Depuis l'abolition du Concordat et des articles organiques en 1905 sur le territoire national métropolitain (Alsace, Moselle et Outre-mer exclus), l'Etat ne se mêle pas, en principe, des affaires intérieures des cultes.
De fait, espionner les prédications pour sanctionner/révoquer un religieux pour un enseignement ou un prêche ne fait pas partie de ses prérogatives. Exception faite, naturellement, des cas, très rares – et très graves –, où un appel à la violence est lancé. Et pourtant. Une ligne rouge a été franchie cet été 2021. Bévue, excès de zèle d'un ministre soucieux de faire passer Marine Le Pen pour « molle » ? Ou top départ d'une guerre d'usure à l'encontre de tous les religieux qui s'éloigneront du catéchisme républicain du jour ?
Dans ce dernier scénario, que les musulmanes et musulmans de France sachent qu'ils ne sont pas seuls. Et qu'ils ne vont pas, sans réaction, servir de cobayes à des expérimentations liberticides destinées, demain, à se banaliser.
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