Océan de fleurs, de bougies et de poésie, à "La Belle Equipe", rue de Charonne (PARIS),
une semaine après les attentats.
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Océan de fleurs, de bougies et de poésie, à "La Belle Equipe", rue de Charonne (PARIS),
une semaine après les attentats.
Parmi les innombrables réactions qui ont suivi les attentats parisiens du 13 novembre 2015, retenons, côté protestant, celle d'Antoine Nouis pour le journal Réforme, répercutée sur le portail Regardsprotestants.com, entre compassion, mal et espérance (lien), celle du portail Infochrétienne.com (intégré dans le Topchrétien), qui clame "Musulmans de France, les chrétiens vous aiment !" (lien).
Notons aussi celles des deux principales institutions faîtières du protestantisme français, à savoir la Fédération Protestante de France (lien), et le Conseil National des Evangéliques de France (lien).
De très nombreux protestants, mais aussi catholiques, musulmans, orthodoxes, juifs, bouddhistes, panthéistes et autres, se sont par ailleurs retrouvés dans le slogan, viral sur Twitter, "Pray for Paris" (ci-dessus).
Hier soir, pour cause de retard, je n'ai pu entrer dans le théâtre du 11e arrondissement où j'avais réservé une place (ce qui m'arrive très rarement!). Du coup, je me suis balladé entre 21H30 et 22H30, en particulier Avenue Ledru-Rollin; au début de ma ballade, je me suis arrêté un moment à l'angle de la rue de Charonne.
C'est là, à un moment précis, que j'ai entendu une série de déflagrations. Tac tac tac tac tac... Avec les passants près de moi, nous nous sommes dit que c'était des pétards chinois. Je me souviens avoir levé la tête pour voir si ce n'était pas plutôt des feux d'artifice, tout en me disant: quelle drôle d'idée, des feux d'artifice un 13 novembre? Autour de nous, la vie continuait, enjouée comme un samedi soir à Paris par une belle soirée de novembre.
Puis place de la Bastille, avant de reprendre le métro ligne 5, beaucoup d'effervescence. Des policiers très armés. Une ambulance qui passe.... Ambiance.... Dans le métro, nous n'avons pas marqué l'arrêt Oberkampf, ni l'arrêt République, ni l'arrêt Jacques Bonsergent. Etrange! Et des SMS ont commencé à m'arriver.
C'est alors que j'ai réalisé. A 200 mètres près, j'aurais pu essuyer une balle, mais ce n'est pas ce qui m'a frappé le plus. C'est l'absurdité stupide et inhumaine de la violence terroriste, le contaste maximal entre la haine meutrière et aveugle, et l'insouciance paisible des familles, couples et célibataires venus prendre un verre et se délasser, dans l'ambiance détendue d'un samedi soir de novembre à Paris.
Alors que la France fait le décompte des dizaines de morts tombés cette nuit et réalise qu'elle vient de vivre, en sa capitale, la pire attaque terroriste multi-sites de l'histoire de France, n'arrêtons pas de vivre. De sortir. De rire de tout.
De penser. Et d'oser.
"La France n'a pas peur".... Chiche?
"Ils chantent dans les églises, mais aussi dans les salles de concert, et même à l’Olympia : ils prendront désormais rendez-vous, chaque année, avec les Angels Music Awards.
Ces baladins de Dieu font de la pop, du rock, du reggae ou du chant vocal. Avec des textes inspirés et des mélodies travaillées, ils veulent partager leur foi".
C'est ainsi que le magazine Pèlerin, partenaire de l'événement, présente cette tentative d'équivalent des "Victoires de la musique", pour les musiciens francophones qui expriment leur foi chrétienne.
A caractère oecuménique, cette initiative pionnière, avec la part de risque et d'ajustements qu'elle comporte, a plus qu'entr'ouvert la porte aux protestants évangéliques, via la participation de Marc Brunet, co-fondateur de Séphora Musique. L'événement a lieu ce soir (17 octobre 2015) à la Salle Wagram, à Paris.
Une initiative à suivre, révélatrice des recompositions de l'offre culturelle chrétienne et du développement du marché francophone des musiques dites chrétiennes (incluant le Gospel).
Dans le N°700 du magazine urbain gratuit A NOUS PARIS sorti pour la fin de ce mois de septembre, à noter une synthèse de 3 pages particulièrement remarquable de Stéphane Koechlin sur le renouveau apporté par la littérature africaine francophone.
Le Franco-Congolais Alain Mabanckou et le Réunionnais Jean-François Samlong publient deux des plus beaux livres de la rentrée. Ils font partie de ce roman africain francophone qui redonne du sens et du souffle à notre autofiction usée. Écrivains guinéens, togolais, camerounais, élevés à la lecture de Zola ou de Gide, jouent désormais un rôle important dans la littérature française.
Tout l'article est téléchargeable en PDF ici (PDF).
On connaît les excellents travaux coordonnés par Céline Béraud sur les aumôneries de prison (lien).
On ne dispose pas pour l'instant d'études du même calibre sur les aumôneries d'aéroport.
Voilà un dossier passionnant pour les chercheurs! Les Aéroports de Paris, en particulier, ont mis à disposition des dispositifs d'accompagnement spirituel, sur une base d'écoute et d'ouverture interreligieuse (lien), qui illustrent très concrètement ceci: dans un lieu public, la pratique d'une laïcité apaisée n'a pas nécessairement vocation à nier les ancrages religieux, quand ils existent, mais à inscrire ces derniers dans un "vivre ensemble" respectueux de tous.
Pour un coup d'oeil sur quelques espaces d'accueil où exerce l'aumônerie de l'Aéroport Charles de Gaulle, voir cet Album Flickr (photos prises hier).
La force d'une idée ou d'une option ne se mesure pas au nombre de celles et ceux qui s'en réclament. C'est pourquoi on se gardera d'oublier que le libéralisme théologique protestant, bien que peu revendiqué explicitement en France à l'échelle d'une paroisse entière, reste un courant bien vivant, et apprécié au-delà même des cercles protestants, comme en témoigne le riche intérêt documentaire du site internet de l'Oratoire du Louvre, à Paris.
Porteur de plus de deux siècles d'histoire (lien), l'Oratoire du Louvre rappelle qu'un long passé peut se conjuguer avec modernité, et adaptabilité réussie à la Révolution numérique.
Affiches annonçant opéra, "chants authentiques de l'Eglise afro-américaine" (ce qui ne veut rien dire) et Legend Singers, ou le GOSPEL folklorisé et naturalisé au milieu d'une offre culturelle parisienne tournée vers l'activité touristique estivale....
(photo prise vendredi 7 août 2015)
Il y a bien longtemps que ce blog n'a plus signalé les activités du programme GSRL "Dieu Change à Paris", coordonné par Martine Cohen et votre serviteur.
A l'occasion de deux réunions tenues en ce mois de juin, l'un par Martine Cohen sur la synagogue de la Victoire à Paris (lien), l'autre par Jessica Roda sur le Festival des Musiques sacrées (lien), rappelons tout l'intérêt de ce très vaste champ de recherche.
Lien.
Auteur d'une thèse d'anthropologie historique sur l'implantation du protestantisme en pays Kamba au Congo (EPHE, 1990), Florent Mwanda Mbambi est aussi un fidèle participant du programme GSRL "Dieu Change à Paris".
Aussi est-ce avec un intérêt particulier qu'on signalera la conférence qu'il va donner le samedi 27 juin 2015 à la Maison de l'Afrique (gérée par l'éditeur L'Harmattan) à Paris, sur le sujet suivant:
"Analyse d'un mythe de fondation à l'origine de la matrilinéarité au sein de la société kongo, pour repenser la vision du monde kongo".
Lien.
Dans le cahier “Culture et Idées” du quotidien Le Monde (daté du 20 juin 2015), on lira avec intérêt un bel article signé Baptiste Coulmont, déjà familier des lectrices et lecteurs de ce blog. Intitulé “Miracles à l’affiche“, il reprend certaines des conclusions du sociologue sur les églises d'expression africaine de la banlieue parisienne.
On trouvera par ailleurs une très utile présentation contextualisée de cet article, et des études de fond publiées dans revues spécialisées et ouvrage collectif, sur le blog de Baptiste Coulmont (lien).
En matière d'analyse des stratégies publicitaires et informatives des églises africaines à Paris, l'article de référence reste sans doute "Tenir le haut de l'affiche" (Revue française de sociologie, 2013/3).
Les associations, les groupes religieux, les syndicats notamment, forment des « sociétés civiles » africaines dont il convient encore d’interroger la pertinence comme catégorie d’analyse. Ces groupes représentent des médiateurs, voire des contre-pouvoirs manifestes, mais aux relations parfois ambigües avec les pouvoirs en place. La 6e Conférence européenne des études africaines (ECAS 2015), qui se tiendra des 8 au 10 juillet 2015 à Paris, aura pour objet de comprendre et d'analyser "Les mobilisations collectives en Afrique: contestations, résistances et révoltes".
Programme ici (lien).
Les statistiques sont complexes à manier, mais une chose est sûre: le protestantisme en île-de-France est comparativement beaucoup plus important aujourd'hui, au prorata de la population, que ce que l'on pouvait observer en 1945.
Pesant environ 20% du protestantisme hexagonal, porté par une très forte croissance évangélique nourrie, en particulier, de la diversification de la démographie francilienne (apports venus d'Afrique subsaharienne, des Caraïbes...), le protestantisme d'île de France a le vent en poupe tout en souffrant de très sérieuses difficultés d'accès au mètre carré cultuel.
Tout ceci est rapporté dans un bel article de Gaspard Dhellemmes dans le JDD du 7 juin 2015 (lien).
Placée sous le sceau d'un témoignage chrétien souriant, interconfessionnel, créatif et non-revendicatif, qui entend rappeler, dans l'espace public, que la religion n'est pas qu'une affaire privée, des Marches pour Jésus 2015 ont eu lieu samedi dernier dans 7 villes de France (dont Paris).
Elles ont connu un certain succès, mais un succès mitigé.
Derrière l'enthousiasme des organisateurs (protestants évangéliques), qui mettent en avant entre 7 et 8000 manifestants (chiffres de la police), soit près du double par rapport à 2014, il faut rappeler que deux villes de plus étaient concernées, dont la capitale parisienne, rayonnant sur 12 millions de franciliens...
Pour les parisiens, ou celles et ceux qui peuvent se rendre facilement à Paris, voici un colloque international à ne surtout pas manquer. Il est organisé par les ministères de l’Intérieur et des Affaires étrangères et par l’Institut européen en sciences des religions (IESR) à Paris les 2 et 3 juin 2015, sur le thème:
«L’expression du religieux dans la sphère publique. Comparaisons internationales»
Programme en PDF ici (lien).
Après un Festival "Vivre pleinement sa vie" très riche en contenus (kerygme prêché, exhortation motivationnelle, plaidoyer pour une foi concrètement vécue, appel oecuménique, promotion du rôle prophétique des femmes etc.), l'évangéliste Joyce Meyer est repartie sous d'autres cieux.
Restent des matériaux à scruter, dont des photos.
Votre serviteur vous en propose quelques unes sur le site Flickr, via un ALBUM JOYCE MEYER 2015 qui donne un aperçu visuel de ce grand rassemblement interconfessionnel chrétien.
Pour contextualiser le Festival "Vivre pleinement sa vie" animé aujourd'hui par Joyce Meyer à Villepinte devant plus de 12.000 personnes, citons, sous l'angle des études en sciences sociales sur le télévangélisme, l'inusable L'Eglise électronique de Jacques Gutwirth, excellent ouvrage paru en 1998, toujours accessible en occasion via Amazon.
Pour s'informer sur le principal parrain de l'événement, à savoir Topchrétien, lire par ailleurs l'interview d'Eric Célérier (ci-contre), fondateur du "Top", par Nicolas Ciarapica.
Cet interview est en accès libre sur le site Info-évangélique.... qui a repris du service avec de nombreuses infos actualisées (lien).
L'info est accessible sur le site Macasbah.net, mais elle est beaucoup plus détaillée sur le site Actu-Chrétienne.net animé par Paul Ohlott. Saïd Oujibou, président de l'Union des Nord Africains Chrétiens de France (UNACF), et Jean Maher, président de l’Organisation Franco-Egyptienne pour les Droits de l’Homme (OFEDH), organisent une table ronde à Paris le samedi 9 mai de 14h à 17h30 au Palais de la Femme (94 rue Charonne, 75011 Paris. Métro Charonne).
Le thème? Il est "explosif": «Extrémisme religieux et organisations terroristes». Parmi les invités, le vice-président du quotidien El Watan et le président de la Fédération Mondiale des Soufis.
Lien.
Vu à l'affiche à Bobigny ces derniers jours, une publicité pour une campagne d'évangélisation de l'Eglise évangélique des promesses, une église tamoule qui dispose aussi de sa chaîne Youtube (lien).
L'occasion de rappeler le rôle majeur des Tamouls dans la naissance du protestantisme en Inde depuis 1706 (cf. le livre de Dennis Hudson, Protestant Origins in India: Tamil Evangelical Christians 1706-1835, lien).
Jean-Paul Willaime est titulaire depuis 1992 de la direction d’études « Histoire et sociologie des protestantismes » à la section des sciences religieuses de l'Ecole Pratique des Hautes Etudes (Sorbonne). Il va prendre, dans quelques mois, sa retraite administrative, après une carrière magistrale qui va sans nul doute se prolonger autrement, via publications et conférences.
C'est l'occasion d'une succession qui va se jouer dans les semaines qui viennent. Qui prendra le relais? Une chose est sûre: il faut lire cette succession non pas vraiment comme "un(e) qui succède à l'autre", mais plutôt comme un renfort académique bienvenu (car Jean-Paul poursuivra ses travaux) au service des études en sciences sociales sur le protestantisme, qui ne manquent pas de terrains passionnants!
Voilà une nouvelle importante pour celles et ceux qui étudient les reconfigurations du protestantisme induites par l'immigration: le projet Mosaïc de la Fédération Protestante de France, déjà présenté dans ce blog, s'est adjoint les services d'un couple pastoral baptiste américain, David et Julie Brown, en charge du Projet Mosaïc en région parisienne.
Ce couple, nourri d'une riche expérience africaine (9 ans au Burkina Faso, 7 ans au Maroc et en Afrique du Nord...), est présenté sur le site de la FPF (lien).
C'est un des rapports dont on parlera beaucoup dans les semaines qui viennent, dès que l'on débattera de la laïcité. Il s'agit du Rapport d'information sur "Les collectivités territoriales et le financement des lieux de culte", sous la direction de Mr Hervé Maurey, sénateur, enregistré à la Présidence du Sénat le 17 mars 2015.
On n'en discutera pas ici sur le fond, mais on soulignera son très grand intérêt documentaire, notamment dans la comptabilité des lieux de culte. On apprend, par exemple, que la Ville de Paris est actuellement propriétaire de 96 édifices cultuels, soit 85 églises catholiques, 9 temples protestants et 2 synagogues, dont elle doit assurer l'entretien. Lien ici vers le rapport complet.
C'est peu de dire que le paysage de la recherche en sciences sociales est sous le signe, en France, d'une certaine morosité.
Raison de plus pour signaler l'avancement d'un des rares très grands projets vraiment enthousiasmant, et en bonne voie, à savoir la Cité des humanités et des sciences sociales, ou CAMPUS CONDORCET Paris-Aubervilliers.
Lancé en 2008 après une impulsion de l'EPHE et de l'EHESS, ce gigantesque campus du XXIe siècle accueillera plus de cent unités de recherche en sciences humaines et sociales ainsi qu’un grand nombre d’écoles doctorales encadrant plus de 4 600 doctorants, dont beaucoup en provenance d’autres pays que la France.
Le projet architectural final a été sélectionné le mois dernier. Il donne un aperçu plus concret de ce très gros (et judicieux) investissement francilien et national dans la "matière grise".
De nombreux mois se sont écoulés depuis la dernière mention dans ce blog des activités du programme GSRL "Dieu Change à Paris". Il est temps d'y rejeter un oeil à l'occasion de deux séminaires doubles, l'un déjà tenu jeudi dernier (sur Tamouls et Sikhs) et l'un à venir lundi prochain (13 octobre 2014) à 15H au GSRL (59-61, rue Pouchet, Paris).
Cette réunion portera sur Les reconfigurations paroissiales en région parisienne et à Paris, depuis le début du XXe s. jusqu'à nos jours. Les oratrices seront Sara Teinturier (Post-doctorante du GSRL) et Mathilde Guilbaud (membre associée à l’Institut de recherches historiques du Septentrion, IRHIS).
Photo prise samedi 4 octobre 2014 à l'église catholique de la Trinité
(près du métro Saint Lazare, à Paris)....
Dans le sillage d'une belle tradition d'éducation permanente, signalons en ce début d'année scolaire et universitaire l'intérêt du programme de l'Université Populaire du Judaïsme, dont la conférence inaugurale aura lieu le 3 novembre 2014 à Paris.
Shmuel Trigano, maître d'oeuvre, précise qu'il s'agit, au travers des "Humanités judaïques", d' introduire "aux disciplines fondamentales du savoir juif que “l'honnête homme”, femme ou homme, se doit de posséder. Notre méthode d'enseignement a pour tâche de mettre à la disposition des esprits sans connaissance hébraïque ou judaïque la quintessence du savoir du judaïsme. Aucun pré-requis n'est donc demandé aux étudiants, si ce n'est la volonté de comprendre".
Les cours se tiennent au Centre Edmond Fleg (6e arr., Paris), et le programme en PDF est téléchargeable ici (lien).
Signalons le lancement de l’édition 2014 des Bourses de recherche de la Ville de Paris sur la xénophobie et l’antisémitisme. Le site internet dédié précise que "Parce que les formes d’intolérance sont multiples et toujours d’actualité, elles appellent à une vigilance sans cesse renouvelée. La Ville de Paris encourage la recherche universitaire sur ces sujets."
L’appel à candidatures est accessibles à l’adresse suivante (lien) :
Les candidats pourront déposer leur candidature jusqu’au mercredi 1er octobre 2014 à minuit.
Les vacances nous donnent l'occasion de (re)découvrir musées, patrimoine et carrefours culturels, comme le Centre POMPIDOU à Paris (Beaubourg), qui reconfigure ses collections sous l'angle des MODERNITES PLURIELLES (1905-1970).
L'idée est de décentrer le regard et de "décoloniser l'art" en valorisant notamment les apports asiatiques, africains, latino, rejoignant, sous l'angle de l'art, ce que Schmuel Eisenstadt a fait pour la sociologie générale et la sociologie des religions au travers d'une réflexion sur les "modernités multiples" (lien) qui désoccidentalise utilement le regard.
Dessinateur satirique et didactique incontournable de publications comme Fluide Glacial ou l'Echo des Savanes, Marcel Gotlieb (né en 1934) est un Génie de la Bande Dessinée.
L'affiche ci-contre, devant laquelle je suis tombé en arrêt avant-hier, dans le métro parisien, est l'occasion de signaler qu'il est toujours possible, jusqu'au 27 juillet 2014, de voir l'exposition que lui consacre le Musée d'art et d'histoire du Judaïsme (MAJ) à Paris.
Rassemblant près de deux cents planches originales (publiées mais jamais exposées), ainsi que des archives photographiques, écrites et audiovisuelles, l’exposition fait converser l’artiste, le juif athée, critique de la religion, et l’anticonformiste.