Avec la "jungle" de Calais, il n'y a pas de réponse simple. L'éthique de conviction voudrait qu'on vienne en aide de manière très volontariste aux migrants et réfugiés qui s'y entassent, suite à des guerres dont nos pays européens dodus et paisibles sont en partie à l'origine. L'éthique de responsabilité impose de prendre en compte les déséquilibres sociaux induits par cette sur-concentration de populations étrangères dans le dénuement.
Mais il y a des limites à la Realpolitik. En rasant au bulldozer une bonne partie de la jungle de Calais, refuge où s'étaient organisés, tant bien que mal, des êtres-humains déracinés, l'Etat n'outrepasse-t-il pas les principes qui fondent la République? C'est indigne de la France. Les solutions de relogement proposées par le Ministère de l'intérieur, dans des conteneurs (sans mobilier en dehors du lit), évoquent plus la manière dont on traiterait du bétail, que des êtres-humains. Et elles ne résoudront rien, fragilisant encore plus des centaines de maheureuses et malheureux.





Depuis quelques années, 



Le fait que les Etats-Unis se soient construits sur l'immigration n'empêche pas ce grand pays d'être secoué, depuis longtemps, par de violents débats sur le sujet.
Le nouveau régime de visibilité dans lequel s'inscrit progressivement l'évangélisme francilien (qui constitue une nette majorité des 400.000 protestants d'île de France) est largement nourri par l'apport de l'immigration.






Les visages du christianisme européen se métissent et se mondialisent. Que font les Eglises installées pour prendre la mesure du phénomène? En France, la 

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