"La mise en avant de l'engagement, dans des associations de convertis où la virtuosité religieuse et prosélyte est attendue, renvoie par ailleurs au défi du rapport à la société. Les évangéliques aiment témoigner. Au point qu'on les appelle parfois "évangélistes"!
Se souvenant, plus que d'autres, qu'Evangile veut dire Bonne Nouvelle, ils s'investissent dans le prosélytisme intramondain. Poussés à "semer", ils bâtissent souvent des ponts, mais la tentation de la muraille fortifiée les traverse parfois: au nom d'une rhétorique binaire qui oppose le "nous" des élus et le "eux" des perdus, certains évangéliques alimentent une mentalité d'assiégé" (...)
Pour lire la suite, voir le n°22 du Monde des Religions (2014), p.28-31.