En réponse à la pandémie du coronavirus, la plupart des pays européens ont imposé des restrictions drastiques sur les activités sociales collectives.
Ces mesures ont impacté les religions, qui reposent sur des sociabilités régulières, des pratiques partagées. Le droit de célébrer un culte collectif, notamment, a été restreint, ou plus. Mais dans quelle variabilité d'un pays à l'autre?
Remercions Alexis Artaud de la Ferrière, senior lecturer à l'Université de Portsmouth et rattaché au laboratoire GSRL, pour sa remarquable étude comparative, publiée en anglais sur le site The Conversation.
Un "must"! Lien.
Le catholicisme français a changé, comme l'illustrent le parcours et les écrits de
A noter ce passionnant dossier thématique sur la religion en Iran, de la revue des Archives de Sciences Sociales des Religions, coordonné par Sabrina Mervin et Sepideh Parsapajouh, avec notamment un article de Stéphane Dudoignon, chercheur statutaire au laboratoire GSRL , sur "L'orthodoxie comme contreculture".
Evangélisation? Prosélytisme? Sociologiquement, l'évangélisation, c'est le prosélytisme en cadre chrétien, tout comme l'islamisation est le prosélytisme en cadre musulman. Le terme de "prosélytisme", en soi, n'est donc pas péjoratif.



Entre mise en scène et performance, le dossier « Des techniques pour croire » explore le postulat selon lequel croire et faire croire sont d’abord des opérations matérielles, physiques, indissociables de dispositifs techniques dont l'efficacité n'est pas donnée a priori mais dépend du contexte de leur interprétation, de leurs usages et de leurs éventuelles réappropriations. Ces dispositifs sont ici analysés à la rencontre entre l’anthropologie, les Science and Technology Studies et l’histoire religieuse.




En Haïti, l’État est faible, instable. Les Organisations Non Gouvernementales internationales, riches et puissantes, donnent l’impression de gouverner à sa place au mépris des initiatives locales. Les désastres naturels, parce qu’ils nécessitent dans l’urgence l’intervention de l’aide extérieure, amplifient encore cette situation. Après le passage de l’ouragan Matthew qui a ravagé le sud du pays en 2016, la colère des Haïtiens contre la toute-puissance des ONG est montée d’un cran. Ils veulent être considérés comme des acteurs de leur société et non pas comme des victimes. (...)

Voici un ouvrage majeur et un panorama unique sur l'itinéraire de Jean-Paul Willaime, sociologue des religions, longtemps directeur d'études à l'EPHE en "Histoire et sociologie des protestantismes" et ancien directeur du laboratoire
Lorsqu’un événement survient dans le quotidien de l’histoire, il bouscule l’ordre des choses. Pendant un temps, le monde semble vaciller. La société fait face à une possible rupture, puis finit par trouver un nouvel équilibre.
Besoin d'une réflexion théorique sur le concept de diaspora religieuse ?

Le 14 février dernier, le laboratoire GSRL s'est réuni en séminaire interne avec Nicolas Meylan (médiéviste, Université de Lausanne), autour du thème: «Classifier les religions, classifier le monde. Le cas du Game of Throne de George Martin». Son exposé a été suivi par celui de Renaud Rochette (responsable formation/recherche, EPHE-IESR), sur le thème: «Étudier le religieux fictif : approches et problèmes».
Le passage du religieux au spirituel est-il la marque de ce XXIe siècle? La religion, avec ses corpus dogmatiques et ses clergés, céderait du terrain devant des pratiques spirituelles moins régulées, réputées plus “libres”. L’anthropologie religieuse de l’Europe semble attester d’une soif de spiritualité “hors pistes” (cf. Yves Lambert). Mais on manque de postes d’observation pour évaluer ces dynamiques.
Pour les nombreux doctorants en sciences sociales des religions qui bénéficient du rattachement au laboratoire GSRL (CNRS/EPHE.PSL), à noter cette
Un mouvement hétéroclite de mécontentements, aux convictions parfois antagoniques, traverse aujourd’hui les sociétés civiles européennes. Il suscite l’interrogation. En France, la contestation des “Gilets jaunes”, sa critique des institutions représentatives, engendrent quelquefois dans leur sillage une phraséologie inquiétante, allant jusqu’à faire siens mots d’ordre et slogans d’un passé pas si lointain. Historien du XXe siècle, Jean Laloum (GSRL) nous apporte la profondeur d’analyse dont nous avons besoin.