En novembre 2008, le cardinal de Paris Mgr Vingt-Trois avait déclaré:
«Le tout n'est pas d'avoir une jupe, c'est d'avoir quelque chose dans la tête.»
Une phrase de trop?
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En novembre 2008, le cardinal de Paris Mgr Vingt-Trois avait déclaré:
«Le tout n'est pas d'avoir une jupe, c'est d'avoir quelque chose dans la tête.»
Une phrase de trop?
C'est assez rare pour être signalé: la blogosphère francophone s'est enrichie au cours cette année d'un nouveau blog auquel on souhaite longue vie.
Il s'agit du RELIGIOBLOG, déjà copieusement fourni en articles (à forte dominante catholique), tenu par un journaliste du quotidien français Le Figaro.
Qu'on souscrive ou non à ses thèses, c'est une figure importante de la théologie protestante qui vient de nous quitter le mois dernier, en la personne de Marcella Althaus-Reid (1952-2009).
Professeure de théologie contextuelle à l'université de New College, Edimbourg, titulaire d'une thèse à l'université de Saint Andrews, elle largement contribué à développer le champ émergent de la théologie queer, qui questionne les frontières de genre. Son livre le plus lu est Indecent Theology (2002).
Les médias nous ont parlé récemment du Nouvel An Chinois....
Mais que savons-nous de la religion des Chinois à Paris?
La visite du pape catholique Benoît XVI en France, du 12 au 15 septembre 2008, n’a apporté aucune révélation. Mais elle a fourni quatre confirmations.
J’ai acheté aujourd’hui le premier numéro de Siné Hebdo.
Pas parce que je soutiens Siné!
De mon point de vue, Philippe Val a eu raison cet été (12 juillet 2008) de l'évincer de Charlie Hebdo: Siné avait dépassé les bornes.

Alors qu’Ingrid Betancourt s’apprête à visiter le sanctuaire marial de Lourdes, par fidélité à un vœu et à sa foi, une enquête secoue ce lieu de pèlerinage.
Cette affaire révèle les ambiguités de la régulation institutionnelle catholique.
Le champ de la lutte contre les sectes est vaste: mais il ne demande qu’à s’élargir encore!
Notre société y pourvoit.
Même un magazine comme Voici presse la sonnette d’alarme dans le numéro de cette semaine.
Respect et reconnaissance pour Germaine Tillon, grande figure de la Résistance, et anthropologue émérite du Maghreb colonial et postcolonial, qui s'est éteinte le 10 avril 2008 à l'âge de presque 101 ans.
Auteure d'une oeuvre impressionnante de densité, nourrie d'un travail de terrain irremplaçable, elle a inspiré notamment Jean Lacouture, qui disait d'elle: elle m'a «appris au moins à ouvrir l'œil avant la bouche, et à poser une question avant d'y répondre».
Un bel hommage, écrit par Roby Bois, est disponible sur le site de la Fédération Protestante de France (lien).
Devant l’avalanche de coups durs subis par ces derniers en ce premier trimestre 2008, j’aimerais signaler ici une publication salubre.
Jean Séguy (1925-2007) nous a quittés le 9 novembre 2007 à Liancourt, à l’âge de 82 ans.
Il a été inhumé le vendredi 16 novembre 2007 à 12h30 en l'église Sainte Marie des Batignolles (77 place du dr Félix Lobligeois - 75017 Paris).
Mais l’œuvre de ce grand pionnier des sciences sociales des religions, spécialisé sur les non-conformismes religieux, reste bien vivante, et nous enrichira longtemps.
Comme l'observa justement le sociologue Jean Séguy, "il existe autant d’oecuménismes que de types de sociétés écclésiastiques" (1977).
Les Eglises centralisées et hiérarchisées préfèrent l'oecuménisme officiel des institutionnels et des théologiens. Favorables à des structures locales et décentralisées, les protestants évangéliques que j'étudie préfèrent eux l'oecuménisme local des simples fidèles.
En France, une presse spécialisée du type Monde des religions ne tarit pas d'efforts pour mieux faire connaître la réalité religieuse contemporaine.
Mais cet effort est peu, et souvent mal, relayé par la presse généraliste, non ciblée sur le religieux. On doit se contenter d'approximations, voire d'erreurs confortables, sans souci d'approfondir et d'aller au-delà des clichés qui circulent.
L'ultra-modernité, que nous étudions dans le cadre du GSRL, c'est une phase désenchantée, un peu désabusée, de la modernité. Avec comme mot d'ordre: "moins d'idéologie, plus de pragmatisme", ou "moins de dogmes, plus d'incertitudes".
Sous cet angle, le Vietnam partage certains traits de l'ultramodernité. Cap sur le pragmatisme! Et sur l'ouverture (progressive). L'idéologie recule. En revanche, force est de constater que la religion, elle ne recule pas. Bien au contraire.
Une église prise d'assaut, réglements de compte au village, des forces de l'ordre (et un évêque) un tantinet débordés....
Non, vous n'êtes pas dans un film de Sergio Léone. Bienvenue à Niafles, France, 2007.
A noter ce mois-ci dans les kiosques, un numéro d'Historia thématique consacré aux "intégrismes". J'y ai contribué en publiant quatre pages consacrées au fondamentalisme aux Etats-Unis (p.58 à 71). L'article est dans la même veine qu'un texte que j'avais publié il y a quelques années dans le premier numéro du Monde des religions: une présentation historique rapide, avec les principales caractéristiques du mouvement et son impact sur la société états-unienne (je précise que je ne suis pas responsable des images et des légendes qui accompagnent le texte). Mais je voudrais souligner l'intérêt des autres contributions, en particulier celle de Rémi Kauffer sur "les dérapages du nationalisme juif".
J'avais fortement désapprouvé le dérapage de Benoît XVI à Ratisbonne, je me dois ici de saluer sa démarche en Turquie.
Avec courage et intelligence, le pape des catholiques a corrigé le tir, et a cette fois-ci donné une magistrale leçon de respect inter-religieux, sans rien renier pour autant de ses convictions.
Les religions de France observent avec attention les débats présidentiels qui se dessinent en vue des élections de 2007. La première d'entre-elles, le catholicisme, vient de produire un texte dense, riche et très bien écrit.
Il s'agit de "Qu'as-tu fait de ton frère?", un message de la Conférence des évêques de France à l'occasion des prochaines élections", diffusé en ce 18 octobre 2006. Vous pouvez notamment le lire en PDF en cliquant ici.
Vu les réactions à ma note précédente (sur mon blog ET sur mon courriel), je voudrais préciser ici quelques points. D’abord un préalable: je persiste et signe, je ne laisserai jamais dire que l’islam se résume à une religion violente. On ne peut pas laisser passer cela, car c’est faux, et source d’intolérance active. Je crains qu'en France et ailleurs, certains supporters d’occasion de Benoît XVI se laissent entraîner par de tels sentiments, alors je dis STOP. Ce n’est pas juste. La grande majorité des musulmans, et des prêches musulmans, n’appellent pas à la violence, gare aux effets de loupe médiatique. Je ne dirai jamais non plus que l’islam se réduit à une religion de paix. Comme je l’ai indiqué, l’islam contient les deux, paix et violence, comme toutes les religions.
Suite au 11 septembre 2001, quand deux télévangélistes protestants fondamentalistes américains (Pat Robertson et Jerry Falwell) ont assimilé le prophète Mahomet à un terroriste ou un homme habité par le mal, tous les journalistes de France et de Navarre ont poussé des hauts cris, et à juste titre.
On est loin des mêmes réactions aujourd’hui après les propos de Benoît XVI sur l’islam, tenus le 12 septembre dernier.
La sociologie des religions vient de perdre un de ses très grands représentants français. Yves Lambert, chercheur au CNRS et membre du GSRL depuis de longues années, vient de nous quitter. Il s'est éteint le lundi 28 août 2006, après une lutte de douze ans contre le cancer des os. Je me souviens avoir croisé Yves Lambert depuis 1997, mais c'est depuis 1999 (année de mon intégration au CNRS) que j'ai eu l'occasion plus régulièrement de le côtoyer, et de l'apprécier. Spécialiste des mutations contemporaines de la religion (et particulièrement du catholicisme), mais aussi du terrain des valeurs, Yves Lambert avait des qualités et des intérêts multiples.