Allons, c'est le week-end, un peu de détente.
Au départ, une eau de vie en terroir huguenot.
Quelques décennies plus tard, le Cognac va s'attirer les faveurs du monde... Et impacter le marché afro-américain.
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Allons, c'est le week-end, un peu de détente.
Au départ, une eau de vie en terroir huguenot.
Quelques décennies plus tard, le Cognac va s'attirer les faveurs du monde... Et impacter le marché afro-américain.
Le Musée du Désert, qui fait mémoire de l'époque sombre où le protestantisme était hors-la-loi en France, parle aussi d'espoir. Et pour les 500 ans de la Réforme, il innove avec audace avec un Son et Lumière intitulé DE LUTHER à LUTHER KING.
Dixit l'hebdo Réforme: 300 figurants prévus, 54 acteurs, 50 choristes, un orchestre live et 6 danseuses: le site du Musée du Désert, à Mialet, s’apprête à renouer avec la tradition du son et lumière grâce à un grand spectacle qui s’y déroulera cet été. À partir d’un scénario et d’une mise en scène de Samuel Amédro (pasteur de l’ÉPUdF), secondé par Jean-Paul Pascal (de l’EPREF), il retracera une histoire protestante de la liberté de conscience. Un appel aux dons est lancé.
Lien.
En cette année 2017 où les protestants célèbrent les 500 ans de la Réforme, Jean Baubérot et Marianne Carbonnier-Burkard se sont partagé la tâche pour raconter l’histoire des protestants français depuis le début du XVIe siècle jusqu’à aujourd’hui : elle avant la Révolution et lui après. Le 31 octobre 1517 Luther publie « 95 thèses sur les indulgences », point de départ de son procès en hérésie, considéré comme la naissance du protestantisme. La propagation en France de la « nouvelle religion » se heurte dès le début à de nombreuses résistances...
Lire la suite de cette présentation d'ouvrage, et l'interview des deux auteurs, sur le site de l'hebdomadaire Réforme (lien)
A l'aube d'une année 2017 qui sera marquée par de nombreuses manifestations scientifiques autour de la Réforme protestante, il n'est pas trop tard pour signaler le grand intérêt de ce bel ouvrage collectif sous la dir. de Philip Benedict, Hugues Daussy, Pierre-Olivier Léchot, L’identité huguenote. Faire mémoire et écrire l’histoire (XVIe-XXIe siècle), Genève, Droz, 2014, 660 p.
Ce copieux volume pluridisciplinaire, doté d'une postface de Jean Baubérot, est issu d’un colloque international tenu à Ascona (en juin 2010), centré sur l’identité huguenote et son rapport à l’histoire.
Il y a quatre ans, Patrick Cabanel nous a prodigué une somme phénoménale sur l'histoire du protestantisme français des origines à nos jours (lien). Le très beau livre qu'ont corédigé Jean Baubérot et Marianne Carbonnier-Burkard vient aujourd'hui compléter ce qui apparaît comme le duo de tête des lectures de 2017 sur le protestantisme français, à l'occasion des 500 ans de la Réforme.
En 2017, la Réforme protestante célébrera son 500e anniversaire. Coauteure, avec Jean Baubérot, de Histoire des protestants. Une minorité en France, XVIe-XXIe siècle (Ellipses, 576 p., 26 euros), Marianne Carbonnier-Burkard, maître de conférences honoraire à lʼInstitut protestant de théologie de Paris, explique les spécificités dʼun protestantisme minoritaire, présent dans la société française depuis cinq siècles.
Lien (site Le Monde).
La perspective prochaine de fêter Noël nous rappelle cette tension: d'un côté, la culture de l'instant (faire la teuf, c'est "consommer maintenant"), qui cherche à préempter l'événement. De l'autre, la discipline de la mémoire (qui articule fête et souvenir fondateur).
Pour nourrir la seconde, les protestants français, dont tous les cercles d'appartenance cumulés représentent entre 3 et 4% de la population, ont su mettre en place de nombreux lieux et associations voués à transmettre. Rappelons par exemple la très dynamique Société d'Histoire du Protestantisme de Montpellier (SHPM), qui anime depuis bientôt 4 décennies le débat historique par une programmation très riche (lien). Une de ses figures emblématiques (et président honoraire), Jacques Delteil, s'en est allée au début de l'automne dernier (30/09/2016).
Juriste de profession, homme de service et d'engagement, membre associé de la SHPF, Jacques Delteil était un familier de l'Assemblée du Désert (photo ci-contre prise en 2008). Il fait partie de ces "passeurs" fidèles qui savent, comme les robustes chênes cévenols, qu'une mémoire pleine de sève rime avec espoir. Respect.
Le revue dBD, référence en la matière, a consacré une recension élogieuse à la BD d'Eric Stalner et Pierre Boisserie intitulée Saint Barthélémy (tome 1), publiée aux éditions Les Arènes. Extrait de la recension:
"A ceux qui ignorent encore combien le fanatisme peut faire des dégâts, y compris dans notre 'beau' pays, la lecture de ce Saint-Barthélémy (..) n'est pas de trop. Eh oui, en France, en 1572 très exactement, au nom de la religion catholique, on décide d'en éradiquer une autre. C'est ce qui est arrivé aux protestants le jour de la Saint-Barthélémy, alors même que cela aurait dû être un jour sacré puisqu'il consacrait le mariage 'arrangé' entre ces deux religions"...
Comme l’expliquent les historiens Daniel Robert et André Encrevé, en pays huguenot d’aussi forte tradition (que le Gard), la foi était d’abord identitaire (au début du XIXe siècle). Descendants de galériens et de camisards, nés auprès des temples, globalement respectueux des usages réformés et de l’assistance aux cultes, ils considéraient avec étonnement le fait que Dieu leur demanderait en plus de lire et de s’approprier la Bible.
Relancer la distribution et la pratique de la lecture de la Bible en pays huguenot ne sera donc pas aussi facile qu'il n'y paraît au cours de la première moitié du XIXe siècle. C'est ce que nous raconte avec clarté, précision et gourmandise l'historien Jean-Yves Carluer, dans une passionnante série (lien).
Pour sourcer l'actualité des protestantismes, l'hebdomadaire Réforme est irremplaçable.
A noter notamment dans l'édition de cette semaine (n°3670) l'excellente plume de Nathalie Leenhardt dans l'édito, toujours lu avec gourmandise et intérêt, un remarquable dossier sur l'exil huguenot (thème de l'Assemblée du Désert 2016), un long interview de François Clavairoly (président de la FPF) et portrait très attachant du pasteur Alain Arnoux (EPUdF), orateur de cette année à l'Assemblée du Désert.
France 3, parmi bien d'autres médias, a sourcé l'édition 2016 de l'Assemblée du Désert, à Mialet, grand événement populaire protestant annuel qui a eu lieu hier:
"La matinée est dédiée au culte, l'après-midi au culturel avec des conférences sur le thème de l'exil des huguenots. A cette occasion, le thème des migrants et des réfugiés, en résonance avec l’actualité, a été longuement abordé. « Je pense que dans une période comme aujourd’hui nous aurions peut-être un rôle particulier auprès des musulmans,estime prudemment Alain Arnoux, pasteur de l’Eglise protestante unie de France. Parce que nous aussi nous avons été une minorité un peu poussée à l’écart. Nous avons été un peu obligés de nous organiser pour ça mais cela nous a quand même pris une centaine d’années.»
Lire la suite ici (lien).
Qui connaît les Eglises wallonnes?
Très francophiles et marquées par l'héritage du Refuge huguenot, elles ont participé à la construction du projet national néerlandais.
Entretien avec Françoise Weber, pasteure francophone au Pays-Bas.
Pour lire la suite, cliquer sur Fil-info Francophonie (Regardprotestant.com).
Encore impressionnant hier, même s'il n'a pas gagné cette fois-ci, le néerlandais Tom Dumoulin, natif de Maastricht est une des stars du Tour de France cycliste 2016, dont il a remporté deux étapes (9e et 17e).
Mais comment se fait-il que ce Hollandais pur sucre ait un patronyme qui sonne si.... français? La com' du coureur n'en dit mot.
Mais une des hypothèses plausibles est l'héritage du Refuge huguenot aux Pays-Bas. Entre 50.000 et 75.000 protestants français ont fui les persécutions et se sont réfugiés en Hollande, où ils ont fait souche. Le patronyme Dumoulin se retrouve assez fréquemment dans les listes de nom du Refuge. On trouve par exemple une Marie Dumoulin enterrée à La Haye (Pays-Bas) en 1699 (lien).
Pour en savoir plus, rappelons la remarquable base de donnée sur le Refuge (CNRS), mise en place par Michelle Magdelaine (lien), et l'excellente notice historique sur le Refuge huguenot dans les Provinces-Unies proposé par le Musée Virtuel du Protestantisme (lien).
Le numéro que la revue Patrimoines du Sud entend consacrer aux patrimoines protestants dans la nouvelle région Occitanie/Pyrénées-Méditerranée se propose d’accueillir des contributions inédites et allant dans des directions diverses. Elle lance dans ce but un appel à contributions. Il s’adresse aux étudiants chercheurs, aux chercheurs, aux professionnels du patrimoine et aux associations. Le pilotage scientifique de ce numéro est assuré par Patrick Cabanel, directeur d'études à l'École pratique des hautes études.
Les propositions de contribution devront être adressées avant le 15 août 2016.
Toutes les infos ici (PDF).
Grand lieu de mémoire du protestantisme français, mais aussi de la France plurielle tout court, le Musée du Désert, au Mas Soubeyran, en Cévennes, propose un très beau programme d'activités en cet été 2016.
Il est consultable sur le site internet dédié (lien).
On notera en particulier une conférence proposée par le missiologue Jean-François Zorn, le 27 juillet 2016, sur le thème "« Les soldats indigènes protestants dans la Grande guerre. Patriotisme colonial et matrice de l’immigration contemporaine ».
Ai découvert ce jeudi in situ, au square du Vert Galant, la fameuse plaque commémorative du carnage de la Saint Barthélémy finalement mise en place à Paris, 444 ans (!!) après les faits.
Deux questions à l'enfant Candide.
-Mais pourquoi diantre avoir disposé cette plaque discrète à 3m50 de haut, ce qui en rend la lecture difficile pour le commun des mortels (excepté peut-être les stars de la NBA du haut de leur 2m)?
-Candide répond: Serait-ce parce que les protestants sont de drôles de géants, qui peuvent lire à hauteur de géant?
-Mais pourquoi la Mairie a-t-elle maintenu la présence d'une fort disgracieuse poubelle juste en contrebas?
-Candide: Mais c'est peut-être parce les géants aiment un espace public sans trop d'ordure étalée?
Peut-être?
La compagnie Phares et balises, via la talentueuse réalisatrice Valérie Manns, a réalisé un magnifique documentaire France Télévision de deux volets de 52 minutes sur "Les protestants de France", principalement sous l'angle de leur relation à la construction de la France moderne et contemporaine.
Ce n'est pas un cours d'histoire en vidéo, ni un panorama institutionnel du protestantisme (FPF et CNEF ne sont pas mentionnés), encore moins un exposé de doctrine, c'est une polyphonie inspirée, épurée et incarnée, qui donne à réfléchir et méditer sur la différence chrétienne protestante et l'identité plurielle de la France.
Le premier volet a été diffusé la semaine dernière sur France 5. Le second sera également diffusé ce soir sur France 5 à 22H25. Pour les impatient(e)s, il y a moyen de voir dès maintenant ce 2e opus sur les sites de Réforme (lien) et de Rue89 (lien).
Comme beaucoup de téléspectateurs, j'ai découvert avec grand plaisir hier soir le premier volet de "Protestants de France", le documentaire le plus ambitieux jamais réalisé sur le protestantisme français.
Valérie Manns (chef d'orchestre de ce docu) faisait face à un pari très difficile. La critique est évidemment facile. Mais au vu des défis rencontrés, des contraintes imposées et du devoir de clarté rencontrés par la réalisatrice, le pari est amplement réussi. Je précise que si j'ai été très honoré de participer au documentaire (volet 2 plus que volet 1), je n'ai pas été associé à la mise en récit, au montage final. Tout le mérite revient à Valérie Manns et son équipe.
A voir et revoir. Lien.
En Europe, certains veulent aujourd’hui fermer la porte aux réfugiés sous prétexte que leur religion n’est pas la bonne…. Rien de nouveau sous le soleil?
Au plus haut niveau de l’Etat, c’est la position qui fut défendue aussi par la Couronne de France aux XVIIe et XVIIIe siècles afin d’empêcher les protestants persécutés de s’installer en Nouvelle France…
Lire la suite sur Regardsprotestants.com (lien).
C'est le film français le plus ambitieux jamais réalisé sur les protestants.
Après "Musulmans de France" (2010), "Noirs de France" (2011) et "Asiatiques de France" (2013), France 5 poursuit son exploration des différentes composantes de notre société. Réalisé par Valérie Manns, saluons ce documentaire en deux volets de 52 minutes sur l'histoire des protestants. "Des hommes et des femmes qui, de tout temps, se sont battus pour leur liberté de pensée et de parole", annonce le site dédié (lien).
Enrichis par la supervision historique de Patrick Cabanel, EPHE (photo ci-contre), ces deux épisodes seront diffusés les dimanches 24 avril et 1er mai 2016 à 22h25 sur FRANCE 5 dans le cadre de La Case du siècle.
A ne pas manquer!
Vigilance. En France, un pouvoir aux abois multiplie les "opérations séduction" à caractère clientèliste. Plus que jamais, un tri est à faire entre ce qui relève de dialogues et de relations fortes, et ce qui relève de l'instrumentalisation pure et simple. Cette semaine, l'inauguration mardi dernier d'une plaque commémorative de la Saint Barthélémy, à Paris, relève de la première catégorie.
Dans la mémoire parisienne et la mémoire nationale, cet acte posé, par les hautes autorités de l'Etat et de la Mairie de Paris, devant de nombreux représentants religieux, marque une reconnaissance nationale de la tragédie qui marqua ce "jour qui rougit de sa honte" (nuit du 24 août 1572, dixit Agrippa d'Aubigné).
Mieux vaut tard que jamais... Lien.
Le Québec est aujourd’hui identifié comme catholique et francophone. Pourtant, la Belle Province a été marquée, avant même son origine officielle, par une présence protestante et francophone substantielle. Les huguenots étaient sur le terrain. Et ces pionniers ont contribué à bâtir la Nouvelle France.
Grâce aux travaux de plusieurs historiens, à commencer par Jean-Louis Lalonde, le meilleur spécialiste actuel du protestantisme francophone au Québec, on sait aujourd’hui qu’à la fondation de la ville de Québec en 1608, les huguenots étaient nombreux...
Pour lire la suite, cliquer sur Regardsprotestants.com, Fil-info francophonie (lien)
En rédigeant hier un texte sur l'histoire du protestantisme au Québec, je me suis aperçu que contrairement à ce que j'imaginais, je n'avais jamais mentionné dans ce blog les deux somptueux volumes Les huguenots et l'Atlantique, Pour Dieu, la cause ou les affaires , parus en 2009 sous la direction de Mickaël Augeron, Didier Poton et Bertrand Van Ruymbeke.
Ciel! Il était plus que temps de réparer cette erreur.
Fruit d’une collaboration internationale, cet ouvrage en deux volumes offre pour la première fois une vaste synthèse sur les relations que les protestants français entretiennent avec le monde atlantique depuis le XVIe siècle.
Lire la suite ici (lien vers l'éditeur).
"Quand sa nourrice, une protestante qu'il a sauvée du massacre, s'approche du lit, le roi éclate en sanglots :
-Ah, ma nourrice, ma mie, gémit-il, que de sang et de meurtres ! Ah ! J'ai suivi un méchant conseil. Mon Dieu ! Pardonnez-le-moi, je suis perdu, je le sens bien !
-Sire, répond la nourrice, les meurtres et le sang soient sur ceux qui vous les ont fait commettre.
Le lendemain, le roi repentant expire. Persécuteur des protestants, il n'a trouvé auprès de lui, pour adoucir ses dernières heures, qu'une protestante"...
Patrick Cabanel (1961) a été professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Toulouse-Le Mirail de 1999 à 2015, avant de devenir directeur d’études à l’EPHE (chaire «Histoire et sociologie des protestantismes»). Il nous gratifie d'un nouveau livre important, intitulé De la paix aux résistants, Les protestants en France, 1930-1945 (Paris, Fayard, 2015). Forts de leur mémoire huguenote, les protestants français se rangèrent parmi les premiers défenseurs des juifs. Pourtant, à leur tête, et parmi d’autres pasteurs ou membres des classes dirigeantes, Marc Boegner tarda à s’éloigner d’un maréchal Pétain auquel le liait une connivence initiale...
Lire l'interview de l'auteur dans Réforme (lien).
Le saviez-vous? Au XVIe siècle, le nom des protestants, dans le nord de la France (alors sous domination espagnole), était "les gueux".
Copieusement discriminés et persécutés, ils sont aujourd'hui l'objet d'un nouveau Musée à Dunkerque (lien), mis en place sous l'impulsion de l'Eglise Protestante Unie de France (EPUF).
Inauguré le 10 octobre 2015, ce Musée des protestants du Nord a attiré l'attention de la presse, notamment de la Voix du Nord (lien).
En cette fin d'été propice aux "résolutions de rentrée", rappelons tout l'intérêt qu'il y a, lorsqu'on aime l'histoire du protestantisme, à suivre les activités de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français (SHPF). Outre son fameux bulletin, elle organise notamment des soirées conférences.
La prochaine qu'elle organise aura lieu le mercredi 21 octobre 2015 à 18h30. Elle sera donnée par Thomas BERNARD (Archiviste paléographe, Conservateur du patrimoine) sur le sujet suivant:
GASPARD FORNIER D'ALBE (1769-1834) : général, Nîmois, protestant.
Juste avant que n’éclate la Grande guerre en 1914, les fondateurs du Musée du Désert avaient projeté pour l’année 1915 une forte commémoration du premier synode du Désert, en 1715, aux Montèzes, près de Monoblet : le premier synode des Eglises réformées de France depuis la révocation de l’édit de Nantes. Le programme resta dans les cartons : en 1915, les têtes étaient ailleurs.
Un siècle plus tard, c’est la commémoration de la « Grande guerre » qui occupe le terrain, affaiblissant d’autant la date du synode d’août 1715, confinée dans l’histoire locale de la minorité protestante. Au fait, quel synode?
Sur la base de cet argumentaire, le Musée du Désert, principal lieu de mémoire du protestantisme français, propose un riche programme pour l'Assemblée du Désert 2015 qui se tiendra le premier dimanche de septembre.
Le culte à 10 h 30 sera présidé par Anne Faisandier, pasteure de l’Eglise protestante unie de Marseille Grignan. L’après-midi, on entendra les allocutions de deux historiens, Hubert Bost, directeur d’études à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes, et Jean-Paul Chabrol. Le message final sera donné par le pasteur réformé Marcel Manoël, président de la Fondation Diaconesse de Reuilly. Lien.
Il y a tout juste 20 ans s'ouvraient les portes du musée du protestantisme béarnais.
Si son nom a changé, il propose toujours autant d'expositions et d'animations.
A découvrir sur le chemin de nos vacances, histoire de (re)découvrir autrement les racines culturelles, religieuses et spirituelles du "bon roi Henri IV", et autres pages oubliées de l'histoire de France.
Isabelle Fiévet-Rossignol nous en apprend plus ici (lien).
Parmi les grands réseaux protestants francophones initiés par la métropole, l'autre association à avoir vu le jour au début du XXe siècle (après la CEEEFE) est le Comité Protestant des Amitiés Françaises à l’Étranger. "World Huguenot Center" (en anglais), Welt Hugenotten Zentrum (en allemand).
Sa fondation date du 11 juin 1915, en pleine Première Guerre Mondiale. Il portait alors un nom différent, celui de Comité Protestant de Propagande Française à l’Étranger.
Pour lire la suite, lire sur Regardsprotestants.com (lien).
Une des caractéristiques de l'impact évangélique en France, c'est d'élargir l'assise du protestantisme là où, historiquement, il n'a jamais été très important.
On l'a observé en île-de-France, où une spectaculaire croissance évangélique depuis 50 ans augmenté la part du protestantisme dans la population francilienne, on le remarque aussi à Toulouse, "citadelle catholique, souvent considérée comme assiégée par le protestantisme" au XVIIe siècle, comme le rapporte Estelle Martinazzo dans un bel article des Cahiers d'études du religieux (lien).