Si vous n’avez pas pu assister, en septembre 2017, au colloque à la Mairie de Paris intitulé « Protestantismes, convictions et engagements », précipitez-vous sur l’ouvrage qui vient de sortir chez Olivétan et qui reprend l’ensemble des interventions qui ont eu lieu pendant ces deux jours. Et si vous étiez, vous retrouverez les photos de l’agence Ciric de ces moments vécus, passionnants et chaleureux. Oui, les protestants étaient heureux d’être reçus en la Maison commune, pour célébrer ensemble les 500 ans de la Réforme.
Lire la suite de cette présentation d'ouvrage ici (site de l'hebdo Réforme).







Françoise Lautman s'en est allée, et ses collègues, dont je suis, ont le coeur lourd. Elle a été une des figures fondatrices du laboratoire Groupe Sociétés Religions Laïcités (GSRL). Elle avait dirigé le GSR, dans sa transition vers ce qui allait devenir le GSRL, de 1991 à 1994. Ethnologue et sociologue des religions, directrice de recherches au CNRS, elle impressionnait par sa vivacité intellectuelle, et nous éclairait par ses éclats de rire.
Les baptistes constituent une des dénominations protestantes les plus importantes dans le monde, à la fois par le nombre, par l'influence et par la répartition géographique. Né au début du XVIIe siècle à la confluence de séparatistes calvinistes anglais et d'anabaptistes hollandais, le baptisme repose sur le principe congrégationaliste (autonomie de l'église locale) et sur la pratique du baptême par immersion du converti.
Au menu de cette séquence mars-avril 2019 bien remplie, quelques cours (Aix-en-Provence, IESR à Paris, AUAN à Neuilly), la participation à l'animation de la vie scientifique du plus beau des labos (le GSRL bien-sûr), les élections du nouveau conseil de laboratoire, et les séances toujours très stimulantes de l'Observatoire International du Religieux (GSRL/CERI).
Le 14 février dernier, le laboratoire GSRL s'est réuni en séminaire interne avec Nicolas Meylan (médiéviste, Université de Lausanne), autour du thème: «Classifier les religions, classifier le monde. Le cas du Game of Throne de George Martin». Son exposé a été suivi par celui de Renaud Rochette (responsable formation/recherche, EPHE-IESR), sur le thème: «Étudier le religieux fictif : approches et problèmes».
Savoir s’exprimer de manière claire et convaincante a toujours constitué une qualité humaine essentielle. 
Avec quel pays la France partage-t-elle sa plus longue frontière terrestre?
En matière d'abus sexuel ou de harcèlement, le tremblement de terre salutaire encouragé par le mouvement #Metoo n'en a pas fini de secouer les institutions d'encadrement collectif.
Le protestantisme est généralement réputé étranger à la Lorraine. Pourtant, la diversité géopolitique de l'espace lorrain à l'époque moderne, puis sa partition tragique à l'époque contemporaine, font de ce territoire un lieu de diffusion contrastée des réformes protestantes, dans leur diversité. 




Le passage du religieux au spirituel est-il la marque de ce XXIe siècle? La religion, avec ses corpus dogmatiques et ses clergés, céderait du terrain devant des pratiques spirituelles moins régulées, réputées plus “libres”. L’anthropologie religieuse de l’Europe semble attester d’une soif de spiritualité “hors pistes” (cf. Yves Lambert). Mais on manque de postes d’observation pour évaluer ces dynamiques.


