique, ces auteurs font mine de croire qu'en ciblant l'islamisme radical violent et séparatiste (qui constitue, de facto, un enjeu de sécurité en Europe, au Sahel etc), Emmanuel Macron s'attaquerait à tous les musulmans!
Quiconque a pris la peine d'écouter et de lire le discours présidentiel sur le séparatisme islamiste (2 octobre 2020) verra pourtant combien Emmanuel Macron s'est bien gardé de tout amalgame (cf. l'analyse nuancée sur SaphirNews de Yassine Ayari).
Grâce à la remarquable synthèse publiée sous la direction d'Anne-Laure Zwilling aux éditions Bayard (lien), on connaît mieux le poids et les réseaux des minorités religieuses en France.
Mais il reste bien des questions, et beaucoup portent sur les réseaux du protestantisme évangélique, acteur religieux français en croissance. Pour apporter quelques éléments de réponse actualisés, voici ci-dessous une représentation visuelle de synthèse, fournie en V2 (après une correction faite grâce à Vincent Miéville, que je remercie).
De grandes églises évangéliques en Amérique latine ou aux États-Unis ne cachent pas un profond scepticisme face à la réalité de l'épidémie et veulent continuer à assurer les rassemblements religieux, malgré les risques.
Quelle est l'attitude de ces mouvements évangéliques en Afrique, notamment en RDC, face au virus?
Éléments de réponse.
Lire la suite ici, une enquête fouillée et très sérieuse de Pierre Desorgues (TV5 Monde)
Une grande enquête de l'institut Barna (proche des protestants évangéliques, qui dominent le paysage chrétien aux Etats-Unis) vient nous apporter des éléments supplémentaires pour appuyer la thèse de la sécularisation de la société américaine. Elle est intitulée "State of the Church 2020".
Cette étude est présentée comme l'enquête la plus approfondie jamais conduite par l'institut Barna depuis 35 ans. Elle révèle notamment que la pratique religieuse est passée, aux Etats-Unis, de 45% en 2000.... à 25% en 2020.
Une mutation majeure.
D'après la plupart des spécialistes, le Brésil comptera autant d'évangéliques que de catholiques en 2035 (cf. infographie Le Monde ci-contre).
L'occasion de pointer une synthèse récente, en anglais, sur les évangéliques/pentecôtistes brésiliens : il s'agit de la synthèse collective publiée en anglais par Eric Miller et Ronald Morgan sur les évangéliques brésiliens au XXIe siècle, aux éditions Palgrave MacMillan, 2019, 364p).
On lira aussi avec profit cet article de l'anthropologue Ronaldo De Almeida, publiée dans la revue Brésil(s) en 2016 (lien).
Paradoxes et tensions internes marquent aujourd'hui le paysage religieux de l''Empire du Milieu.
La Chine est en effet à la fois marquée par une nette progression du christianisme, principalement sous l'effet du protestantisme évangélique (mais aussi de nouvelles églises prophétiques chinoises), par une recrudescence des persécutions anti-religieuses (ciblant principalement musulmans et évangéliques), et enfin, par des exportations croissantes de Bibles vers le reste du monde, notamment vers l'Afrique.
Lien (Religioscope)
À travers l'étude des parcours d'activistes évangéliques, de dirigeants juifs américains et de responsables israéliens, Covenant Brothers, de Daniel Hummel (University of Pennsylvania Press, 2019) décrit et analyse la montée spectaculaire du sionisme chrétien américain après la Seconde Guerre mondiale.
Selon l'auteur, les représentations conventionnelles du mouvement sioniste chrétien - activisme politico-religieux de milieux chrétiens pour soutenir l'État d'Israël - se concentrent trop sur l'eschatologie évangélique (l'Apocalypse, Armageddon etc...). Hummel met plutôt l'accent sur les dispositifs institutionnels, internationaux, interreligieux et intergénérationnels qui cristallisent et nourrissent le soutien évangélique à Israël.
Les réseaux évangéliques tamouls s’appuient sur des missions, comme la Ceylan Pentecostal Mission (CPM), fort active en France, des ministères charismatiques, et l’évangélisation de terrain, via les fidèles et les assemblées locales. Les Eglises tamoules qui en résultent ne sont pas nombreuses en France.
La première est sans doute la « Maison de la foi » implantée à Dieppe en 1953 par Benjamin Selvaratnam (1913-2004). Bernard Boutter a consacré à cet itinéraire pionnier une excellente notice. Elles représenteraient aujourd’hui une quinzaine d’assemblées dans l’hexagone, mais leur décompte précis reste à faire.
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A Pâques 2019, d’effroyables attentats islamistes frappaient le Stri Lanka.
Au travers de l’église évangélique tamoule de Sion, l’une des assemblées visées, le grand public a découvert à cette occasion l’existence d’un protestantisme évangélique tamoul très vivace…
Et pas seulement au Sri Lanka. Premier zoom sur sa présence en France.
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Grâce au beau livre de Fatiha Kaoues (Convertir le monde arabe. L'offensive évangélique (Paris, CNRS éditions, 2018, 238p), on en sait plus sur la progression du protestantisme évangélique au Maghreb et au Proche-Orient.
Dans le rapport des autorités politiques aux Eglises, trois types très différenciés ressortent: pilarisation inégalitaire (Egypte), pluralisme fragile (Liban), et monopole contesté (Algérie).
La vague de répression qui se déploie depuis quelques mois en Algérie en direction de communautés de chrétiens évangéliques du pays illustre ce "monopole contesté". Pour sourcer ces évolutions, qui soulignent le défi que représente le passage à une culture pluraliste, lire cet article de La Croix (lien).
Il détaille les derniers développements, notamment la fermeture de la plus grande église protestante du pays, le 15 octobre 2019.
Professeur associé à l'Université Notre Dame, familier des études qui croisent religion et économie, Darren Dochuk vient de sortir un livre particulièrement fouillé, susceptible d'apporter de nouveaux éclairages sur les recompositions du christianisme aux Etats-Unis dans le contexte de l'essor de l'industrie pétrolière.
"This is one of the best and most original books ever written about the marriage of capitalism and Christianity in America", commente notamment Michael Kazin, professeur à Georgetown University.
On sait que l'une des plus grosses assemblées locales rattachées à la Fédération Protestante de France, la megachurch Paris Centre Chrétien à La Courneuve, a été fondée par un pasteur pentecôtiste indien, Selvaraj Rajiah (1952-2011), dont l'influence a été majeure dans la diversification protestante française depuis 40 ans et la formation d'une nouvelle génération de pasteurs. Mais que sait-on des réseaux pentecôtistes et évangéliques indiens en diaspora?
L'ouvrage publié en 2018 (et réédité cette année en version brochée) de Robbie B.H. Goh nous en apprend plus.
Fruit d'une enquête financée par l'Université de Singapour, cette recherche se penche sur la diaspora indienne protestante (principalement évangélique et pentecôtiste) au travers de dix pays, dont la Suisse.
Rattachée au laboratoire GSRL à Paris, Denise Goulart a consacré sa thèse de doctorat EPHE à une étude croisée de l’action missionnaire de “Jeunesse en Mission” en France et au Brésil.
Dans un entretien à deux volets, elle nous offre un éclairage sur son parcours, son étude sur Jeunesse en Mission, et la comparaison franco-brésilienne.
Lien (Regardsprotestants, Fil-info Francophonie).
Qu’on rencontre des Eglises chinoises en France n’est pas très surprenant au vu du poids démographique de l’Empire du Milieu. En revanche, il est plus étonnant de découvrir des Eglises coréennes au pays de Voltaire.
La lointaine Corée du Sud n’est-elle pas située à plus de 9000 kilomètres de Paris?
La présence protestante sud-coréenne est pourtant substantielle dans l’hexagone. Fer de lance de la vitalité contemporaine du calvinisme en Asie du Sud-Est, elle contribue à élargir la palette des nuances francophones d’un protestantisme plus que jamais multipolaire.
On compterait aujourd’hui un peu plus d’une vingtaine d’Eglises coréennes en France métropolitaine.
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Sociologue et politiste, Fatiha Kaoues est chercheure associée au Groupe Sociétés Religions Laïcité (CNRS/EPHE/PSL). Elle travaille sur les développements évangéliques dans le monde arabe et sur les enjeux politiques des mobilisations religieuses contemporaines.
L’ouvrage issu de sa thèse et de ses recherches postdoctorales, que nous avons déjà signalé dans ce blog, est paru sous le titre Convertir le monde arabe. L’offensive évangélique (Paris, CNRS Éditions, 2018).
Elle vient de publier dans la revue Critique Internationale (2018/3) un excellent article intitulé "Les convertis évangéliques face à l’islam d’État en Algérie".
On ne dispose pas d'une grande quantité d'études de fond sur le protestantisme irlandais contemporain.
A signaler d'autant plus la parution il y a quelques jours de The Irish Presbyterian Mind, aux prestigieuses Oxford University Press.
L'auteur, Andrew R. Holmes, se livre à un exercice d'histoire culturelle et sociale focalisé sur la portion calviniste de l'Irlande contemporaine, en examinant en particulier comment la pensée théologique réagit aux évolutions de la critique, des sciences humaines émergentes, de l'essor des modèles de piété évangélique, et du catholicisme (1830-1930).
Le centre de gravité du christianisme, d'après les spécialistes, va se situer au XXIe siècle en Afrique, du fait d'une croissance extraordinaire du peuple chrétien et des Eglises. Et, pourtant, ce christianisme en pleine expansion dans ce continent est encore historiquement mal connu.
Peut-on aujourd'hui continuer à parler des Eglises et de la théologie africaines sans connaître l'histoire du christianisme dans ce continent? ... Il faut se réjouir du travail de recherche que deux éminents historiens, l'un catholique et camerounais, Jean-Paul Messina, l'autre protestant et néerlandais, Jaap van Slageren, ont effectué ici en écrivant cette histoire. Ce livre de référence publié en 2005 par les éditions KARTHALA comble un vide sur l'histoire du christianisme au Cameroun, et enrichit la connaissance de l'histoire générale de ce pays.
La prochaine Assemblée générale de l’Association Française d'Histoire Religieuse Contemporaine (AFHRC) et sa journée d’étude annuelle se tiendront le samedi 29 septembre 2018 à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, 12 place du Panthéon, Paris 5ème, salle 1, de 9 h 15 à 17 h 30.
La journée d’étude portera sur le thème « Histoire globale et histoire religieuse contemporaine : quel dialogue ? ».
Et votre serviteur aura le plaisir et l'honneur d'y intervenir, parmi beaucoup d'autres. Lien.
A quelques jours du Mondial de football en Russie, rappelons que le religieux n'est jamais loin... IL m'est arrivé encore récemment de comparer le budget annuel de certaine megachurches (Eglises géantes) avec celui du club de l'Olympique de Marseille.
L'AFP nous a appris il y a quelques jours qu'une megachurch propose désormais, tout simplement, sa propre équipe de football. Cela se passe au Nigeria, l'équipe s'appelle le MFM Football Club (MFM, pour Montagne de Feu et des Miracles, église du pasteur Olukoya). Deuxième du championnat nigérian l'an dernier, le club s'est qualifié pour la Ligue des champions de la Confédération africaine de football (CAF) 2018. Il veut devenir le "Real de Madrid" du Nigeria, tout un programme...
Fruit d’une collaboration étroite entre le Centre de recherches internationales de Sciences Po et le Groupe sociétés, religions, laïcités de l’École pratique des hautes études, en partenariat avec l'Atelier de cartographie de Sciences Po, l'ouvrage collectif L'Enjeu mondial - Religion et politique, publié aux Presses de Sciences Po, montre amplement que « Dieu n’est pas mort ». Il a ressurgi, depuis quelques années, à la fois comme puissance sur la scène internationale et comme dynamique intra-étatique.
Pour en discuter, j'aurai le plaisir de participer ce soir à 19H à un échange avec Alain Dieckhoff, directeur du CERI, à la librairie Millepages. Venez nombreux!
Les évangéliques sont généralement considérés culturellement conservateurs en ce qui concerne des questions de l'avortement ou de l'homosexualité.
C'est le cas aussi sur le terrain économique, en ce qui concerne des questions comme la réduction des impôts. Mais cette image s'applique-t-elle aussi aux évangéliques hollandais qui vivent dans un environnement séculier?
On compte assez peu de travaux sur les protestants évangéliques hollandais contemporains. Raison de plus pour jeter l'oeil sur cet article scientifique 2018, en anglais, signé Paul Vermeer et Peer Scheepers (lien).
Selon Janelle S. Wong, auteure d'une étude approfondie sur l'impact de l'immigration sur la redéfinition des identités évangéliques aux Etats-Unis, estime que plus d'un évangélique états-unien sur sept est d'origine latino ou asiatique (soit environ 14 millions de personnes). Or, ces évangéliques, tout comme les Black Evangelicals, sont sous-étudiés, voire carrément ignorés par des journalistes qui se focalisent toujours sur les Evangéliques blancs (soutiens de Trump à 81% aux dernières élections).
A partir d'abondants matériaux d'enquête, Janelle S. Wong explique en quoi les évangéliques américains d'origine latino et asiatique sont différents, notamment dans leur positionnement politique, et en quoi ils recomposent lentement les identités d'un protestantisme évangélique américain en mutation.
Un nettoyage ethnique qui vire au génocide a été entrepris l'année dernière au nom d'un nationalisme bouddhiste intolérant à l'encontre des Rohingyas (minorité musulmane), dans l'Arakan, à l'Ouest de la Birmanie.
Des massacres de civils grande ampleur ont été perpétrés, suscitant la réprobation internationale. Les réactions américaines ont cependant été assez limitées.... mais cela pourrait changer depuis qu'un groupe inter-religieux, conduit par Nicolee Ambrose, est revenu d'une visite dans des camps de réfugiés Royhingas.
La chaîne conservatrice FOX News s'en est dernièrement fait l'écho (lien). Un des membres de la délégation interreligieuse est le leader évangélique et pasteur d'une megachurch texane, Bob Roberts.
Ce dernier a affirmé: "nous sommes à un moment de l'histoire où on se souviendra de la manière dont le monde a réagi à la crise" (lien).
Sous l'angle de la géopolitique des religions, on notera ici qu'on nom du respect de la foi, on dénonce une utilisation génocidaire d'une religion nationaliste intolérante. Respect de la liberté de foi (qu'elle soit chrétienne, musulmane ou autre) contre culte morbide des racines religieuses nationales.
De quoi mobiliser davantage les Etats-Unis (à la traîne de l'ONU pour l'instant) dans la résolution de cette immense crise humanitaire? Lien.
Le Mardi 13 février 2018 se déroulera une journée d'études de l'Ecole doctorale de l'Université Bordeaux Montaigne, organisée par Eddy Dufourmont, sur le thème:
Séparer le politique et le religieux en Asie contemporaine: les apports récents pour comprendre les inventions et les reconfigurations des paysages religieux
On y évoquera notamment les protestantismes évangéliques.
Au Brésil, l’essor des Églises évangéliques bouleverse tant la vie sociale que le paysage politique. Une «déferlante» qui pourrait bien toucher d’autres pays du sous-continent latino-américain, voire au-delà.
Le système politique brésilien apparaît souvent compliqué, tant sur le plan institutionnel que sur le plan de l’organisation de sa vie partisane. Il faut également ajouter à cette complexité de «nouveaux» venus dans la vie sociale et politique: les Églises évangéliques.
Combien? Chaque nouvelle année invite aux mises à jour des statistiques. Le monde protestant n’échappe pas à la règle. Deux débats reviennent souvent, dans la francophonie et au-delà: Premièrement, faut-il compter tous les évangéliques parmi les protestants? Deuxièmement, doit-on comptabiliser les courants pentecôtistes et charismatiques parmi les évangéliques?
Derrière ces questions d’étiquetage se tiennent des enjeux de légitimité et de visibilité dans l’espace public. Pour une Eglise locale, l’impact n’est pas le même si elle passe pour «protestante», pour «évangélique» ou pour «pentecôtiste». Comment s’y retrouver?
Lire la suite sur le site du mensuel Christianisme Aujourd'hui (lien).