Un mouvement hétéroclite de mécontentements, aux convictions parfois antagoniques, traverse aujourd’hui les sociétés civiles européennes. Il suscite l’interrogation. En France, la contestation des “Gilets jaunes”, sa critique des institutions représentatives, engendrent quelquefois dans leur sillage une phraséologie inquiétante, allant jusqu’à faire siens mots d’ordre et slogans d’un passé pas si lointain. Historien du XXe siècle, Jean Laloum (GSRL) nous apporte la profondeur d’analyse dont nous avons besoin.
Pour en savoir plus, découvrir la nouvelle rubrique "Un chercheur à la une" sur le site GSRL, inaugurée par Jean Laloum (lien).
De 1940 à 1944, quelques centaines de juifs sont venus s’installer ou séjourner dans les Cévennes, entre Gard et Lozère. Vallées et montagnes les ont presque tous sauvés, malgré les rafles, la gendarmerie puis les troupes et polices d’occupation. Juifs français et étrangers, antinazis allemands, enfants isolés et familles entières ont trouvé ici l’asile et le salut. Ils le doivent à une géographie tourmentée et à la culture historique de la population cévenole : les descendants des Camisards, habitués à tenir tête à l’État oppressif, ont ouvert aux juifs les portes de leur pays de schiste, de Bible et de mémoire.





En ce samedi 4 octobre 2014, le Yom Kippour (Grand Pardon) et l'Aid el Adha (fête du sacrifice) sont célébrés en même temps par les Juifs et les musulmans du monde entier, notamment en France.




Dans l'étude du fait religieux, les mises en perspective synthétiques nous manquent souvent.












