Paris Match n'est plus l'incontestable leader du grand reportage photo qu'il fut il y a 50 ans.
Mais de temps à autre, certaines enquêtes sortent de l'ordinaire et c'est le cas cette semaine au sujet des Chrétiens d'Irak (passés de 10% à 1% de la population de leur pays). Férocement persécutés, ainsi que les Chiites et les Yazidis, par les Djihadistes du califat syro-irakien en cours de constitution (EIIL), sont-ils en passe de disparaître?
C'est déjà fait dans la plaine de Ninive, et le grand reportage de Karen Isère jette une lumière crue sur ce séisme géopolitique.
En fin de reportage, on notera le geste d'Ali Kismoune, conseiller municipal à Lyon, autodéfini comme de "culture musulmane", qui a versé son indemnité d'élu de juillet 2014 pour les chrétiens d'Irak, affirmant: "je m'inquiète à l'idée que seuls les chrétiens se mobilisent pour eux".

Alors que l'élection du Pape François à la tête de l'Eglise catholique suscite des espoirs de renouveau oecuménique, signalons le décès, il y a moins d'un mois, d'un des partenaires protestants du nouveau pape dans les chemins de dialogue spirituel engagés.


"Enfin, la conversion fait écho au vaste chantier contemporain du changement personnel, des identités mobiles, des parcours de vie. Sur cet axe aussi, les glissements sont possibles. Car la conversion ne saurait se réduire à une expérience personnelle. Elle fait aussi l'objet d'une authentification communautaire.
"Le biblicisme soulève quant à lui l'enjeu de l'autorité. En protestantisme, la légitimité religieuse s'articule dans une tension entre le lecteur exégète et la Bible, matrice de sens et de vérité. Mais la valorisation particulière des évangéliques pour la force prescriptive de la Parole de Dieu tend parfois à oblitérer l'un des éléments de la tension, à savoir l'indispensable interprétation du lecteur.
On le constate études après études: l'évangélisme n'est pas une "secte". Cette branche majoritaire du protestantisme mondial attire les foules et fait du bien à beaucoup d'individus. Mais les dérives sectaires existent et quand elles sévissent, ça peut faire mal.





En ces temps d'été propices aux lectures, c'est l'occasion de signaler la fécondité posthume de l'oeuvre de 





Le fait que les Etats-Unis se soient construits sur l'immigration n'empêche pas ce grand pays d'être secoué, depuis longtemps, par de violents débats sur le sujet.


