A lire dans La Croix la prise de position ferme et solidaire de l'évêque de Cayenne, Mgr Lafont, au sujet des mouvements sociaux en Guyane, destinés à alerter sur le manque de volontarisme étatique pour corriger inégalités et insécurité. Le représentant catholique soutient les revendications qui visent à "obtenir du changement", y compris en réformant les immobilismes et héritages néocoloniaux qui plombent la société locale.
Pour passer de la parole aux actes, une initiative logique serait de mettre fin aux privilèges coloniaux (hérités de 1828) qui obligent le contribuable guyanais à financer tout le clergé catholique local. Rompre avec cette discrimination officielle héritée du temps des colonies est une mesure de justice élémentaire, qui permettrait de réaffecter les sommes à l'intérêt général (y compris la sécurité publique), replaçant par ailleurs les cultes sur un pied d'égalité.
Rappelons que ce débat traverse la société guyanaise depuis quelques années, et ce blog s'en est fait l'écho (lien).






A signaler, dans les kiosques, le numéro spécial d'avril 2017 de la revue
Pasteur, médiateur social, artiste scénique (stand-up), auteur et journaliste, 



Le bureau de l'





On réduit trop souvent encore l'islam au sunnisme. Or, le chiisme en constitue une composante majeure. Présents en France, les chiites sont pour l'heure fort peu étudiés dans l'hexagone. BOnne nouvelle, la prochaine rencontre du programme GSRL "Dieu change à Paris" que je coordonne avec Martine Cohen portera sur "Les communautés chiites en Ile de France. Implantations et circulations".

Toutes mes félicitations à Aurélien Mokoko Gampiot pour la traduction et la publication en anglais de son livre Kimbanguism.An African Understanding of the Bible, The Pennsylvania State University Press, 2017 (Translated by Cécile Coquet-Mokoko). 




