Alors que le "combat spirituel" se porte bien, signalons la disparition, au début de ce mois, d'une de ses figures majeures. Il s'agit du pasteur congolais Joseph Olangi, ancien catholique devenu protestant puis pentecôtiste, à la tête du puissant Ministère Chrétien du Combat Spirituel, co-fondateur et président de la Fondation Olangi-Wosho.
Son épouse Elisabeth, plus connue sous le nom de maman Olangi, lui survit, à la tête d'un ministère très influent au Congo RDC, en Afrique de l'Ouest et en Europe (via territoires circulatoires). Délivrance, combat spirituel, prospérité, ascèse (jeûne et prière), catéchèse familiale mais aussi dénonciation d'enfants sorciers (au prix de dérives parfois dramatiques) sont au coeur de ce travail missionnaire qui a contribué aux recompositions du paysage chrétien francophone depuis 25 ans.
Le Kinshasa Times titre : "le ministère chrétien du combat spirituel perd son général".
Force est de constater que le Jubilé des 500 ans de la Réforme s'avère, pour le moment, fortement eurocentré. Au mieux, on remarquera qu'il est marqué par le poids dominant d'un Occident transatlantique tout de même un peu envahissant (cf. le petit essai de Régis Debray sur "le nouveau pouvoir", qui fait passer les protestantismes des Suds pour des figurants ou de simples relais d'un modèle (néo)protestant transatlantique).

D'horizon protestant et évangélique, attaché au partage interconfessionnel et à la francophonie,
Fondée en 1841 à Paris, la communauté des diaconesses de Reuilly est atypique. Elle s’inscrit en effet dans le protestantisme, famille du christianisme qui n’a jamais cherché à favoriser les ordres religieux.


Dans la «vigne du Seigneur», version protestante, l’immigration n’a pas seulement rajouté quelques ceps. 

Pour contextualiser dans le temps l'histoire du protestantisme en Algérie, l'ouvrage de référence reste "






Pour qui s'intéresse aux territoires circulatoires de la francophonie, lire et relire cet article important de Dominique Wolton sur le rapport "Francophonie et migrations internationales".




Éduquer, éduquer, éduquer sans cesse. Parce qu’il vise à mettre en relation chaque fidèle avec la 'Parole de Dieu', le protestantisme s’est caractérisé, dans l’histoire du christianisme, par son accent sur l’éducation populaire. Ce n’est pas un hasard si c’est l’Ecosse presbytérienne, dans l’Europe moderne, qui est le premier territoire à avoir atteint le taux de 50% d’alphabétisés parmi sa population. Car le Sola Scriptura (l’Ecriture Seule) n’a de sens que si l’on sait lire!
Parmi les idées reçues sur le protestantisme, il a l’idée d’individualisme, au point où l’on a parfois accusé les protestants d’être des ferments d’atomisation de la société.