Pour les anglophones, jetez donc un oeil à ceci!
Ce n'est pas un fake, c'est un vrai interview de Billy Graham, l'évangéliste, par Woody Allen, l'humoriste.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Pour les anglophones, jetez donc un oeil à ceci!
Ce n'est pas un fake, c'est un vrai interview de Billy Graham, l'évangéliste, par Woody Allen, l'humoriste.
Jean Stauffacher, historien des origines du baptisme, nous a quittés dans la nuit du 14 au 15 juillet 2008, dans sa soixante-douzième année, des suites d’une longue maladie.
Né en Afrique en 1936, d’origine suisse, de nationalité américaine, Jean (John) Stauffacher, installé en France depuis 1964, avait acquis également la citoyenneté française.
Maîtrisant très bien la langue de Molière, doté d'une solide formation académique aux Etats-Unis, il avait été en mesure, après un DEA à l'EPHE (Sorbonne), de s’inscrire en doctorat d’Histoire moderne.
Lu dans Le Monde hier (28 avril 2008), cette belle enquête sur Peter Garrett, figure mythique du rock engagé australien, devenu ministre de l’environnement à l’automne 2007.
Mais ce n’est pas tout! Ce que Le Monde ignorait, mais que je vous révèle, c’est que le dit Garrett est aussi…. un protestant évangélique.
Une ex-strip-teaseuse d’élite devenue évangélique avant la cinquantaine, c’est comme un calisson dans une choucroute : une rencontre improbable.
Et pourtant, Heather Veitch semble nous prouver que c’est possible.
Je considère, et de longue date, Technikart comme le meilleur mensuel culturel non-conformiste français. J'ai bien dit, "non-conformiste".
Car des mensuels culturels de qualité, il y en a beaucoup, mais ils campent pour la plupart sur le créneau bobo faussement décalé et furieusement 'pensée unique' branchée.
Même d'excellents périodiques comme Télérama ou les Inrockuptibles n'y échappent pas. Technikart, si.
Certains m’ont reproché d’être trop dur avec ce «pauvre» Benny Hinn, télévangéliste dont j’ai récemment décrit les méthodes. Je n’étais pas dur.
Je décrivais des faits, et, comme disait Clémenceau, «les faits sont têtus».
Dernier épisode : au terme des délais fixés par l’enquête sénatoriale américaine dilligentée par le sénateur républicain Charles Grassley (ci-dessus), seuls deux télévangélistes de l’Evangile de la prospérité soupçonnés sur six ont donné à temps les documents financiers demandés. Devinez si Hinn en fait partie?
importante MAJ le 16/11/2007: voir en bas de la note, en (1)
Télévangéliste américain mondialement connu, spécialisé dans les miracles, Benny Hinn (né en 1952) sera à Paris le 16 et 17 novembre 2007.
Sa «Croisade de miracles» aura lieu au Parc des Expositions de Villepinte, en banlieue parisienne, un an et deux mois après celle de T.L.Osborn (Montreuil et 12e arr.), un collègue moins célèbre mais tout aussi enthousiaste.
Secret Sunhine, réalisé par Lee Chang-Dong (ancien ministre de la culture de son pays), est actuellement sur les écrans. Allez le voir!!
C'est peut-être LE film coréen de l’année. Son actrice principale, Jeon Do-Yeon, a reçu la palme de la meilleure interprétation féminine au dernier festival de Cannes. Une récompense amplement méritée pour une vraie tragédienne.
Comme un diamant poli, ce film peut être abordé sous des facettes multiples. Je parlerai ici de la manière dont sont montrés les protestants évangéliques.
Alors que la demi finale de la coupe du monde de rugby bat son plein entre la France et l'Angleterre ("allez les Bleus!"), un joueur britannique fête sa 50e sélection. Il s'agit de Jason Robinson.
Une de ses particularités a été signalée lors du journal télévisé de TF1 jeudi dernier: c'est un chrétien convaincu. Devinez de quelle tendance il se réclame?
Parisiens et citadins qui me lisez, on ne présente plus Direct Soir, journal gratuit lancé dans la capitale en juin 2006 par Vincent Bolloré, tiré chaque jour à plus d'un demi-million d'exemplaires. Mais connaissez-vous les "parcours Alpha"?
La rubrique fait divers nous le rappelle régulièrement: les chiens d'attaque, cela peut faire très mal. Ce qui est vrai dans l'univers naturel et physique vaut aussi dans l'univers métaphorique.
Des "chiens d'attaque" au service d'intérêts divers, y compris religieux, cela peut faire du dégat, même avec une simple plume, ou un clavier informatique.
Ceux qui ont lu ma thèse, publiée il y a six ans, connaissent l'illustration de couverture, qui représente un baptême par immersion dans le temple de la rue de Lille (toujours actif aujourd'hui).
Elle était tirée de la page 5 de La Presse Illustrée, en 1876, magazine d'information générale. Je l'avais photocopiée à partir d'un original conservé sous verre, à l'époque, rue de Lille. Mais je m'étais toujours demandé quel était le texte qui accompagnait cette illustration.
Un chercheur spécialisé sur le judaïsme, Gary Tobin (ci-contre), président de l’Institute for Jewish and Community Research, a dernièrement conduit la première grande enquête quantitative sur les croyances religieuses et les attitudes des universitaires à l'égard de la religion.
Il a notamment évalué le degré d’hostilité des universitaires à l’égard des religions. Surprise: qui est premier au hit parade?
Depuis quelques semaines, les grandes chaînes de télévision répètent en boucle que les 23 otages sud-coréens capturés le 19 juillet 2007 par les talibans entre Kandahar et Kaboul, en Afghanistan, sont des «évangélistes».
Vrai ou faux ?
C'est une figure emblématique du télévangélisme états-unien qui s'en est allée.
Epouse et collaboratrice de Jim Bakker, évangéliste à scandale dans les années 1980 (PTL Club), elle a ensuite reconstruit un itinéraire singulier.
Restée évangélique charismatique, divorcée, remariée, elle s'est notamment distinguée par son souci d'accueil inconditionnel de l'altérité homosexuelle, s'attirant la sympathie d'une "communauté LGBT" par ailleurs fortement stigmatisée par la plupart des protestants évangéliques.
Mouvance très décentralisée, le protestantisme évangélique n’a pas de «pape» ni de «first lady». Mais dans un monde globalisé et médiatique qui a besoin de figures représentatives, les évangéliques n’ont pas échappé à la mise en avant de quelques stars.
Nul doute que s’il avait fallu qu’ils choisissent une first lady, les protestants évangéliques américains auraient choisi Ruth Bell Graham, épouse du célèbre évangéliste Billy Graham décédée hier, le 14 juin 2007, à l’âge de 87 ans.
On connaît le titre qu’Alain Juppé, saisi par le blues, a donné à un de ses livres: la tentation de Venise. Il entendait par là évoquer l’invitation au voyage, à l’évasion, que Venise symbolisait pour lui (et pas seulement pour lui), face aux pesanteurs d’une vie politique assommante.
Titre d’un entretien publié récemment par le quotidien Le Monde, la «tentation évangélique», en revanche, invite a priori bien moins au voyage que la cité des doges. Et pourtant: une agence de voyage d’orientation catholique vient de lancer un voyage de découverte des évangéliques américains.
Il n'en a pas toujours été ainsi. Mais depuis trente ans, l'évangéliste Billy Graham, aujourd'hui âgé de bientôt 89 ans (en novembre), est devenu une sorte d'abbé Pierre américain, c'est-à-dire une figure religieuse consensuelle, considérée comme l'incarnation du meilleur des valeurs américaines.
En bref, il représente une icône incontournable de ce que les sociologues appellent la "religion civile" états-unienne, au sens d'une religiosité générique, confessionnellement peu définie, qui rassemble un maximum de citoyens dans des valeurs partagées. Ceci explique pourquoi, le jeudi 31 mai 2007, trois présidents américains sont venus lui rendre hommage.
Les amis, il est grand temps d'une nouvelle pause détente!
Je vous propose cette fois-ci un photo-montage comme je les aime. Il s'agit d'une parodie de magazine pour les jeunes évangéliques.
Télévangéliste américain, fondateur de la Majorité Morale, pasteur d'une megachurch à Lynchburgh, président d'université fondamentaliste, célèbre pour ses dérapages verbaux et ses jugements à l'emporte-pièce, Jerry Falwell a marqué l'histoire contemporaine des Etats-Unis. Il a tiré sa révérence le 15 mai 2007 à 10H45 du matin, à l'âge de 73 ans. Il sera enterré le 22 mai prochain.
Si les journaux français semblent, pour l'instant, indifférents à cette nouvelle, tous les grands médias d'outre-Atlantique, eux, consacrent d'importants articles à cet homme qui a régulièrement fait la "une" de la presse américaine tout au long des trente dernières années.
A noter sur vos agendas un colloque christianisme et esclavage, monté par plusieurs églises et organisations protestantes de tous bords.
Il aura lieu au Palais des congrès de l'Est parisien à partir de demain, du 10 au 12 mai 2007.
Je ne pourrai hélas m'y rendre (je suis arrivé hier à Tel Aviv où j'interviendrai demain sur le fondamentalisme protestant).
Dans une note précédente sur le documentaire Jesus camp, actuellement sur les écrans, j'ai précisé que le groupe ainsi montré n'est pas évangélique mainstream (tendance dominante), mais se rattache à une tendance minoritaire, quoiqu'en croissance: le charismatisme troisième vague.
Je conviens que cette appellation demande des précisions. Je les ai apportées à l'hebdomadaire Réforme, qui a bien voulu publier quelques extraits de ma réponse. Voici ci-dessous le texte intégral. Alors, les charismatiques troisième vague, c'est quoi?
Un bon documentaire vient de sortir sur les écrans français aujourd’hui. Il s’agit de Jesus Camp, qui décrit les dérives sectaires observées dans un camp d’enfants du Dakota (Etats-Unis), animé par un groupe évangélique de type «charismatique 3e vague». Je me suis déjà exprimé sur ce documentaire il y a quelques mois, à l’occasion de sa sortie aux Etats-Unis (cliquer ici). Je n’ai pas grand chose à ajouter. Deux points néanmoins.
Le Hartford Institute for Religion Research tient à jour une base de données sur les megachurches (Eglises géantes de plus de 2000 fidèles) aux Etats-Unis. Avant de partir pour Salt Lake City je l’ai consultée, et constaté qu’il n’existait qu’une megachurch dans l’état de l’Utah. Comme j’enquête sur le sujet, j’ai donc loué une voiture et, après ma conférence, je suis allé sur place.
Alors que commence une visite officielle en France du président de l'Arménie, au cours d'une année 2007 décrétée "année de l'Arménie", n'oublions pas la mémoire de Hrant Dink (1954-2007), intellectuel et journaliste turc et arménien assassiné à Istanbul le 19 janvier 2007 à l'âge de 52 ans. Détail qui a son importance, j'ai appris récemment que ce martyr de la liberté et de l'Arménie était... protestant, et non seulement protestant, mais marqué par une tendance évangélique. Comme aurait dit Pierre Desproges, "étonnant, non?"
J'ai alors fait ma petite enquête.
Le Superbowl, finale du football américain, s’est conclu à Miami le 4 février 2007 par la victoire des Indianapolis Colts contre les Chicago Bears (par 29 à 17). C’est l’événement sportif numéro un aux Etats-Unis. Cette année, pas de «nipplegate» comme en 2004, où le sein découvert de Janet Jackson avait déclenché le scandale. En revanche, une autre figure afro-américaine fut à l’honneur, en l’occurrence, le légendaire entraîneur des Colts, Tony Dungy (photo), qui a témoigné urbi et orbi d’une foi protestante évangélique à toute épreuve.
Franklin Graham (ci-contre à gauche) est le fils aîné de Ruth et Billy Graham, le couple protestant le plus célèbre des Etats-Unis. Contrairement à son père Billy, "star" évangélique qui a évolué depuis trente ans vers une image de modération qui en fait aujourd'hui un personnage consensuel, Franklin a choisi un positionnement bien plus conservateur, sans nuances. "He has a rocky style", dit-on de lui. On pourrait aussi parler de "style bulldozer", surtout lorsqu'on découvre ses intentions autour du décès prochain de papa-maman...
Pour tous ceux qui s'intéressent à l'expansion pentecôtiste (au moins 200 millions de fidèles, en partant d'une statistique zéro il y a un siècle), il faut lire l'enquête rendue publique en ce mois d'octobre 2006 par le Pew Forum on Religion and Public Life.
C'est une grosse enquête globale, conduite sur dix pays (malheureusement sans cas européen). Intitulée "Spirit and Power", elle traite non seulement des pentecôtistes, mais aussi des charismatiques (en distinguant à chaque fois les deux courants, ce qui est bien vu).
Une commission parlementaire française est en train d’auditionner sur la question du traitement des enfants en milieu sectaire ou à tendance sectaire. Une question importante, qui nécessite effectivement de la vigilance et du discernement de la part de la société. Pour contribuer à la réflexion, voici deux exemples à méditer, tirés du terrain que j’étudie, à savoir le protestantisme évangélique.