La série télévisée La Petite Maison dans la prairie est orpheline, depuis quelques jours, de la "méchante" qu'on adorait détester: l'excellente Katherine MacGregor (1925-2018), d'ascendance écossaise, a tiré sa révérence. Elle avait interprété durant neuf ans Harriet Oleson, épicière arrogante de Walnut Grove. Une dame "aux grands airs", acariâtre, mais aussi burlesque, incontournable dans l'adaptation télévisée des neuf tomes de La petite Maison dans la prairie (de Laura Ingalls, publiés entre 1932 et 1943).
Cette série est un monument de la culture américaine, comme Ann Romines l'a analysé dans Constructing the Little House (Univ of Massachusetts Press, 1997).
La série a aussi donné une certaine image d'un protestantisme de pionniers, ciment communautaire.... ce qui n'a pas empêché Katherine MacGregor de devenir une fervente hindouiste. A son décès, son amie Melissa Gilbert (qui jouait Laura Ingalls) lui a souhaité "que son âme soit réincarnée conformément à ses convictions".




La révolution numérique a rétréci la distance entre l’expression du désir et son assouvissement. Solliciter une information demandait du temps. Aujourd’hui, en quelques clics, l’info est trouvée. Il suffit de toucher l’icône de son appli et une réponse apparaît. Les chrétiens se sont adaptés à cette nouvelle donne. Passés de Gutenberg à Zuckerberg, les protestants ont multiplié les opportunités d’enseignement, d’édification, de mobilisation. Mais ce miracle numérique a son revers.







L'Amérique a rendu hommage cette semaine à Barbara Bush (1925-2018), épouse du président George H Bush avant de voir son fils George W. Bush devenir président à son tour (pour deux mandats).





A lire en anglais cette semaine sur le 


Au lendemain de la soutenance de Chady Hage-Ali, dont l'excellent travail méritera prolongements et publications, signalons le grand intérêt de son blog, intitulé
A signaler cette 
