Interview pour le CNRS et Canal-U sur la francophonie protestante en RDC (Congo) et les Eglises de Réveil.
Merci à Sabrina Pastorelli et Thomas Guiffard-Colombeau.
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Interview pour le CNRS et Canal-U sur la francophonie protestante en RDC (Congo) et les Eglises de Réveil.
Merci à Sabrina Pastorelli et Thomas Guiffard-Colombeau.
"Il y a comme deux inventions chrétiennes de la religion en tension l'une avec l'autre. D'une part, celle de l'Evangile comme critique et véritable conversion, sinon subversion de la religion, qui n'empêche pourtant pas Jésus d'observer la Loi et le culte du Temple, non sans certaines transgressions particulièrement significatives. D'autre part, l'invention d'une religion chrétienne qui advient assez rapidement après Jésus et qui prendra tous les traits de la religion et au sein de laquelle, à moins que ce soit malgré elle, l'Evangile est transmis".
C'est par ces lignes stimulantes que commence la 4e de couverture de l'ouvrage collectif Dieu au risque de la religion (Academia, 2014), publié sous la direction de Benoît Bourgine, Joseph Famerée et Paul Scolas, avec notamment la participation de Jean-Paul Willaime, du GSRL.
Organisée par Ludovic Bertina, Mathieu Gervais et Anahita Grisoni au GSRL (Paris), une passionnante journée d'études « Écologie et religion » se tiendra le 16 octobre prochain.
Le croisement de l'écologie et de la religion constitue un objet de recherche nouveau qui vise à expliciter les logiques sociales, historiques, philosophiques voire théologiques mobilisées par des acteurs mêlant préoccupations écologistes et adhésions spirituelles. Les religions instituées et les croyants se saisissent en effet des thématiques écologistes – la récente encyclique du Pape François en est un exemple éloquent – tandis que les promoteurs de l'écologie, dans leur effort de mobilisation de la société, interpellent les traditions religieuses.
Lire le programme ici (PDF).
Il est plus que temps de reprendre, pour le nouvel exercice 2015-16, nos habitudes calendaires, avec présentation ci-dessous de quelques dates de cours, conférences, échéances scientifiques pour les deux premiers mois de cette année universitaire.
Avec pour commencer, un voyage de recherche au Congo RDC, source de précieux matériaux empiriques (entretiens, terrain, quelques documentations écrites).
C'est avec une immense tristesse que j'ai appris hier, de la bouche de mon collègue Yannick Fer, le décès, le 29 août 2015 (lien), de Matthew Wood.
Ce jeune chercheur en sciences sociales des religions à la Queen's University, Belfast était particulièrement apprécié pour sa très grande compétence, son ouverture intellectuelle par delà les barrières disciplinaires ou linguistiques, sa générosité pleine de tact et son extrême gentillesse.
Depuis ma première rencontre avec lui, il y a plus de 7 ans au GSRL (photo ci-contre en janvier 2008), j'ai toujours beaucoup reçu de ses interventions pertinentes, rigoureuses et éclairantes, notamment dans le cadre du programme GSRL Dieu Change à Paris (lien).
Disparu bien trop tôt, son oeuvre reste (lien).
Bien arrivé à Kinshasa, j'ai eu la joie de retrouver hier mon collègue Sébastien Kalombo, de l'Université Protestante au Congo, le plus grand campus francophone protestant du monde (avec près de 9000 étudiants).
Je dispose même d'une connection wifi, au signal aléatoire mais suffisant pour poster une petite blognote.
Mon programme sur place ? Le voici téléchargeable ici (PDF).
C'est parti! J'arrive finalement aujourd'hui à Kinshasa (Congo RDC), après un faux départ mardi matin. La raison?
Un changement de régulation Air France pour les vols vers l'Afrique.
En principe, l'enregistrement est toujours possible entre 2H et 1H avant le décollage. Avant-hier, je suis arrivé à l'enregistrement du Terminal 2E de CDG à 9H10, soit 1H25 avant le décollage (prévu à 10H35)... pensant avoir encore 25 minutes de marge. Erreur!
En cette période de rentrée, signalons la reprise des séminaires internes du laboratoire GSRL (Groupe Sociétés Religions Laïcités) à Paris, avec une très belle séance programmée pour le 24 septembre 2015.
Au menu, des interventions de Jean Baubérot (sur son livre consacré aux sept laïcités), Philippe Portier et Céline Béraud sur les métamorphoses du catholicisme français au miroir du débat de société sur le "mariage pour tous", à partir de leur ouvrage (couverture ci-contre).
Directeur d'études à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes entre 1992 et 2015, directeur du Groupe Sociétés Religions Laïcités (GSRL) entre 2002 et 2007, président de la Société Internationale de Sociologie des Religions entre 2007 et 2011 entre autres responsabilités, auteur ou co-auteur d'une bonne vingtaine d'ouvrages de référence sur les protestantismes et les sciences sociales de la religion et de la laïcité, le sociologue français Jean-Paul Willaime est depuis plus de 40 ans une des principales figures de proue, en Europe et dans le monde, de l'étude du fait religieux et laïque.
Rien d'étonnant si, pour un tel homme, la retraite administrative n'induit en rien un retrait de la scène intellectuelle: fort de son expérience, il continue avec bonheur à éclairer les débats, comme l'illustre un passionnant interview dans l'hebdomadaire protestant Réforme de cette semaine.
Respect Mag n'est pas une revue de sciences sociales.
En témoignent par exemple les deux erreurs dans la présentation de Jean Baubérot, interviewé ce mois-ci (il n'est pas directeur actuel du GSRL, et le GSRL ne s'appelle plus Groupe de Sociologie des Religions et de Laïcité).
Mais c'est une fort belle revue, utile, engagée et dynamique, qui nourrit et éclaire le débat sur le "vivre ensemble" en France, comme dans ce superbe dossier interactif en cinq volets sur la LAICITE, proposé gratuitement sur le site du magazine. Un "must".
Sous toutes les latitudes, le terrorisme exprime, par la violence extrême, des idéologies délétères. Dans le contexte américain, c'est le suprémacisme blanc qui est sans aucun doute à l'origine, depuis un siècle, du plus grand nombre de victimes dues au terrorisme.
Pour revenir sur ce ferment de haine qui jalonne l'histoire contemporaine états-unienne, il n'est pas trop tard pour écouter l'excellente analyse faite par mon collègue Stéphane François, sur France Info, à l'occasion de la tragique tuerie de Charleston qui coûta la vie à neuf méthodistes afro-américains (lien).
Il y a bien longtemps que ce blog n'a plus signalé les activités du programme GSRL "Dieu Change à Paris", coordonné par Martine Cohen et votre serviteur.
A l'occasion de deux réunions tenues en ce mois de juin, l'un par Martine Cohen sur la synagogue de la Victoire à Paris (lien), l'autre par Jessica Roda sur le Festival des Musiques sacrées (lien), rappelons tout l'intérêt de ce très vaste champ de recherche.
Lien.
Auteur d'une thèse d'anthropologie historique sur l'implantation du protestantisme en pays Kamba au Congo (EPHE, 1990), Florent Mwanda Mbambi est aussi un fidèle participant du programme GSRL "Dieu Change à Paris".
Aussi est-ce avec un intérêt particulier qu'on signalera la conférence qu'il va donner le samedi 27 juin 2015 à la Maison de l'Afrique (gérée par l'éditeur L'Harmattan) à Paris, sur le sujet suivant:
"Analyse d'un mythe de fondation à l'origine de la matrilinéarité au sein de la société kongo, pour repenser la vision du monde kongo".
Lien.
Grâce aux compétences de Sabrina Pastorelli, le laboratoire GSRL propose désormais sur internet de passionnants carnets de recherche (lien) qui permettent de donner un aperçu de l'activité considérable de ses chercheurs.
On découvrira notamment un très bel entretien vidéo avec Thierry Zarcone sur les élections législatives en Turquie (lien), et une présentation du numéro 252 de la revue AFRIQUE CONTEMPORAINE, à paraître ces prochains jours.
Consacré aux "nouveaux christianismes en Afrique", avec le choix d'une focalisation sur évangéliques et pentecôtistes, il a été coordonné par Cédric Mayrargue et votre serviveur.
"Entre le moment de la diffusion des résultats d'une recherche et celui qui offre les conditions favorables à une mise en place des mesures qui en sont issues, des années peuvent s’écouler. Parfois, faute de ressources humaines, elles ne peuvent s’appliquer que progressivement alors que le besoin est immédiat".
Ces remarques pertinentes sont formulées par Patrice Bourdelais, directeur de l’Institut des sciences humaines et sociales du CNRS, dans la dernière édition du Journal du CNRS. Il y propose des pistes précieuses pour rapprocher la recherche et le lieu de la décision politique, dans un contexte "post-Charlie" marqué par bien des crispations. On lira aussi avec un vif intérêt dans le même numéro le décryptage de la laïcité aujourd'hui, proposé par Philippe Portier (directeur du GSRL). Lien.
En cette séquence de mai-juin 2015, à noter en particulier la fin du cycle à l'AUAN sur la géopolitique de l'évangélisme (avec un grand MERCI aux étudiants pour leur participation et leur pertinence), deux réunions du programme "Dieu Change à Paris" (GSRL), et une nouvelle escapade pédagogique à la Faculté Jean Calvin d'Aix-en-provence.
Liste ci-dessous.
À l’issue d’un séjour de recherche à l'Institut Protestant de Théologie de Paris, à l'École Pratique de Hautes Études de Paris-Sorbonne, aux Laboratoires du Groupe Société Religion et Laïcité à Paris et au Hollenweger Center (Université Libre d’Amsterdam), Sébastien KALOMBO Kapuku est devenu Docteur en Théologie de l'Université Protestante au Congo où il est professeur.
Bonne nouvelle!
Il vient de publier aux Presses du Panthéon le premier tome de sa féconde thèse de doctorat, consacrée aux pentecôtismes au Congo RDC (préfacé par votre serviteur). Un livre qui apporte une contribution précieuse à la connaissance du protestantisme post-colonial au Congo RDC, et qui sera complété au plus vite, espérons-le, par un tome 2.
Une mère de famille enceinte de 8 mois vient d'être victime à Toulouse d'une agression violente particulièrement odieuse en raison du foulard qu'elle portait sur la tête.
Un épisode dramatique qui illustre l'alarmante montée des peurs et des haines, et qui rend d'autant plus nécessaire de faire circuler la connaissance, un barrage possible (peut-on espérer) contre les fantasmes et les délires paranoïaques. A signaler dans cette perspective les travaux du sociologue Alexandre Piettre (post-doctorant rattaché au GSRL, ci-contre), qui témoigne d'une expertise de terrain très fine sur les acteurs locaux de l'islam francilien.
On appréciera en particulier cet interview récent très éclairant (lien).
En matière quantitative (en-dehors de toute réaction épidermique), l'antisémitisme en France suscite objectivement le plus d'actes délictueux en proportion de la population concernée (ni les musulmans, ni les chrétiens ne sont autant touchés, respectivement par l'islamophobie et la christianophobie).
Raison de plus pour l'étudier de près et mieux en cerner les causes.
L'Institut for the Study of Global Antisemitism and Policy (ISGAP), États-Unis, en coopération avec le Groupe Sociétés, Religions, Laïcités (GSRL)/ CNRS-EPHE, Paris (France) a lancé dans ce but une série de séminaires en 2014/2015 à Paris (site Pouchet) sur l’antisémitisme contemporain.
Il est toujours possible de s'inscrire pour les séances restantes, au lien suivant (lien).
Et programme ici (lien).
Selon nos habitudes ancestrales (ou presque), voici un petit déroulé, pour mars-avril-2015, des cours, conférences et interventions qui scanderont l'entrée dans le printemps.
Entre l'Académie des Sciences Morales et Politiques, l'Institut Catholique, l'AUAN, le GSRL, la Faculté Jean Calvin... Un menu varié qui ne dit cependant rien sur l'activité principale du chercheur: la collecte documentaire (énorme, avec les moyens numériques d'aujourd'hui), le classement et le traitement critique des sources, la lecture d'ouvrages spécialisés et la production de recherche nouvelle...
Heureux métier (et vocation) que celui de chercheur! On ne s'ennuie jamais.
Face aux débordements effroyables dont malheureusement les religions sont parfois capables (car la religion n'est pas nécessairement bonne, faut-il le rappeler?), la peur de l'amalgame est toujours là.
Il est important, dans ce contexte, de rappeler que l'engagement de certains baptistes dans le Ku Klux Klan (secte raciste et violente aux Etats-Unis) ne doit pas conduire à pointer du doigt tous les baptistes. De même, les exactions violentes de certains juifs extrémistes ne doivent pas décrédibiliser tous les juifs. Idem pour l'inquisition, oeuvre catholique au Moyen-Âge, mais qui ne représenta pas tous les catholiques.
Certains croient bon, toujours en prétendant éviter l'amalgame, de surenchérir et de carrément dénier le caractère religieux et confessionnel des actes violents commis. Est-ce tenable? Ou n'est-ce qu'une piètre malhonnêteté intellectuelle qui fait plus de mal que de bien?
Il faut lire, à ce sujet, la très pertinente chronique de ma collègue Martine Cohen (GSRL) dans le Huffington Post (lien).
Selon nos bonnes habitudes, voici quelques dates à se mettre sous la dent pour ce début d'année 2015 en matière de cours et conférences.
Sachant pour le chercheur, le plus gros du travail (sourçage, terrain, écriture et lecture) reste invisible, mais produit, en temps et en heure, du "neuf" à verser au débat historique et social.
Bonne et studieuse année 2015!
Directrice d'études à l'EPHE et directrice de l'IESR, Isabelle Saint-Martin est, entre autres compétences, la grande spécialiste française des relations entre christianisme et art visuel depuis la fin du XVIIIe siècle.
On a a déjà salué dans ce blog le magnifique ouvrage (à la fois savant et beau) qu'elle a publié cette année aux éditions PUR, intitulé Art chrétien/Art sacré. Regards du catholicisme sur l’art. France, XIXe –XXe siècle.
Bonne nouvelle, il sera présenté par l'auteure, avec Olivier Christin (EPHE) comme discutant, dans le cadre des présentations d'ouvrage de l'IESR. L'événement aura lieu à l'EPHE (Paris), bâtiment France, salle 117, demain jeudi 18 décembre 2014 à 18H30.
Pour une présentation de l'ouvrage d'Isabelle Saint-Martin, cliquer ici (lien).
Il 'est pas trop tard pour signaler ce grand colloque international, dont le laboratoire GSRL est co-organisateur, consacré au mormonisme. Religion en forte croissance, issue du protestantisme états-unien (sans pour autant faire partie du protestantisme), le mormonisme est un christianisme minoritaire qui fait l'objet, du coup, d'un traitement particulier dans les médias.
Le propos du colloque, qui a lieu ces 4 et 5 décembre 2014, est d'analyser, sous l'angle des sciences sociales, ce traitement médiatique en Europe et aux Etats-Unis, au travers d'un large panel d'interventions. Christian Euvrard et Chrystal Vanel (tous deux rattachés au GSRL) en sont les organisateurs.
Programme ici (PDF).
Cela fait trop longtemps que n'a pas été évoqué dans ce blog le programme du laboratoire GSRL sur les mutations religieuses et laïques en île-de-France (intitulé "Dieu Change à Paris"). L'occasion nous est donnée avec une réunion programmée demain (mardi 2 décembre), de 14H à 16H, au site Pouchet du CNRS. Cette réunion portera sur Carrefour des chrétiens inclusifs, héritier d'une structure pionnière à Paris en matière d'accueil pastoral des couples homosexuels.
Marina Zuccon (EHESS) assurera l'exposé, suivi d'une discussion.
Lien vers le blog "Dieu change à Paris".
L'agenda novembre-décembre ci-dessous vient en retard.... suite à un report d'une mission de recherche originellement prévue pour les prochains jours au Burkina Faso.
La mission sera reportée à mars prochain compte-tenu des turbulences politiques qui viennent de secouer la capitale, Ouagadougou.
Le reste de l'activité scientifique suit son cours avec les quelques dates ci-dessous, pointes émergées d'un iceberg rempli de lectures, de rendez-vous et de tâches d'écriture.
Depuis quelques années, sociologues, politologues et historiens du catholicisme s'accordent à souligner que les catholiques français se sont réorganisés en tant que culture minoritaire, dans une société sécularisée et plurielle.
Ce processus, que Danièle Hervieu-Léger définit en tant qu'exculturation, aboutit à des stratégies différenciées. L'une d'entre-elles est ce "catholicisme d'identité", féru des "racines chrétiennes" (?) de la France, auquel un passionnant colloque va consacrer prochainement ses réflexions.
Organisé à l'EHESS les 27 et 28 novembre 2014, il accueillera les meilleurs spécialistes du sujet, dont Philippe Portier, directeur du GSRL.
De nombreux mois se sont écoulés depuis la dernière mention dans ce blog des activités du programme GSRL "Dieu Change à Paris". Il est temps d'y rejeter un oeil à l'occasion de deux séminaires doubles, l'un déjà tenu jeudi dernier (sur Tamouls et Sikhs) et l'un à venir lundi prochain (13 octobre 2014) à 15H au GSRL (59-61, rue Pouchet, Paris).
Cette réunion portera sur Les reconfigurations paroissiales en région parisienne et à Paris, depuis le début du XXe s. jusqu'à nos jours. Les oratrices seront Sara Teinturier (Post-doctorante du GSRL) et Mathilde Guilbaud (membre associée à l’Institut de recherches historiques du Septentrion, IRHIS).
"Entre la sectarisation communautaire des identités religieuses et un espace public qui ne serait universel que par abstention des identités, il y a place pour une reconnaissance citoyenne et laïque des religions dans la sphère publique. Les valeurs de la démocratie, en particulier celle des droits de l’homme, sont fragilisées si elles ne sont pas résolument transmises et légitimées à travers des cultures particulières, qu’elles soient religieuses ou philosophiques, et portées par des organisations ayant une large base sociale."
Ce texte est extrait d'une réflexion de haute tenue est conduite par le sociologue Jean-Paul Willaime (EPHE/GSRL), et développée dans "L’expression des religions, une chance pour la démocratie", Revue Projet, Septembre 2014.
La décapitation en Algérie de l'otage français Hervé Gourdel par un groupe islamiste (23/09/2014) a suscité, en France, une immense émotion. Les assassins se réclament de la mouvance de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), qu'on appelle désormais Daech dans les médias français (ce qui en réalité ne change rien).
Comment comprendre? Au-delà des réactions épidermiques ou des ronds de manche de pseudo-spécialistes qui, tout en prophétisant depuis 25 ans le déclin de l'islamisme, continuent à occuper l'espace médiatique, il existe heureusement quelques excellents experts pour nous guider, à commencer par Pierre-Jean Luizard, du CNRS.