Le centre polémique des rapports entre raison et religions que veut clarifier et traiter la philosophie de la religion, c’est la question de la vérité.
Comme si son exercice était en définitive le prolongement technique et surtout le renouvellement de la question qu’un procurateur romain posait à un individu qui se proclamait lui-même la vérité : «Qu’est-ce que la vérité? »
Cette question interroge la religion en deux sens: elle interroge pour savoir si la religion est vraie mais aussi pour savoir ce qu’est le vrai selon elle qui en fait également sa valeur suprême. Mais ce faisant, c’est bien la raison philosophique qui se pose à elle-même cette question: Qu’est-ce que la vérité pour toi, c’est-à-dire pour nous? Pour se poser une telle question, et la poser de manière si décisive à la religion, il faut qu’elle ait gardé un peu de son intérêt.
Or cette question nous intéresse-t-elle encore? Dans notre modernité tardive que certains nomment postmoderne, tenons-nous encore à la vérité? C’est cette question qui est au centre de la philosophie de la religion.
Pour en savoir plus, lire le brillant tome 1 que Vincent Delecroix, directeur d'études à l'EPHE et membre du GSRL, a consacré à la philosophie de la religion. Lien.
Louise Trocmé est la fille de Paul Trocmé, important industriel protestant de Saint Quentin. En 1914, elle est veuve et s’occupe de ses enfants ainsi que de ceux de son père, veuf lui aussi.
Janine Somerville est une mémoire vivante du protestantisme haïtien. De sa jeunesse en Haïti dans les années 1950, elle conserve des souvenirs précis, à partir du milieu baptiste où elle a grandi.
Comme l’expliquent les historiens Daniel Robert et André Encrevé, en pays huguenot d’aussi forte tradition (que le Gard), la foi était d’abord identitaire (au début du XIXe siècle). Descendants de galériens et de camisards, nés auprès des temples, globalement respectueux des usages réformés et de l’assistance aux cultes, ils considéraient avec étonnement le fait que Dieu leur demanderait en plus de lire et de s’approprier la Bible.
L'hebdomadaire REFORME est une institution dans le domaine des médias protestants français.

Avec la revue Recherches de Science Religieuse, un colloque est annoncé les 17 et 18 novembre à la Maison de la CEF, à Paris. Son thème:



Comme la France est une société très sécularisée, et que même dans le champ académique, on a souvent du mal à prendre la religion au sérieux, les "prêts-à-penser" réducteurs séduisent beaucoup. Certains en font commerce.

La figure de Marie, très présente dans le Nouveau Testament, reste très controversée chez beaucoup de protestants (évangéliques ou non) en raison du culte dont elle a peu à peu fait l'objet au sein de la tradition catholique. Pourtant, aux débuts de la Réforme, 







L'ancien garde des sceaux 
Dans l'histoire du christianisme européen, le protestantisme, a priori plus récent, s'est moins patrimonialisé que le catholicisme, d'autant que son accent sur la t(T)radition n'est pas le même. Cependant, les 500 ans de la Réforme, fêtés l'an prochain, sont l'occasion pour beaucoup de protestants de valoriser un tourisme patrimonial à dimension mémorielle. Pour découvrir ou approfondir la pensée du réformateur Martin LUTHER, des paroisses protestantes organisent des voyages dès le printemps 2017.